- Je t'aime, Cora.
Chaque fois qu'il le disait, je le gardais profondément en moi pour le chérir et m'y accrocher pour toujours. C'était un endroit spécial plein de choses spéciales, et même si nous avions passé relativement peu de temps ensemble, il y avait assez d’amour dans cet endroit pour tenir toute une vie. Je me suis assise à côté de lui sur le lit et ai passé mes doigts dans sa barbe.
- Je t'aime aussi, Rome.
– Il n’y a rien de mal à viser les étoiles.
– Si, quand tout ce qu’il y a de disponible est ici, sur la terre ferme. J’aime Rule de tout mon être, mais il est loin d’être parfait. Les relations ne sont pas vendues toutes prêtes et les gens ont des défauts. Il faut s’en accommoder et aimer l’autre quand même. Nos défauts sont ce qui nous rend uniques, et peut-être que Rule n’est pas parfait, mais il est absolument parfait pour moi.
- Merci de ne pas être mort, grand frère.
Tout le plaisir était pour moi, mais il allait devoir attendre que j'aie un peu plus d'énergie pour le lui dire.
Tu n'es pas heureux et tu n'essaies même pas de l'être.
C’est la chose que je préfère dans la vie, avoir tous les gens que j’aime au même endroit au même moment. Ajoutez à cela une journée de congé, de la bière fraîche, un barbecue et des feux d’artifice, et je suis la reine du monde. J’aurais d’ailleurs été folle de joie s’il n’y avait pas eu un nuage noir et menaçant qui flottait au-dessus de ma tête, décidé à gâcher ma journée.
C’était un week-end prolongé et tous les mecs du salon de tatouage où je travaillais, ainsi que les autres, Jet, Asa, et les filles, étaient rassemblés dans le jardin de la nouvelle maison de Rule et Shaw pour un barbecue. C’était une sorte de pendaison de crémaillère. Tout le monde avait une bière à la main, et Rule et Jet s’occupaient du barbecue, même s’ils avaient l’air un peu ridicules. C’était censé être un moment sympa pour se détendre, mais l’un d’entre nous y mettait sacrément de la mauvaise volonté. Je faisais tourner ma canette de bière fraîche entre mes mains et j’essayais de toutes mes forces de ne rien dire, alors que Rome Archer avait décidé d’être désagréable.
"- Tu es une fouteuse de merde.
J'ai passé mes bras autour de son cou et l'ai tiré vers le bas jusqu'à pouvoir poser ma bouche sur la sienne. Ses cheveux étaient plus longs que d'habitude, et j'ai joué avec les mèches brunes qui caressaient mes doigts.
- Mais je veux carrément la peine.
Il m'a encore embrassée, et j'ai essayé de ne pas grogner à voix haute quand sa langue a glissé contre la mienne.
- Oui, c'est vrai, Minipouss. C'est vrai."
Mais qu'importe à quel point il était sexy, à quel point il me rendait chaude et impatiente, il n'y avait aucun moyen que cette arme de destruction massive rentre dans mon corps.
Tu es parfait pour moi parce que je suis tout aussi imparfaite que toi, mais avec toi, il n’y a plus de défauts.
[...] Rome Archer n'allait pas partir sans que je lui dise que je l'aimais et que j'avais besoin de lui.
Non seulement elle était incroyablement bien foutue, mais sous son sale caractère, elle avait un grand cœur. Je n'étais déjà pas une partie de plaisir dans mes bons jours, et sachant l'état dans lequel j'étais la veille avant que l’alcool inonde mon organisme, elle avait eu beaucoup de courage de s'attaquer à cela toute seule. La plupart des gens ne le feraient pas pour un quasi inconnu. J'ai passé mes mains dures sur mes cheveux tondus, cela n'avait pas été totalement gênant jusqu'ici, mais la situation me semblait plus personnelle, maintenant.