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3,88

sur 269 notes
J'ai lu cette b-d d'une traite, comment réagir face a une chose aussi incompréhensible....j'avais mal en lisant... beaucoup de mal face a ses témoignages. Cela relate le quotidien du camp d'Auschwitz, malgré les nombreux livres et films, toujours les mêmes questions : comment peut-on faire ça ? survivre après ça ? .....
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Auschwitz est une bd basée sur des faits réels dans ce camp de concentration et romancés par Pascal Croci. On retrouve ici l ambiance très lourde des camps de concentration et l horreur de la solution finale.
Graphiquement la couverture est très réussie et nous attire. On peut cependant regretter l uniformité des personnages et des expressions du visage. le dégradé de gris suffit largement pour s imprégner de l ambiance et je pense que les couleurs auraient rajouté de l horreur dans un thème particulièrement noir.
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Pascal Croci nous conte l'histoire de Kazik et Cressia… que l'on découvre, âgés, en 1993, en Yougoslavie, craignant pour leurs vies… ils vont se remémorer le passé, les camps de concentration et extermination qu'ils ont connus...

Je vous recommande de lire le livret avant d'entamer la BD, si nous n'êtes pas familier ou que des détails changés volontairement par l'auteur (cf. son interview pour savoir le pourquoi du comment) ne vous sauteront pas aux yeux…

Les dessins sont N/B, bruts, rudes, anguleux, sans la possibilité de trouver une lueur où se rattraper… On suit Kazik, Cressia et leur fille à Auschwitz, la vie de camp, les règles, les codes etc. c'est intense, cela prend aux tripes…

Rien de nouveau pour moi, mais j'avais envie de relire cette BD que j'avais déjà eu en mains en 2000 et dont j'avais parlé, longuement, avec un ancien déporté.
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Auschwitz, ce mot est immédiatement parlant. Il n'y a presque rien à ajouter tellement il symbolise à lui seul l'horreur des crimes nazis.

Pascal Croci réalise ici une bd "réaliste" sur la shoah. Il se dit inspiré de Maus, de la Liste de Schindler ou encore de la vie est belle. Il s'est notamment documenté en interrogeant des témoins.

C'est une bd en noir et blanc sur des épisodes de vie dans le camp. le dessin est fin, les personnages réalistes avec souvent de grands yeux, faisant ainsi transparaître leur sidération et leur incompréhension face à tant de violence et d'inhumanité.

Je n'ai pas été complètement conquis par cette bd. le dessin n'est pas mal mais j'ai eu du mal avec la construction de l'histoire.
Malgré tout, ce genre d'ouvrage est très important pour la transmission de ces événements.
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Des images en noir et blanc et un texte déchirants pour rappeler l'horreur du camp d'Auschwitz-Birkenau.Pascal Croci nous livre une bande dessinée d'une grande sensibilité et d'un réalisme poignants. Un texte à réserver à un public préparé aux horreurs de la guerre et un hymne pour la paix.
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L'appellation "BD jeunesse" pourrait choquer à priori, quand on regarde cette BD qui a l'air de tout sauf d'une Bd jeunesse et qui porte le nom du camp de la mort le plus connu de l'Histoire de la 2e Guerre Mondiale. Néanmoins, l'auteur le confirme lui-même, il voulait créer une Bd susceptible de rejoindre plusieurs générations à la fois. C'est d'autant plus vrai si l'on se fie à son désir de "perpétuer la mémoire" à travers cette oeuvre.
C'est une Bd sur Auschwitz, on le devine à son nom, mais également sur l'ampleur du "crime nazi" comme le dira l'auteur, dont je remercie le "Dossier de l'album" qu'il a joint à son oeuvre et qui nous instruit non seulement sur la genèse de la Bd, mais aussi sur le cheminement de l'auteur sur le sujet ou, si vous préféré, sur sa "vision". je vous recommande d'ailleurs de le lire, car certains passages e l'histoire manque un peu de clarté. Si les personnages sont fictifs, l'auteur explique avoir scrupuleusement suivi la chronologie réelle des événements, se basant pour le scénario de souvenirs réels tirés de survivants.

Groci nous amène donc en 1993, où Kazik et Cessia semble fuir quelque chose, à travers les ruines d'une ex-Yougoslavie. Ensembles, il font un retours en 1944, à Auschwitz, où ils sont séparés dès leur arrivé, comme tant d'autres familles qui avaient fait le voyage dans des wagons à bestiaux avec eux. Commence alors le narratif de Kaziz dans le baraquement des hommes, les horreurs dont il est témoin, le miracle aussi. Puis, Cessia prend le relais, relatant du coup le dernier pan d'histoire de leur fille Ann, dont Kaziz n'avait jamais su la finalité.
Honnêtement, je n'ai pas trop envie de m'étendre sur le contenu, car je pense que cette Bd fait partie de ceux qu'il faut lire pour réellement en comprendre la portée, au delà des mots.
Bien sur, on s'attendra à des scènes poignantes, terrifiantes, même s'ils elles peuvent être voilée par le style du dessin. Masses de corps morts aux contours imprécis, atmosphère vaporeuse dont on ne voit pas l'horizon, nuances en noir et blancs, visages émaciés aux grands yeux tragiques, le dessin en lui-même est très parlant et permet de garder une certaine pudeur sur un sujet aussi cru. le noir et blanc choisi me fait d'ailleurs penser au film "La liste de Schindler", tourné en noir et blanc, justement. Je salue d'ailleurs ces choix de l'auteur, car le visuel ainsi créé est juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le mauvais goût ou le voyeurisme. Et c'est d'autant plus valable si cette Bd doit aussi finir dans les mains des plus jeunes. Je dis "jeunes", je devrais dire "ados" en montant, car c'est encore un peu délicat pour les jeunes enfants, dont le concept même de mort est encore un peu flou.
Ce n'est jamais simple de faire des oeuvres sur des thèmes aussi percutants et sensibles que le sont la Shoah, le nazisme, le génocide et tout ce qui se rapporte à ce sombre pan de l'Histoire. Néanmoins, c'est grâce à celle-ci que la mémoire se perpétue et que la réflexion se poursuis.
Je pense notamment à la réflexion de l'auteur sur les religions, ironiquement les plus grands générateurs de guerre malgré leurs messages de paix: "le pouvoir des religions à séparer les hommes [...] Chacun pense détenir la vérité, et veut convaincre les autres qu'il a raison, voilà le danger!" ( Pascal Croci) . Un constat qui fait froid dans le dos, mais on ne plus vrai.

"Auschwitz" est une Bd on ne peut plus crédible et intéressante, qui a même la grande qualité d'être visuellement attrayante malgré une thématique macabre et sombre. le genre de Bd qu'on n'oublie pas une fois lue et qui gardera longtemps, sinon toujours, sa grande pertinence.

*Petit détail anodin: lors de l'appel, au début de la Bd, le responsable hurle le nom "Isaac Stern". Il s'agit d'une personne réelle, en l'occurrence un banquier juif, qui participera, aux côté d'Oscar Schindler, à l'un des plus grand sauvetage de juifs de la Shoah avec la fameuse "liste de Schindler".
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Une bande dessinée oppressante, mais absolument nécessaire.

Des couleurs et un dessin traduisant bien l'indicible.

L'horreur, l'incompréhension des victimes, la cruauté des bourreaux.

Et toujours cette question : pourquoi ?

Le récit commence en ex Yougoslavie.
Pascal Croci a rencontré des survivants avec lesquels il s'est longuement entretenu. Il a, par ailleurs, réalisé un important travail de recherches.
Cette oeuvre utile lui a demandé cinq ans de travail.

C'est une lecture absolument nécessaire. Nécessaire pour lutter contre :

-"Bof ! C'est du passé tout ça...". Ce poisseux "jmenfoutisme" contemporain.

-Les politicards qui attisent les pulsions racistes et xénophobes.

-Les négationnistes et autres révisionnistes, ces escrocs, ces charognards de l'Histoire qui, n'ayant pas l'audace d'affirmer clairement leur haine antijuive chipotent, mentent, réfutent l'existence des chambres à gaz...et qui, au nom de la démocratie, demandent, exigent le droit d'exprimer leurs idées ou, plutôt, leur diarrhée intellectuelle.

Une belle et émouvante bande dessinée !
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Tous les ans depuis 10 ans, lors de l'inventaire de fin d'année au CDI, je voyais cette bande dessinée documentaire, et à chaque fois je me disais qu'il fallait que je la lise. C'est maintenant chose faite.

L'ouvrage est en noir et blanc, et le récit, directement inspiré des témoignages des survivants du camp d'Auschwitz-Birkenau, raconte le quotidien d'un camp d'extermination.

On a donc ici à faire à un témoignage. L'auteur s'est bien documenté, il nous l'explique d'ailleurs en fin d'ouvrage. le devoir de mémoire est, souligne-t-il, très important.

Les conditions de vie ou plutôt de survie, ou encore d'existence, des personnes dans le camp est raconté avec fidélité et réalisme, tant et si bien que certains passages sont difficiles à regarder. le dessin grisâtre montre l'univers concentrationnaire.

C'est un récit fort et poignant, tragique et triste, dont on ne peut passer à côté.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Une bande dessinée qui marque et qui rend compte de l'horreur des camps pendant la deuxième guerre mondiale. Une bonne manière d'appréhender l'histoire.
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1992, en ex-Yougoslavie, Kazik et Cessia, devenus vieux, se souviennent de leur vécu de déportés et de leur fille, Ann.

On retrouve dans cette bd tous les éléments que les survivants nous ont rapporté : les trains de la mort, le travail, la queue pour manger devant la marmite qu'on ne touille jamais. Les chambres à gaz et ceux qui sont chargés de les vider, après...

Le dessin de Pascal Croci, sombre, aux traits anguleux, convient très bien à l'histoire qu'il raconte.
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