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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
un roman graphique bien sympa qui traîne du côté des néo-hippies fumeurs de bédo, conducteurs de van et anti-sarko.
L'intrigue est originale, du moins l'idée de départ: Manu se voit hériter de cartons de cierges sans l'entrepôt qui,lui, est destiné à devenir une salle de danse pour jeunes filles. Pour déménager toute la marchandise, il a heureusement aussi hérité d'une camionnette et décide aussitôt, avec sa copine Samira, de faire le tour des abbayes et monastères pour revendre le stock. le voici donc sur les routes de la foi, des chemins de Compostelle à Lourdes, flanqué du petit-frère macho et vulgaire de Samira, qui heureusement a fait bac pro action commerciale et vendrait même sa mère, si elle n'était pas déjà morte.
Petit-à-petit, la foi s'immisce dans le coeur de Manu qui, tout chamboulé, ne sait plus à quel saint se vouer...
Ce type de révélation n'est pas un thème que l'on imagine trouver dans ce genre de roman graphique, c'est ce qui en fait le charme et l'intérêt. Mais ici, ce n'est que le début, et le reste se fera tout au long de la vie de Manu, qu'il ne nous reste plus qu'à imaginer.
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C'est le dessin de couverture de cette BD qui m'a d'abord tapé dans l'oeil. Simple mais qui permettait d'entrée de jeu de faire ressortir la personnalité des trois personnages. J'ai découvert une histoire dans laquelle les auteurs abordent beaucoup de sujets à travers le thème principal : celui de la découverte de la foi par me personnage principal, Manu. le sujet est un peu périlleux, mais les auteurs parviennent à proposer un traitement qui ne tombe pas dans la bondieuserie et qui s'intéresse plutôt aux sentiments mélangés qu'éprouve Manu. Peur, incompréhension, appréhension, questionnement, tout est plutôt bien vu. L'humour est présent et les marchands du temple, y compris lorsqu'ils sont eux-mêmes des religieux, en prennent pour leur grade. J'ai été un peu plus gêné par le personnage de prêtre avec qui discute Manu au fil de l'histoire et par le traitement de la question du sexe , comme si la foi ou le questionnement sur la foi s'accompagnait d'une rupture avec tout ou partie de la vie qui la précède (tout en sachant que Manu a l'air d'être plus un bon gars qu'un rebelle, donc la rupture reste potentiellement relative). Les auteurs semblent vouloir nous montrer ce qu'est la vraie foi, celle qui chamboule tout, celle qui entraîne une relation directe à Dieu, celle qui passe par la solitude nécessaire à l'introspection intérieure, par opposition à celle de beaucoup de croyants qu'ils mettent en scène au cours de l'histoire. Pourquoi pas un parti pris de cette nature, mais ici, l'enchaînement des étapes de l'histoire ne fonctionne pas je trouve.
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J'ai emprunté cette BD à la bibliothèque à cause de la très brève quatrième de couverture qui me semblait bien coller avec l'item 17 du challenge Multi-défis 2019 auquel je me suis inscrite : Un livre abordant les thèmes de la religion, de la spiritualité, du mysticisme ou de l'ésotérisme… Je connaissais un peu le scénariste (Vincent Cuvellier) grâce à son personnage très attachant de petit garçon, Émile, illustré par Ronan Badel, mais pas du tout l'illustrateur qui a travaillé avec lui sur La Cire moderne : Max de Radiguès.

Manu vit dans une maison délabrée à la campagne avec Sam, sa copine. Alors qu'ils traînent au lit un beau matin, le facteur apporte à Manu une lettre recommandée qui lui annonce la mort de son oncle fabricant de cierges ( !) : le jeune homme doit se rendre chez un notaire pour régler la succession. Manu apprends alors qu'il vient d'hériter d'un gros stock de cierges et des machines pour les fabriquer… mais les bâtiments, la maison et l'entrepôt vont à la commune, et l'argent à des oeuvres ! Jordan, le frère chelou de Sam, propose de partir tous les trois sur les routes avec le stock afin de le vendre à des curés, des moines, etc., bref, à des gens qui peuvent être intéressés par une marchandise, disons, très spécialisée… ce qui leur permettrait, selon Jordan, de gagner plein d'argent. Les voilà partis pour une traversée nord-sud de la France, en visitant des abbayes, des couvents et divers lieux de culte. Si cette tournée très particulière n'a d'autre effet que d'agacer Samira et Jordan, il en sera bien autrement pour Emmanuel (le bien nommé) qui va commencer à s'interroger sur le sens de la vie, sur Dieu et sur la foi.

J'ai moyennement aimé cette BD pleine de ruptures de ton, peut-être trop déroutante pour moi. On oscille sans arrêt entre un quotidien réaliste très contemporain et des gags ou des personnes qui nous emmènent ailleurs (les culturistes, le fantôme…) Les dessins ne m'ont pas toujours convaincue non plus. Si j'ai beaucoup aimé les paysages de la campagne, la vue de Lourdes, j'ai moins apprécié les personnages. Les yeux des garçons sont représentés par un point, et ceux des filles sont très grands, mais pas toujours… Je n'ai pas compris les choix effectués. Expérience mitigée…

Challenge multi-défis 2019
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Emmanuel, jeune homme insouciant et glandeur, hérite de son oncle tout un stock de cierges, qu'il doit débarrasser dans les plus bref délais. Alors que faire ? Emmanuel embarque avec sa copine et le frère déjanté de celle-ci et part récupérer les cierges, puis va sur les routes du pays, de monastères en églises, pour tenter de liquider ce stock encombrant et gagner quelque sous.
Mais sur le parcours Emmanuel et ses amis vont rencontrer de nouveaux amis, et surtout se poser de nombreuses questions sur son avenir, sur le sens de la vie, sur l'amitié. Au point de partir vers pour tenter de se retrouver. Une affaire qui semble bien à suivre alors !

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Le dessin m'a plu, le résumé m'a intrigué mais au final je sors un peu déçu de cette lecture et du scénario.
Je me suis lassé assez vite de la vulgarité du frère et des bondieuseries du personnage principal... pourtant le road trip en combi partait bien, Manu et Sam étaient attachants, la vente des cierges s'annonçait épique... Mais je n'ai pas accroché, tanpi.
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