Marcel Carné a tiré de ce livre son célèbre film du même nom en 1938 et beaucoup ont les images devant les yeux probablement.
Mais ce serait injustice de ne pas lire
Eugène Dabit tant son roman est bien autre chose.
Bien sûr on y retrouve le Paris d'avant-hier, sa population ouvrière laborieuse, son Hotêl du Nord qui accueillait les modestes, les esseulés. Galerie de portraits convaincante, émouvante, des vies souvent de misère, un canal ppur horizon.
C'est un monde qui revit sous les lignes, un monde en noir et blanc, un monde aux effluves de cuisine, d'alcool, de vase et de javel.
Il n'y a pas Arletty, il n'y a pas Jouvet mais il y a un très beau livre et un très bon auteur.
A lire !