Citations sur La Faiseuse d'étoiles (154)
C'était ça, être parent. Ne plus avoir le droit de faillir. Ne plus avoir le droit de disparaître. Jamais. Craindre pour sa vie, pour la première fois peut-être. Vivre pour autre chose que soi, pour quelque chose de grand, d'immense qui nous dépassera toujours. Qui nous illuminera toujours.
Et si je devais mourir un jour, si ce drame devait arriver, je m'arrangerais pour qu'elle soit loin, heureuse et insouciante, entrain de faire des ricochets face à un lac.
"En tombant, les larmes forment une flaque. Et comme nous sommes tous liés, comme nous faisons tous partie d'une seule et même grande famille, chaque fois qu'un enfant pleure, les oiseaux pleurent aussi. Les lames des oiseaux du monde entier coulent et coulent et coulent faisant grossir la flaque qui devient un étang, un lac, ou une rivière. Alors, l'enfant, découvrant l'eau bleue, c'est d'avoir du chagrin"
Tu m’as appris une leçon essentielle aujourd’hui. Je croyais bien faire mais c’est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu’il se trouve dans l’exotisme, de paysages différents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n’est pas toujours vrai, n’est-ce pas ? Parfois le bonheur, c’est juste être assis sur une butte tous les trois.
[Les arbres à musique], ce sont des arbres dont les feuilles ressemblent à de petits rouleaux de parchemin jaunis. Quand le vent se lève, il fait frissonner les feuilles. En se heurtant les unes aux autres, elles produisent des mélodies magnifiques, les sons les plus purs qu'il existe. Le Gardien des Merveilles dit que c'est un mélange du piano de Chopin, du violon de Vivaldi et de la harpe de Boieldieu. C'est divin.
La sage-femme la dépose contre mon torse, elle attrape un de mes doigts dans ses minuscules mains. Son regard porte la marque de l'infini. Il dit ce que j'aurais déjà du savoir, ce que je découvre seulement. Il dit que je suis parent désormais, que, s'il le faut, sans une once d'hésitation, je mourrai pour elle. Il dit que, pour elle, j'inventerai des vies sur Uranus, Pluton ou Jupiter, je ferai naitre des arbres-cerfs, fabriquerai des escargots polaires, dessinerai des palais des glaces, imaginerai des milliers et des milliers de mensonges merveilleux. Pour elle je passerai mes nuits à remplir des feuilles de mon écritures, pour qu'elle ne m'oublie pas, pour que je sois à ses côtés chaque jour, même loin. Pour elle, sans l'ombre d'un doute, je me transformerai en faiseur d'étoiles.
« Une maison sans fleurs, c’est une maison sans vie ».
Tu m'as appris une leçon essentielle aujourd'hui. Je croyais bien faire, mais c'est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez sois. On croit qu'il se trouve dans l'exotisme de paysages différents m, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n'est pas toujours vrai, n'est ce pas ? Parfois, le bonheur, c'est juste d'être assis sur une butte tous les trois.
Tu m’as appris une leçon essentielle aujourd’hui. Je croyais bien faire, mais c’est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu’il se trouve dans l’exotisme de paysages différents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n’est pas toujours vrai, n’est-ce pas? Parfois, le bonheur, c’est juste d’être assis sur une butte tous les trois.
C'était ça, être parent. Ne plus avoir le droit de faillir. Ne plus avoir le droit de disparaître. Jamais. Craindre pour sa vie, pour la première fois peut-être. Vivre pour autre chose que soi, pour quelque chose de grand, d'immense qui nous dépassera toujours. Qui nous illuminera toujours.