Trois femmes, trois histoires, trois destins.
La Française Flore, fuit sa vie conjugale et parisienne, en se réfugiant au vrai bout du monde pour les humains, en Nouvelle-Zélande, sur l'île des Catlins, elle s'installe frugalement chez Autumn et sa fille Milly qui tiennent un camping dans la baie de Curio.
La rencontre est réservée, purement informelle, Flore devra travailler des demi-journées en contrepartie du gîte et du couvert. Et c'est ainsi que démarre une vie à trois, où chacune va réparer son coeur brisé, loin de tout, mais proche de la nature et en communion avec elle.
Le rythme est lent, mais doux et empli de bienveillance. La plume de
Mélissa Da Costa que j'ai découverte dans «
Tout le bleu du ciel » est toujours aussi fluide et simple, mais elle s'étire parfois en longueur inutile, au point que je me suis demandé si j'allais enfin connaître la raison de la séparation de Flore avec son conjoint, alors que les conséquences étaient lourdes.
Cette lecture était agréable dans l'évolution des relations qui s'instaurent petit à petit entre Flore, Milly et Autumn. J'ai surtout apprécié les passages où la nature se déploie, ceux où l'autrice nous en fait de superbes descriptions visuelles. Beaucoup d'évènements naturels nous sont inconnus ici en Europe, et ça m'a évidemment plu d'y assister.
En revanche, les personnages ne sont pas très attachants, il y a quelque chose de froid, réservé, en chacune d'elle, qui m'a empêchée de les apprécier pleinement, sauf peut-être Milly.
Roman agréable, mais loin d'être fascinant.