Ce tome fait immédiatement suite au précédent sans aucune coupure. Je vous dirai donc juste que l'histoire reste centrée sur Ophélie, que nous découvrons un peu mieux Farouk et les autres pouvoirs de familles du Pôle. Nous en apprenons un peu plus sur Thorn bien qu'il conserve encore de nombreux côtés mystérieux.
Ophélie, comme elle se l'est promis, prend plus d'initiatives mais est toujours rattrapée par sa maladresse. Elle nous emmène dans de nouveaux endroits à la fois réalistes et farfelus qui ajoutent à la richesse de ce monde.
Nous sommes loin d'avoir toutes les réponses sur la conception du monde et de son éclatement, mais l'histoire progresse et s'enrichit. Les chapitres autour d'Ophélie sont parfois séparés par des bribes de souvenir qui nous donnent des informations sur le passé des esprits de famille.
Parmi les nombreux thèmes intéressants du livre, je retiens l'émancipation d'une jeune fille vis-à-vis de sa famille bienveillante, l'opposition entre la conduite du courtisant de base et celle de personnages qui restent fidèles à eux-même et les conséquences qu'il en résulte, les inégalités sociales.
J'ai encore plus adoré ce tome que le premier. Difficile de le lâcher. Cette histoire est un vrai bijou.
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Coup de ❤❤❤
J'aime encore plus l'univers de @christelledabos après avoir lu le 2e tome, c'est une construction magnifique !
Rien ne m'a ennuyé ou déçu dans ce tome. D'ailleurs je l'ai dévoré en 1 jour et demi 😁 !
Ophélie évolue énormément dans ce tome et c'est ce que j'attendais car son côté "passif" dans le 1 m'avait ennuyé. Les relations entre Berenilde, Thorn, la tante et Ophélie évoluent toute différemment et rende encore plus attrayant la lecture.
La fin de ce tome apporte des réponses qui sont bienvenues mais il apporte aussi de nouvelles questions... J'ai dû me battre avec moi-même pour ne pas lire 3 tout de suite 🤣
Et que dire encore de la plume de l'auteur à part qu'elle nous enchante et nous émerveille ?!
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Sans aucun doute, le meilleur tome !
Je suis tombée amoureuse du Pôle, mon arche préférée pour son côté nordique, froid et rude, fascinant, à l'image même de Thorn. le tome qui nous apprend plus encore sur les personnages, sur les grands enjeux qui se mettent en place progressivement. Il est rebondissant d'aventures.
Je crois pouvoir dire que ce fut le meilleur tome, en tout cas j'ai été subjuguée par cette lecture qui amène émotions, réflexions (beaucoup de parallèles avec notre société qui font réfléchir), et plaisir de lire ! Un chef d'oeuvre.
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Une de mes amies a été déçue par ce deuxième volet, disant que les personnages secondaires manquaient de substance et que le style de l'auteure était moins captivant.
Moi, j'ai adoré ce second tome ! Certes, j'ai trouvé que l'histoire était moins « rebondissante », mais ce n'était en rien parce que la plume de Christelle Dabos a perdu en qualité. Ce sont les événements qui voulaient ça. Je suis cependant d'accord avec mon amie : les personnages secondaires perdent un peu de profondeur et on se concentre plus sur le duo Thorn-Ophélie… Mais ça ne m'a pas déplu – au contraire ! Je vous avouerai que les choses progressent entre eux, et que ce n'est pas pour me contrarier.
D'habitude, je ne suis pas du tout portée sur les histoires à l'eau de rose. En général, ça m'écoeure très vite. Mais ces deux-là sont tellement captivants, avec leurs défauts et leurs préjugés, leurs cachoteries et leurs demi-vérités que leur histoire me fascine. Je l'avoue : j'ai envie de voir un happy end. D'autant que (il faut bien le souligner tant ça se faire rare ses temps-ci) il n'y a pas de triangle amoureux dans cette série ! Et rien que pour ça, Madame Dabos, je vous remercie.
Les Disparus du Clairdelune se distingue assez du premier tome, car l'action ne se situe pas au même endroit. Ophélie, Rosaline, Berenilde et Thorn ont désormais quitté le domaine d'Archibald pour atterrir à la cour de Farouk, où l'hypocrisie et les coups bas sont, si possible, encore plus nombreux qu'au Clairdelune. Farouk est le pire de tous : son petit monde vit au rythme de ses coups de tête et de ses caprices, il accorde des privilèges sans réfléchir, les retire tout aussi vite, et applique la justice au gré de son humeur (pour tout vous dire, ses décisions font même l'objet de paris, tant elles sont aléatoires). C'est un enfant dans le corps d'un dieu, et c'est ce qui le rend terrifiant.
On en apprend également plus sur les projets de Thorn, sur le Dieu du prologue, et l'intrigue prend des allures d'enquête policière quand Ophélie est chargée par l'esprit de famille de retrouver les personnes disparues. Bien malgré elle, elle va devoir collaborer avec son sinistre fiancé et faire la lumière sur des vérités insalubres. Fini son innocence ! Les tentatives d'assassinat sont trop nombreuses pour lui laisser le luxe de rester naïve.
Mais l'avantage, c'est que ça lui permet de mieux connaître Thorn. Plus le temps passe, et plus l'héroïne se rend compte qu'il porte un secret très lourd. Est-ce la raison de sa misanthropie ?
Le scénario avance un peu plus doucement que dans le premier opus. On n'a plus cette étincelle de découverte qui rendait le premier tome magique, et pourtant, l'histoire conserve un je-ne-sais-quoi d'absorbant. Ma lecture avançait beaucoup plus vite que prévu, et je me suis surprise plus d'une fois à avaler beaucoup trop de chapitres, me forçant à me coucher beaucoup plus tard.
Et voilà, maintenant que j'ai fini ce bouquin, il va falloir attendre que paraisse la suite… En refermant le livre, je suis restée assise, un peu sonnée. Si j'avais eu le troisième volume sous la main, je l'aurais ouvert aussitôt ; mais j'ai malheureusement dû me contenter de digérer l'épilogue. Que devient Thorn ? Qu'en est-il de Dieu ? Qu'en est-il des esprits de famille ? Beaucoup de questions restent en suspens, mais il va bien falloir que je ronge mon frein.
En attendant, c'est une série que je recommande chaudement, aux ados comme aux adultes.
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