La Faiseuse d'étoiles

Ce roman, sorti en juin 2023, nous plonge dans une histoire poignante et émotionnelle. L'histoire tourne autour d'Arthur, un jeune garçon dont la mère est gravement malade et condamnée. Les premières pages du livre nous plongent dans une réalité difficile à accepter. L'auteure, avec une plume chargée d'émotion et de sensibilité, nous fait vivre les émotions d'Arthur de manière authentique.

Mais voilà où ça devient compliqué pour moi. La mère d'Arthur, plutôt que de lui révéler la triste vérité, choisit de lui raconter un mensonge réconfortant : elle prétend partir en mission secrète sur Uranus. Ce mensonge devient le fil conducteur de l'histoire, masquant la dure réalité de sa situation. C'est là que mon dilemme commence.

D'un côté, le roman nous emmène dans un monde d'imagination et de rêve, rappelant le "Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry, avec toute la créativité et l'innocence de l'enfance. D'un autre côté, je me demande si ce masquage de la réalité ne rend pas la perte encore plus difficile à accepter, pour Arthur comme pour nous en tant que lecteurs. L'enfance d'Arthur, bâtie sur un château de cartes, est vouée à s'effondrer, ce qui est inévitable. L'innocence de l'enfant peut sembler fragile face à cette réalité masquée.

"La Faiseuse d'Étoiles" est un roman puissant qui nous confronte à la complexité des émotions humaines et à la manière dont nous utilisons l'imagination pour faire face à la réalité. C'est une lecture qui m'a profondément perturbé, m'amenant à réfléchir sur la signification de l'innocence et de l'illusion dans le processus de deuil. Il offre une réflexion profonde sur la façon dont nous faisons face à la réalité difficile, en utilisant l'imagination comme bouclier émotionnel.

Je ne connaissais pas cette auteure, je n'avais jamais lu d'histoire d'elle et je ne sais pas si j'en lirai une autre.

Je ne sais pas si c'est parce que je lis très vite ou si l'auteure n'a pas réussi, selon moi, à bien faire ressentir des émotions envers le personnage principal. C'est un petit garçon qui, au début du roman, a 5 ans et qui, à la fin, en a 28-29 ans et devient un jeune papa.

C'est un roman qu'on peut lire d'une traite (je l'ai lu en moins de 2h et demi). C'est un roman court, avec des phrases et des mots très simples.

Mais il manquait quelque chose. D'abord, le garçon, Arthur, est insupportable. Au début, je pouvais comprendre sa tristesse. En tant que lecteurs, nous apprenons à le connaître ainsi que ses parents (un père touchant et une mère sensible, aimante de la nature), mais petit à petit, après le drame, Arthur devient horrible envers son père, ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment, le traite mal et le laisse de côté.

Un autre point négatif du roman est que, au début, le héros, âgé de 5 ans, ne parle pas comme un enfant de cet âge devrait le faire. Parfois, il a des conversations dignes d'un adolescent et utilise des mots, des termes qu'un enfant de 5 ans ne pourrait pas connaître.

Le personnage qui m'a le plus peiné (bien évidemment, il y a la mère qui n'a rien demandé à personne et qui tombe malade) est le père. Après la disparition de sa femme, il essaie d'éduquer leur fils, de le faire grandir, mais celui-ci le rejette sans cesse, ne veut pas lui parler, ne le respecte pas et le traite de menteur. Cette partie de l'histoire m'a énormément énervé.

Je suis partagé sur ce livre.
C'est bien écrit, c'est doux, touchant.
Mais c'est aussi enfantin et triste. J'avais la gorge nouée à la fin du livre... 🥺
Alors ce n'est que mon opinion mais peut être que je ne m'attendais pas à ce que ce soit si triste du début à la fin et que je n'avais pas forcément envie de lire ça. Il faut dire que j'ai choisi un Mélissa DaCosta sans lire la quatrième de couverture. Je sais que j'aime, que c'est léger et pour un 1er audiolib j'en avais besoin.

J'aime le fait que l'enfant de ce livre ne soit pas un enfant parfait, compréhensif, idéalisé... il a son caractère, ses incompréhensions, ses maladresses et ça accentue le réalisme.
Mais je n'aime pas qu'on lise l'histoire de son point de vue, du point de vue d'un enfant. Ça retire toutes les perceptions de l'adulte, ses réflexions...

En soi ça reste un très bon livre avec une fin un peu à la "PS : I love You" (un de mes films préféré) . Et c'est une ode à l'amour maternel &#xNaN mais il faut être dans une bonne phase de sa vie parce qu'il déstabilise.