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4,04

sur 2736 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le bout du monde existe. Il est la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région des Catlins.
C'est là que se réfugie une jeune française appelée Flore. Elle fuit...
Elle fuit la France, elle fuit Paris mais surtout, elle fuit son ancienne vie passée aux côtés de son mari Paul.

Elle débarque chez Autumn et sa fille Milly qui gèrent le camping "Mutunga o te ao", C'est du maori et cela veut dire le bout du monde.

C'est une très belle histoire que nous offre Mélissa Da Costa.
On y retrouve bien sa patte.
Ce besoin de partir, de fuir sa vie d'avant comme dans Tout le bleu du ciel à la rencontre de paysages somptueux, de personnes étonnantes et attachantes mais aussi à la recherche d'une vie plus simple et plus saine.
Le personnage de Flore, tourmenté, fragile, en proie à un comportement décadent, comme dans La doublure.

Mais, c'est aussi, un roman qui dépayse et qui rapproche de la nature sauvage et merveilleuse. Plus d'une fois, j'ai cherché des photos des Catlins sur Internet pour me sentir en pleine immersion sur le territoire côtier des otaries, des manchots, des dauphins..

Sans en dire trop, j'ai également beaucoup aimé l'évolution pleine de délicatesse des relations entre ces trois femmes du bout du monde.

"Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres. C'est ce que font les femmes du bout du monde."
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Avec ce roman, Mélissa Da Costa nous emmène en Nouvelle-Zélande, au sud de l'île du Sud, découvrir et suivre le parcours de 3 femmes.

Autumn et Milly, sa fille de 23 ans, s'occupent d'un camping. Flore, une Française de 27 ans, qui a tout quitté en France, se présente pour travailler chez elles, 4 heures de travail contre le gite et le couvert. Flore est torturée. On comprendra au fil des pages pourquoi elle a quitté son pays. Il faut parfois partir au bout du monde pour mourir et renaître.

Le bout du monde... c'est la Nouvelle-Zélande. Ce coin perdu du sud de l'île est un personnage à part entière. Sa faune, sa flore, son climat. On y est. Ça tombe bien, c'est un pays que je rêve de découvrir.

Ce roman est rempli de sororité, de tendresse, de bienveillance. le cidre chaud aux épices qui réconforte. Les légendes maoris qui enchantent. Tout ceci est charmant.
Mais, et oui, il y a un mais, j'ai parfois eu l'impression de faire du sur place, ce qui est peut-être voulu par l'autrice, et de m'ennuyer. J'ai trouvé par moment l'histoire un peu fade et longue, manquant de rythme et d'action.

Je suis donc partagée sur ce roman. Les descriptions des paysages, de la faune, de la flore et les incursions dans la culture maorie sont intéressantes, mais à mon goût, l'histoire manque d'allant.
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Flore a quitté Paris du jour au lendemain, son mari, son travail, sa famille, pour s'exiler en Nouvelle Zélande, à l'autre bout du monde. Elle va travailler au camping d'Autumn et de sa fille Milly pour tenter d'oublier son passé. En compagnie de la jeune femme qui lui fait découvrir les merveilles de la nature sauvage, Flore va t'elle accepter de se pardonner d'avoir autant fait souffrir son mari ? Portée par les légendes ancestrales maories, la jeune française va t'elle pouvoir faire le silence en elle ? Elle va découvrir la tendresse de Milly et se redécouvrir elle-même complètement différente de la Flore qu'elle était en France. Parallèlement, Milly acceptera t'elle de se donner une chance de s'éloigner et de se réaliser professionnellement ?

J'ai découvert avec plaisir ce roman de Melissa da Costa dont j'ai fait connaissance il y a quelques années avec son premier roman, Tout le bleu du ciel. le dépaysement ici est total, l'action se situe en Nouvelle Zélande et bien que ne connaissant pas du tout ce pays, j'ai trouvé ce roman vraiment bien documenté et très exotique, il est très original. J'ai beaucoup aimé les descriptions de la nature de ce pays, des animaux et de la flore, ça fait vraiment rêver.
J'ai été touchée dès le début par l'histoire de Flore à qui je me suis très vite attachée. Les chapitres se lisent avec plaisir et facilité, on a envie de passer du temps en compagnie de ces trois femmes qui vont devenir de plus en plus proches au fil de l'histoire.
Alors que le comportement passé de Flore pourrait être qualifié de choquant et prêter aux jugements, l'auteur fait en sorte de ne pas susciter le jugement de ses lecteurs, au contraire on vit aux côtés de Flore et on éprouve de l'empathie et de la sympathie pour elle. C'est une belle leçon sur l'importance de la liberté propre à chacun.
Je ne m'attendais pas à un tel roman avec ce livre mais j'ai été très agréablement surprise et j'ai éprouvé des émotions fortes comme lors de la lecture de Tout le bleu du ciel que j'avais moins ressenties avec certains des romans de Melissa da Costa postérieurs.
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j'attendais beaucoup de ce nouveau roman. Et c'est plutôt réussi pour ma part. J'ai savouré les 384 pages en compagnie de Flore, Milly et Autumn. Mutunga O te ao est un cadre magique de nature et d'écologie en Nouvelle-Zélande où Mélissa Da Costa envoûte le lecteur par la façon dont elle décrit les lieux. Dans ce camping tenu par mère (Autumn) et fille (Milly), nous allons vivre des émotions fortes avec Flore, jeune parisienne. Les femmes du bout du monde, c'est un roman mélangeant trois vies qui se lient subtilement. J'ai été touchée par Flore et par son histoire. Un passé pas si lointain houleux ou l'amour devient destructeur jusqu'à s'oublier et s'effacer, les fautes, les silences et ensuite se pardonner. Milly est le personnage adorable qui rêve de découvertes et se cherche dans les silences.  Cette fille de la mer vous racontera les merveilleuses légendes maories et vous transportera avec elle vers de superbes horizons. Autumn est un personnage tout aussi fort par son vécu et ce changement qui s'opère en elle. Autour de ces femmes, gravite des personnages secondaires tout aussi intéressants. J'ai aimé découvrir ces trois femmes fortes, courageuses et inspirantes. J'ai été transportée et émue du début à la fin où nous découvrons comment trois femmes si différentes parviennent à se soigner et se trouver ensembles.
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Flore, parisienne de 27 ans, arrive toute "cabossée" au bout du monde. Ce bout du monde est un camping à l'extrême sud de la Nouvelle Zélande, géré par deux femmes, Autumn et Milly, mère et fille.
En dehors du haka et des All blacks, je ne connaissais rien de la Nouvelle Zélande et c'est ce que j'aime dans la lecture : découvrir et apprendre en me distrayant. Mélissa Da Costa m'a fait voyager, m'a donné envie de cidre chaud, m'a bercée de mythes maoris, m'a transportée dans les grands espaces au contact de la nature, des animaux, de l'océan.
C'est un roman tout en atmosphère, un moment passé avec ces trois femmes courageuses, faites de douceur et de force, un très bon moment, un moment de douceur, de liberté et de solidarité.
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Après avoir adoré Tout le bleu de ciel et Les lendemains, j'ai été déçue par Je revenais des autres.
Je me laisse donc tentée par Les femmes du bout du monde, qui est un roman écrit après ses succès médiatiques (les autres ayant été écrit tous avant l'explosion de tout le bleu du ciel).

L'autrice donne encore la parole à des femmes fortes, touchantes qui rêvent de liberté et de rédemption, et tout cela dans un pays de rêve La Nouvelle Zélande.
On y retrouve la plume sensible, au coeur des émotions sans avoir des héroïnes parfaites mais avec leurs failles, leurs erreurs d'épouse, de mère.

Au-delà de ses personnages, Mélissa nous dépayse totalement en nous emmenant au bout du monde en Nouvelle Zélande. On vivra ainsi avec ces héroïnes au milieu d'une terre qu'elles tentent de sauvegarder; on y apprend les légendes maories, les moeurs encore actuels et la difficulté pour les différents peuples de vivre ensemble.
La nature prend une grande place, c'est elle qui va d'ailleurs amener les protagonistes à se libérer de leurs entrailles.

Très beau voyage qui nous incite à visiter ce magnifique pays mais surtout à profiter de cette nature et de la préserver.
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Comme toujours avec Melissa Da Costa, il est impossible de ne pas s'attacher à ses personnages. Ici, Flore, hantée par son passé, autosabotant son présent, vient chercher un futur plus serein à des milliers de kilomètres de chez elle. Auprès d'elle, Milly une nageuse au grand coeur et Autumn, une mère louve très protectrice. Ensemble, elles trouvent un nouvel équilibre et apprennent à laisser le passé derrière elles. Dès les premières pages, les paysages bruts et sauvages nous entourent. Grâce aux magnifiques descriptions très immersives, j'ai senti le vent, la pluie et le soleil sur ma peau, j'ai arpenté avec avidité cette nature luxuriante aux côtés de ces trois femmes pour découvrir leurs blessures et leurs rêves cachés. Bercée par les contes et légendes maories, j'ai aimé en apprendre plus sur cette culture et constater leur profond respect de l'environnement. C'est un roman sur le pardon et la reconstruction dans lequel écologie et humanité sont omniprésentes. Avec elles, j'ai voyagé, j'ai rêvé, j'ai ri et j'ai eu le coeur serré de devoir les quitter. Bien sûr après avoir refermé ce livre, j'ai consulté les billets à destination de la Nouvelle Zélande pour partir moi aussi à l'autre bout du monde...
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Tout quitter pour partir loin afin de fuir : est-ce une pulsion qui réside en chacun d'entre nous et qui peut se réveiller au détour d'un événement déclencheur ?
En tout cas, pour Flore, une jeune Française, c'est la seule solution, non seulement pour fuir, mais aussi se fuir. Et quand elle apprend à connaître Milly, la fille d'Autumn chez qui elle a trouvé un travail, elle envisage de remonter la pente de son désespoir, pour devenir le soutien dont la jeune femme a besoin. En effet, Milly se révèle être candide et forte à la fois, et elle lui ouvre son coeur de façon inattendue, mais elle peine à trouver sa place.
L'auteure profite de cette histoire pour nous faire découvrir les Maoris de Nouvelle-Zélande ainsi que ses paysages traversés par l'immensité et les mammifères marins de ce bout du monde du Pacifique Sud. Les personnages évoluent ensemble, le trio s'apprivoise tout au long du livre. Des étapes sont franchies pour permettre une reconstruction ou une construction dans le cas de Milly.

Une belle et riche histoire
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Autumn et sa fille Milly vivent au bout du monde, en Nouvelle Zélande où elles exploitent un terrain de camping au bord de la mer, depuis la disparition de Dan. Elles ne rechignent devant aucune tâche, même les plus ingrates.
Arrive Flore, avec son passé incertain, son mariage malheureux avec Paul, fils de bonne famille.
Très vite le trio va trouver un équilibre.
Bon c'est vrai c'est un peu cliché: les femmes courageuses, les autochtones et leurs drôles de coutumes, les touristes irrespectueux, la nature magnifique qu'il faut respecter etc...
Mais vraiment c'est une lecture qui fait du bien et par les temps qui courent, j'apprécie!
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Je n'ai pas été conquise par ce nouveau roman... Trop de longueurs et je n'ai retrouvé la plume de cette auteure vénérée qu'aux 100 dernières pages. Une déception pour moi... Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages comme dans ses précédents romans et il m'a manqué de belles émotions...
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