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3,72

sur 1191 notes
J avais besoin d un style différent suite à ma précédente lecture qui m avait passionnée ! Vox a tapé dans le mille : un roman dystopique presque trop réaliste sur certains aspects !
Les femmes sont désormais limités à 100 mots par jour , doivent rester au foyer et sont sous la coupe des hommes ... un retour au moyen âge ou tout simplement un parallèle bien trop proche d Hitler qui montre comme la manipulation des cerveaux peut fonctionner. ..
J ai aimé l intrigue et les différents personnages et je me suis souvent indignée de certaines phrases qui se veulent irréalistes mais qu'on peut parfois entendre !
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Un roman hallucinant. Je l'ai dévoré. Une histoire à couper le souffle. Ce roman fait réfléchir quand même !
Ce livre nous rappelle les années où l'homme travaillait et la femme restait à la maison sans son mot à dire, c'est le cas de le dire dans ce roman. Il y a aussi des références à des notion de "pureté", à la religion, et la notion de patriarcat.
Les mots "Capitole", "camps", les différents portraits de femmes me font penser à plusieurs romans/séries adaptées dont "La servante écarlate" et "Hunger Games".
Se défendre en tant qu'individu, en tant que femme est romancé dans ces différents romans, mais cela est toujours actuel.
le livre est très bien construit, les chapitres sont harmonieux, l'écriture est fluide même s'il y a des termes techniques et médicaux, on arrive tout à fait à comprendre l'histoire.
J'ai vraiment eu du mal à le poser quelques instants car le rythme donne toujours à savoir ce qu'il va se passer.
Entre intrigue et amour, on ne lâche pas ce premier roman.
En espérant que le prochain livre de cette actrice soit aussi passionnant...
Lien : https://lacabanedemeslivres...
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L'idée de départ de ce bracelet qui limite les femmes à 100 mots par jour est brillante! On se demande bien comment on a pu en arriver là! Mais quelle horreur! Les hommes ont, dans ce livre, le rôle de surveillant des femmes quant à leur respect de cette règle. Et cela concerne même les hommes les plus proches de ces femmes. Le livre était bien parti... Malheureusement, j'ai été très déçue par la suite et par la fin qui ne sont pas à la hauteur de cette excellente idée de départ. Je reste donc sur ma faim....quel dommage!
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Vous vous souvenez de la fin du mandat d'Obama, et l'effervescence du poste bientôt vacant.

Imaginez un nouveau parti : le Mouvement Pur (MP).
A sa tête, une équipe de machos racistes.
Vous allez-me dire, pas besoin d'imaginer, c'est le président actuel des States.
Bon ok. Moi, j'ai rien dit, juste « imaginez ».

Dès sa mise en place, le MP au pouvoir fait construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique.
Et ferme toutes ses frontières à la gent féminine par la suppression de leurs passeports. Une Amérique phallocrate s'installe. Les femmes perdent leurs emplois. C'est la descente aux enfers ... mise au poignet des femmes, adolescentes, fillettes en âge de parler d'un joli bracelet compteur de mots par jour. A 100 mots, une décharge électrique, et par tranche de dix mots supplémentaires, les décharges sont de plus en plus fortes. Même la première dame du pays en porte un. Il faut bien montrer l'exemple.

De plus, une répression sévère est instaurée pour les non conformes, les agitateurs, ceux qui sortent des rangs ... des camps de répression sont utilisés pour cadenasser tous ces gens, mains-d'oeuvre gratuites à des travaux pénibles.
Alors, imaginez les idées farfelues des dirigeants d'un tel mouvement.
Et la résistance, elle existe. Ce sont les imPurs.

Cela pourrait arriver, des dictateurs comme Hitler ont bien réussi !

Bon fini d'imaginer, maintenant il faut lire VOX ;-) Et ne dites plus que voter ne sert à rien.

Ma note : 8/10
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Ce roman glaçant m'a littéralement captivée du début à la fin ! J'ai été totalement happée par l'intrigue et je n'ai pas pu décrocher.

Dans cet univers où les femmes sont réduites au silence, contraintes par un compteur de mots, j'ai été profondément bouleversée. L'histoire de Jean McClellan, cette brillante chercheuse en neuroscience, m'a replongée dans un environnement proche du nôtre mais tellement différent.

Cette lecture m'a mise mal à l'aise, notamment en découvrant les conditions de vie des femmes et la manière dont la société peut être endoctrinée. Mais, je pense que cette lecture est essentielle pour nous faire réfléchir sur le pouvoir de la parole et l'importance de la liberté d'expression.
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J'ai été saisie quand j'ai compris le contexte de ce roman. On a fait subir un tas de trucs aux femmes mais un compteur de mots, ça, pas encore... ! J'ai été époustouflée de voir comment ça arrive, l'air de rien, combien c'est révoltant quand Jean le vit et surtout quand Jean voit les effets de cette "politique" sur sa fille Sonia.
C'est tellement barré, et tellement crédible à la fois !
Ça m'a bien fait réfléchir.
J'ai moins aimé le dénouement de l'histoire qui est très rapide et parfois (pour ma part) difficile à suivre.
Mais globalement, je retiendrai un grand plaisir de lecture !
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Vox est un roman dystopique dans la lignée de la servante écarlate de Margaret Atwood où les hommes ou une catégorie de fanatique a pris le pouvoir reléguant les femmes aux rôles d'épouses et de mères en les empêchant de formuler toute pensée ou de s'exprimer.

A travers le personnage de Jean, nous découvrons des flashbacks nous permettant de comprendre l'évolution progressive du pays jusqu'à cette période.
Par ses différents personnages, Christina Dalcher propose toute une palette d'individus avec des caractères, des ambitions différentes permettant d'envisager comment certains agiraient en de telles circonstances.

Si j'ai trouvé que Christina Dalcher parvenait à maintenir un équilibre intéressant dans cette dystopie avec des éléments parfaitement réalistes j'ai en revanche décroché à partir d'un moment. En effet, j'ai trouvé tiré par les cheveux le grand projet dissimulé sous la demande de soin du frère du Président et certains aspects scientifiques un peu trop fouillis.


Vox est un roman dystopique dont le thème central celui du pouvoir des mots possède des éléments très réalistes qui peuvent être glaçants sur le devenir de notre société notamment avec les avancées de mouvements extrémistes ou le peu de rébellion de la population jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour agir.
Cependant, si les personnages sont intéressants je n'ai, pourtant, pas réussi à m'attacher au personnage principal et j'ai trouvé le grand plan secret pas assez crédible.
Vox est une lecture assez décevante mais peut-être en attendais-je trop ?
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Très déçue de ce livre que je me faisais une joie de découvrir !

J'étais très intriguée au début par l'idée très originale et terrifiante de femmes dont la parole est bridée par un bracelet compteur de mots et une société dirigée par les hommes. Les femmes ont été privées de leur carrière, de leurs paroles, elles sont réduites à enfanter et à rester à la maison tout en ne dépassant pas quelques centaines de mots par jour. L'héroïne est une ancienne chercheuse spécialisée dans la recherche d'un traitement contre l'aphasie. Un jour, des porte-parole éminents du gouvernement lui demandent de l'aide : le président a eu un accident, il ne peut plus parler. Elle saisit alors cette occasion pour négocier sa liberté d'expression et celle de sa fille.

Jusqu'à ce moment, je trouvais que le livre s'annonçait plutôt prometteur. Puis c'est devenu du grand n'importe quoi. La narratrice oublie complètement ses objectifs, son plan et on assiste à des scènes de cul avec son amant retrouvé qui passe au premier plan. le récit s'accélère, et tout est bouclé assez vite sans que l'intrigue n'ait pu être bien développée, la fin est bâclée. J'ai trouvé que l'héroïne avait parfois certaines réflexions qui n'étaient pas forcément bienveillantes envers certaines femmes alors qu'elle se revendique choquée de ce qui peut arriver à ces mêmes femmes. Bref j'ai trouvé qu'il y avait pas mal d'incohérences, tant au niveau du développement des personnages que de l'intrigue.
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Dans la plupart des dystopies, on retrouve la mêm trame : une héroïne adolescente pauvre qui se bat pour renverser le gouvernement qui lui a tout pris. Mais pas dans Vox.
Vox est muni d'une force incroyable : son réalisme. Cette société effrayante où les femmes n'ont leur place qu'à la maison nous paraît, au début, bien lointaine. Mais dès les premiers mots, les premières phrases, le roman nous capture et nous montre une société, qui au final, ne paraît pas si irréelle. Une société où la religion a pris le dessus, où les femmes et les homosexuels sont des moins que rien, où les camps de concentretion ont refait leur apparition, et où, surtout, un petit bracelet fixé au poignet des femmes leur envoie une décharge si elles dise,t plus de 100 mots par jour. 100 petits mots, que rien qu'avec ma critique j'ai déjà dépassés.
Cette société cruelle nous paraît encore plus faisable, grâce, ou bien à cause, du réalisme et de l'humanisme que l'on trouve dans chacun des personnages de Christina Dalher. Ils ont tous leur personnalité, leurs faiblesses, leurs défauts, leur passé, et cela rend le livre encore plus horrible qu'il ne l'est déjà.

Jean McClean, ex-docteur en neurolinguistique, quatre enfants, dont une petite fille, se voit un jours offrir la chance de reprendre son poste pour un laps de temps indéterminé. Son devoir ? Soigné le frère du président atteint de l'aphasie de Wernicke. Sa récompense ? Qu'on lui enlève, à elle et à sa fille, son quota de mots. Pourtant, lorsqu'elle accepte, elle découvre un dessein bien plus funeste pour la société déjà horrible.

Féminisme, dystopie, rebellion, homophobie, courage, racisme, force, sont autant de mots qui qqualifient ce roman magnifique, bien que cruel. Quel plaisir ce fut de lire, et quel plaisir ce serait de le recommencer encore et encore !
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J'ai emprunté ce livre par hasard, dans le département jeunesse... et je ne comprends pas ce classement-là (c'est souvent que ça m'arrive !)
L'auteur nous plonge dans l'Amérique future... un avenir où la femme est reléguée au rang d'esclave et n'a droit qu'à 100 mots par jour (au-delà, le bracelet "compte-mots" lui envoie des décharges) ; les gestes sont surveillés pour que d'autres langages n'apparaissent pas. C'est big brother puissance 100 000, et le tout est superbement décrit, car des flash back fréquents nous expliquent comment l'Amérique en est arrivée là. Pas de précisions en trop, justesse dans le ton, l'univers de Christina Dalcher sonne absolument vrai, non seulement on s'y croirait, mais surtout on se dit qu'en effet, ça pourrait arriver !!!
L'histoire est donc celle de Jean, héroïne du roman et docteur en neurosciences avec une spécialité en linguistique (comme l'auteur, qui sait donc de quoi elle parle !). Femme au foyer depuis 1 an, depuis le passage au pouvoir d'un révérend extrémiste, on lui demande cependant de reprendre son emploi afin de sauver le frère du président. Elle retrouvera pour ce faire son amant Lorenzo et son amie de recherches...
Il y a vraiment beaucoup de choses dans ce roman : de l'action sans arrêt et toujours surprenante (sauf la fin !), des complots politiques, des réflexions sur les enjeux sociaux des femmes, des mots et du langage, et sur la société en règle générale, les tribulations psychologiques d'une femme qui est femme mère et amante... Sans parler de toutes les résonnances que j'ai pu y voir sur Trump, la Chine, le devoir de résistance (parce que bien sûr, à toute tyrannie ses résistants !)
C'est une EXCELLENTE découverte que ce premier roman, abouti et maîtrisé au possible !
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