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4,04

sur 2726 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Flore, jeune femme parisienne, arrive après un très long voyage, dans un camping des Catlins en Nouvelle Zélande en face de l'océan Austral.
Le camping est géré par Autumn et sa fille Milly qui acceptent la jeune dame comme aide aux travaux journaliers. Leur quotidien est difficile sous un climat assez rude. Elles vivent dans des conditions assez spartiates.
Dans un état pitoyable après un mariage raté, Flore est là pour arriver à se reconstruire.
Non loin, habitent Anaru et son fils Kai, tous deux Maoris.
Ils ont accepté les deux dames installées là-bas depuis très longtemps mais attention pas question de mariage entre les Maoris et les Blancs appelés Kiwis.
Petit à petit, Flore s'intègre à ce petit monde.
La nature avec les phoques, les otaries, les manchots aux yeux jaunes qui ont tant de difficultés à se reproduire, les dauphins d'Hector que les touristes doivent absolument respecter, les traditions maories racontées sont intéressantes à connaître, à lire mais c'est toutefois long car une trame de roman existe et a besoin d'évoluer plus vite.
Ce n'est qu'à la page 294, que les faits précis qui ont amené Flore à partir si loin sont connus.
Le noeud de ce mariage raté se démêle enfin. Il avait pourtant si bien commencé.
Dommage que ça arrive si tard et d'un coup, à la page 294, alors que le roman en compte 379.
On peut comprendre que Flore devait prendre la distance nécessaire pour voir clair dans cette histoire.
Néanmoins, malgré la beauté des tableaux de nature, de la vie au camping, le récit a entraîné des longueurs qui m'ont ennuyée à certains moments.
Petite déception pour moi.

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J'ai lu d'autres romans de cette autrice. Elle a une belle plume et je pense que ses livres sont assez faciles à lire, mais malheureusement j'ai terminé le livre avec un avis mitigé. Dans ce récit on suit l'histoire de trois femmes au bout du monde avec leurs problèmes et qui vont devoir s'apprivoiser et apprendre à se connaitre. L'histoire était peut-être géniale, mais il me manquait quelque chose pour me tenir en haleine. J'ai trouvé très difficile de m'attacher au personnage de Flore et à son histoire personnelle et trop de longueurs ont fait que je me suis ennuyée par moment. Ce que j'aime le plus dans ce livre sont les descriptions des paysages merveilleux qui donnent envie de découvrir la Nouvelle Zélande.
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Trois femmes, trois histoires, trois destins.

La Française Flore, fuit sa vie conjugale et parisienne, en se réfugiant au vrai bout du monde pour les humains, en Nouvelle-Zélande, sur l'île des Catlins, elle s'installe frugalement chez Autumn et sa fille Milly qui tiennent un camping dans la baie de Curio.

La rencontre est réservée, purement informelle, Flore devra travailler des demi-journées en contrepartie du gîte et du couvert. Et c'est ainsi que démarre une vie à trois, où chacune va réparer son coeur brisé, loin de tout, mais proche de la nature et en communion avec elle.

Le rythme est lent, mais doux et empli de bienveillance. La plume de Mélissa Da Costa que j'ai découverte dans « Tout le bleu du ciel » est toujours aussi fluide et simple, mais elle s'étire parfois en longueur inutile, au point que je me suis demandé si j'allais enfin connaître la raison de la séparation de Flore avec son conjoint, alors que les conséquences étaient lourdes.

Cette lecture était agréable dans l'évolution des relations qui s'instaurent petit à petit entre Flore, Milly et Autumn. J'ai surtout apprécié les passages où la nature se déploie, ceux où l'autrice nous en fait de superbes descriptions visuelles. Beaucoup d'évènements naturels nous sont inconnus ici en Europe, et ça m'a évidemment plu d'y assister.

En revanche, les personnages ne sont pas très attachants, il y a quelque chose de froid, réservé, en chacune d'elle, qui m'a empêchée de les apprécier pleinement, sauf peut-être Milly.

Roman agréable, mais loin d'être fascinant.
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Bon, bon, bon... Melissa Da Costa nous a déjà fait beaucoup mais beaucoup mieux dans l'originalité. Celui-ci est bien en-dessous de ses autres romans qui m'ont emmenée dans le tourbillon des émotions.
J'avoue que j'arrive à saturation avec la Nouvelle-Zélande et ses Maoris... quand on suit Sarah Lark, on peut dire qu'on connaît les indigènes et leurs coutumes sur le bout des doigts. Mais bref, on n'est pas dans le scoop et j'attendais certainement plus qu'avec son avant dernier comme La doublure qui je trouve était au top de la subtilité. Mais non... rien de transcendant, du prévisible et peu d'émotions ont surgi à mon humble avis.
On verra le prochain hein... Next !!
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Une jeune femme parisienne en quête de rédemption débarque en Nouvelle Zélande, dans un camping tenu par deux femmes courageuses (la mère et la fille).
Dans ces paysages magnifiques, par une météo souvent violente, ces trois femmes vont développer des relations particulières, vont s'aider mutuellement à évoluer, à se réconcilier avec elles-mêmes.

J'ai (comme toujours) aimé le style de Mélissa Da Costa, son écriture fluide, légère, très agréable à lire. J'ai aimé également l'évolution des personnages, leurs interactions, l'analyse psychologique qu'en propose l'auteure.

Toutefois, pour moi, le roman est un peu trop long, et aurait gagné à être un peu plus condensé.
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Flore échoue en Nouvelle-Zélande, au camping du "bout du monde". En fuyant Paris et son futur ex-mari, Paul, elle découvre une région isolée où les otaries, phoques et manchots évoluent au milieu des plages volcaniques et des emplacements de backpackers. Flore rencontre Autumn et sa fille Milly, gérantes du camping, esseulées elles aussi depuis le décès de Dan. Malgré leurs différences profondes, les trois femmes nouent des liens profonds et se découvrent finalement quelques similitudes.

J'avais adoré Tout le bleu du ciel et La faiseuse d'étoiles. Ici, Melissa Da Costa nous entraîne dans un autre univers, bien plus éloigné du mien (et pas que géographiquement). Elle aborde des thèmes difficiles : isolement, perte de repères, départs des hommes qui comptent, séparation, amours déçues, rancoeurs et rédemption. Je me suis rapidement attachée à Flore, dont le passé m'a longtemps intriguée : sa fuite, sa culpabilité, sa détresse m'ont interrogée puis touchée, mais sans m'émouvoir profondément. Idem pour Autumn et Milly : leurs histoires et leurs personnalités ont capté mon attention, mais en me laissant "à distance".
L'autrice intègre dans le récit une dimension écologiste : préservation des animaux et sauvegarde des territoires sauvages, protection des océans (Sea Shepherd). Comme ces thèmes m'intéressent, les passages abordant ces sujets m'ont particulièrement interpellée. Mélissa Da Costa réussit en quelques mots à pointer les insuffisances, les erreurs et l'impuissance face à la bêtise humaines vis-à-vis du règne animal.

Le style de Mélissa Da Costa est toujours aussi fluide et prenant, mais je l'ai trouvé moins émouvant que dans "Tout le bleu du ciel" et moins poétique que "La faiseuse d'étoiles" (les thèmes étant moins tragiques). J'ai passé un agréable moment auprès de Flore, Autumn et Milly, mais il m'a manqué ce petit "truc en plus", qui avait touché ma sensibilité. Aussi, j'ai trouvé quelques longueurs dans le déroulement de la narration (presque une centaine de pages de trop à mon sens...). Ceci explique mon avis (et ma note) mitigée : peut-être en attendais-je trop ?
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Flore quitte Paris pour le fin fond de la Nouvelle Zélande. Elle arrive au camping de Milly et d'Autumn.
Flore travaille pour elles, les deux femmes ont bien vu qu'elle cherche à s'épuiser mais elles ont l'habitude de ces personnes qui viennent et partent.
Flore ne parle pas de son passé. Ces trois femmes vont finir par s'apprivoiser et devenir de vraies amies.
Flore qui n'a qu'un visa temporaire ne souhaite plus partir.
Un roman qui se lit, mais qui n'est pas envoûtant et qui m'a ennuyé quelques fois.
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J'ai adoré Tout le bleu du ciel et les Lendemains, mais je n'ai pas retrouvé dans Les femmes du bout du monde la magie de ces deux premiers titres.

Trois femmes. Trois blessures. Autumn et Milly, une mère et sa fille, qui gèrent un camping en Nouvelle Zélande, et la mort du mari/père. Flore, qui s'exile là car elle ne supporte plus sa vie ni son mariage.

Peu à peu, elles s'apprivoisent. Peu à peu, elles se découvrent. Peu à peu, elles s'expriment. Des sentiments naissent, des résolutions se prennent. Dans cet endroit aride loin de tout, leur vie va prendre un tournant…

***

Des vies brisées, des légendes maoris, la nature sauvage. C'est ce que nous offre Mélissa Da Costa ici. Quelques retours en arrière, pour mieux comprendre chacune. La nature est à l'honneur ici, la communion avec la mer, avec les éléments. La protection de la faune, ces plages remplies de déchets à nettoyer. C'est un thème qui me parle beaucoup.

Pourtant, je n'ai pas été émue avec ce roman. Je n'ai pas été touchée, profondément, comme ce fut le cas pour Tout le bleu du ciel. Je l'ai lu facilement certes, la plume reste belle, mais il m'a manqué quelque chose. J'ai eu comme l'impression en le lisant d'être « à côté », de ne pas entrer dans l'histoire.

C'est dommage...

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Un nouveau Melissa Da Costa c'est toujours un événement. Je ne m'attendais pas à un nouveau roman aussi vite après La doublure. Et je suis au regret de dire que c'est un rendez vous manqué.

La plume de l'autrice est toujours aussi entraînante et visuelle. On se croit vraiment en Nouvelle-Zélande, on voit les manchots et les otaries. Et je dois même avoue que j'aimerais beaucoup voir cette heure bleue de mes propres yeux. Sa plume est indéniablement une de ses plus grandes forces. Elle emporte, même quand on est sceptique.

Et j'en ressors sceptique de cette lecture. Les personnages ne m'ont pas autant transportés que ceux des précédents romans. Je n'ai pas eu l'alchimie, la petite étincelle qui aurait pu me permettre de m'y attacher. Il y a eu un blocage que je ne saurais expliquer. La relation entre Flore et Milly m'a paru peu crédible. . Même Autumn,, pourtant touchante et intéressante ne m'a pas transcendé. Est-ce que cela vient du fait qu'en ayant lu tous les romans, je ne peux m'empêcher de les comparer? Peut-être.

J'ai eu aussi un peu de mal avec le développement de l'histoire. J'ai eu l'impression de faire du sur place pendant les trois quarts du roman. Après, je pense que c'est un peu le but de ce récit. de se poser, de prendre le temps. L'autrice insiste suffisamment sur les descriptions des paysages et sur le 'bout du monde"; le temps "hors du temps".

Malgré toute la magie de la Nouvelle Zélande, je n'ai pas accroché à ce roman. Mais comme plusieurs lecteurs, je reste fidèle à l'autrice qui a su me transporter de nombreuses fois.
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C'est mon premier livre de Mélissa Da Costa. Prix Babelio Littérature française 2023, parmi les meilleures ventes de l'année, j'étais intriguée. Mon ressenti est plutôt positif, puisque je l'ai lu d'une traite. Cependant, le style m'a semblé souvent redondant et il y a beaucoup de descriptions de paysages et d'animaux de ce bout du monde de Nouvelle-Zélande qui à mon avis n'apportent rien par rapport à ce qu'on peut lire dans un magazine sur les voyages. C'est typiquement le genre de bouquin qui pourrait être écrit sans quitter son fauteuil en France (même si je sais que l'autrice connaît la région des Catlins). Il y a par ailleurs quelques détails qui en font une histoire hors-sol (par exemple, Flore est censée débarquer de France en août 2020, c'est à dire en pleine période Covid, quand en réalité les frontières de la Nouvelle-Zélande étaient fermées). En dépit de ces réserves, ce roman est assez solide pour que j'ai voulu en connaître le fin mot.
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