La Faiseuse d'étoiles

C'est une belle histoire, très touchante et très poétique, mais ...

J'avoue ne pas avoir adhéré à ce mensonge qui m'a beaucoup perturbée.
L'intention est belle mais elle est passée, à mes yeux, comme une trahison et non de l'amour pour un enfant.

Il faut savoir respecter un enfant.
Les choses, même graves, peuvent être expliquées autrement que par des mensonges et des images farfelues aussi poétiques soient-elles.

J'ai parfaitement compris la souffrance d'Arthur adulte.
Il s'en était pris plein les yeux et n'a découvert la vérité qu'à 14 ans, et par inadvertance en plus.
Les beaux souvenirs restent en mémoire, les mensonges viennent tout saccager et faire perdre confiance. On ne peut pas se construire sur de telles bases.

Je reconnais l'imagination sans limite et très fertile de l'auteure, et je trouve impressionnant tout ce qu'elle peut concevoir.

J'aime la plume de Mélissa, mais pas ce genre d'histoire.
J'ai vraiment été marquée par ce récit, mais cela ne m'empêchera pas de continuer à lire les romans de Mélissa.

Tout ceci n'est que mon profond ressenti, n'hésitez pas à découvrir ce roman, il a reçu de nombreux avis positifs.

En lisant les chroniques de ce roman, je m'attendais vraiment à ressentir un panel d'émotions. Beaucoup ont pleuré avec cette histoire, pas moi. Je dois même avouer que je vais légèrement aller à l'encontre des avis dithyrambiques.

Je ne vais pas faire de résumé détaillé, parce que c'est un récit assez court. Mais disons que c'est une histoire dramatique.

Le problème, et c'est bien de là que découle mon sentiment mitigé, c'est que l'on raconte des histoires à un petit garçon, pour broder une vérité. La maman déborde d'imagination, use de métaphore pour ne pas dire les termes, employer les bons mots. En fait, toute la famille ment et clairement, je ne suis pas du tout adepte de ce genre de pratique, je n'ai pas été éduquée de cette manière. Pensez-vous que les personnes souffrent moins, ont moins de traumatismes en faisant ce choix ? Je ne pense pas mais c'est mon avis personnel. Qui y'a t'il de pire que de ne pas savoir et de d'être senti berné par ses parents, par les gens qu'on aime le plus ? Personnellement, je considère cela comme une trahison et il me semble difficile de se construire sainement, et sans traumatisme après ça. D'ailleurs, on le ressent dans le présent d'Arthur, qui est adulte.

Cela me rappelle un livre « À demain, Lou » qui démontre parfaitement qu'il n'y a rien de pire que les non dits pour empêcher quelqu'un de faire son deuil, pour avancer, et pour se construire correctement.

De ce fait, cela m'a gêné, je n'ai pas compris ce choix. La partie imagination est assez longue et prends beaucoup de place dans le récit. le début est gentillet, c'est mignon mais ça a fini par me désintéresser. L'histoire met du temps à se mettre en place et c'est dépassé la moitié du livre, aux 80 dernières pages, que je suis entrée pleinement dedans, que j'ai apprécié ma lecture et que j'ai ressenti de l'émotion, parce que j'ai un coeur et que c'est malgré tout touchant.

J'aime toujours la plume de Mélissa Da Costa mais effectivement, les deux dernières parutions ne m'ont pas forcément convaincu. Pour autant je resterai fidèle à l'auteure.
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J'ai beaucoup aimé ce livre et son suspense. Nous suivons l'histoire d'un jeune garçon à la maman qui raconte beaucoup d'histoires imaginaires et difficiles à croire, en particulier son voyage sur Vénus à venir. le ménage ne parle que de cela, les attitudes ont changé, c'est une mission spéciale secrète, maman a été choisi pour réaliser ce voyage et partir dans la galaxie. du moins, c'est ce que la moitié du livre nous laisse croire. C'est alors que la vérité éclate, l'écrivaine nous fait revivre un des anniversaires du petit garcon dont la tante, soeur de sa mère, vient de perdre son chien, et la lucidité surgit enfin. Pendant la fin de ces jours, sa mère avait soigneusement préparé une centaines de lettres jusqu'à son bac, avant de partir pour un voyage sans retour. Ce livre m'a beaucoup touché.

Viens, donne moi la main je t'emmène sur Uranus. Là où les escargots de glace existent et les arbres à musique chantent. Laisse moi te comter l'histoire de cette merveilleuse planète, de mes mains je vais te dessiner les merveilles que regorge l'univers. Arthur, laisse moi te serrer dans mes bras, laisse moi te dire comme je suis navrée d'avoir moyennement aimé l'histoire de ta maman. Mon avis change de tous ceux que j'ai lus, ou les avis sont tous unanimes maos je pense que tu comprendras pourquoi. Je n'ai rien à dire, l'émotion est source des larmes qui ont parfois coulé sur mes joues.. Parce que, mon coeur de maman s'imagine mais aussi mon coeur d'enfant, tu t'imagines dans les deux sens sans problème et ça te brise le coeur. J'ai beaucoup aimé cette description de ce monde incroyable, mais voilà, tant de mensonge... Trop de mensonge, des mensonges qui durent beaucoup trop longtemps et qui ne correspondent pas avec ma vision que j'ai en tant que mère ou en tant qu'enfant. J'ai compris aisément la colère, mais je l'avoue, j'ai dû mal à imaginer qu'une mère puisse mentir ainsi à son enfant, mais je me trompe peut-être ? Je ne vais pas te raconter mon histoire, mais sache que pour moi, la vérité est nécessaire. Ta mère avait un réel don pour imaginer, raconter des histoires extraordinaires. Je dois tout de même souligner que même si c'était pour moi une lecture en demi teinte je suis ravie d'avoir contribué à un don pour Unicef. Bien à toi Arthur, j'espère de tout coeur qu'aujourd'hui tu te sens apaisé. DouceurPlume.
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Il ne me manquait plus que ce roman pour avoir lu toute la plume de Melissa Da costa.

C'est avant tout une belle déclaration à l'enfance et un beau geste de solidarité aussi.

Je ne saurais pas dire si j'ai aimé ou non le roman. Je pense qu'il toucherais peut-être plus des personnes ayant déjà eu des enfants, mais pourtant il m'a ému. Emu parce que ce regard d'enfant porte le récit. La découverte de la réalité, on la prend comme un coup de poing (même si en tant qu'adulte on s'en doute). La vraie réussite de la plume tient dans les questions naïves de l'enfant, l'imagination débordante. Toute la déclinaison autour d'Uranus et d'une mythologie imaginaire donne envie de rêver.

J'ai trouvé que le basculement entre passé et présent rend la fin du roman un peu confus. C'est peut être ce qui m'a moins plus.

C'est tout de même une jolie fable mais qui ne m'a pas totalement emporté.

Bon et bien contrairement à 99% d'entre vous je n'ai pas sorti les mouchoirs.

Alors oui l'histoire est belle, la morale est légitime pourtant le côté « irréel » de la situation ne m'a pas transportée.

Déjà, j'ai été gênée par le fait que ce soit Arthur qui conte l'histoire car il est absolument impossible qu'il ait tous ces souvenirs d'enfance. On se demande aussi parfois si c'est l'adulte ou l'enfant qui parle.

Ensuite, c'est joli et poétique mais bon clairement les 100 premières pages il ne se passe absolument rien!
Ce sont des lignes et des lignes de descriptions d'un monde totalement imaginaire ! Dans le cadre familial ou peut-être un livre illustré pourquoi pas mais pour un roman?

Cependant je note justement l'imaginaire sans fin de l'auteure et je suis très admirative de ce qui peut jaillir de son esprit.

Vous l'aurez compris ce n'est pas le coup de coeur pour ma part. Je n'ai pas réussi à me laisser transporter dans les étoiles via ce mensonge beaucoup trop irrationnel, allez y lapidez-moi !!!

Lecture très touchante, signée Melissa Da Costa. J'ai adoré l'univers créé par la maman, pour son petit garçon, afin de le sauver de la vérité laide, difficile et pourtant inévitable.
MAIS, alors que j'avais reçus pleins de messages me prévenant de sortir les mouchoirs... Je n'ai pas vraiment été émue.
Il m'a manqué le point de vu d'arthur adulte. On passe à peine quelques pages dessus alors que l'histoire d'Uranus et d'Arthur enfant occupe tout le reste.
Ce livre ne fait que 180 pages et il m'a parfois semblé très long.
Alors oui, bonne lecture car l'imagination de Melissa Da Costa n'est plus à prouvée.
Mais petite déception tout de même.

Un retour mitigé…
J'ai été émue par cette lecture, j'ai versé ma petite larme comme beaucoup mais je n'ai pas du tout compris le choix fait par ces parents.
J'ai trouvé ça assez malsain finalement et ça m'a sorti un peu de ma lecture et des sentiments que je pouvais éprouver pour ce petit bonhomme.
Mais je continuerai ma découverte de cette autrice dont je n'ai finalement lu que deux romans.

Bon j'avoue que le début m'a un peu agacée: l'écriture était trop simple et les histoires racontées étaient très farfelues - ce sont des histoires destinées à un enfant qui étaient un peu lourdes à lire.

La fin a un peu rattrapé le livre, le sujet est forcément touchant - quand il devient réel. Bref je n'en attendais pas grand chose mais c'est ce que le livre me laisse à la fin...

Pour le moment le roman que j'ai le moins aimé de cette auteure. Certes il y a une terrible histoire derrière, triste , mais à mon sens trop de métaphores pas de surprises.
L'écriture est cependant belle et il se mit bien mais je suis restée sur ma faim