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sur 1191 notes
Jean McClellan était docteur en neurosciences. Une pointure dans son domaine.
Jusqu'au jour où son pays a basculé, où la parole des femmes a été comptée : 100 mots par jour, un compte-mots fixé au poignet. Un monde où les femmes ne peuvent plus travailler, ni lire des livres. Un monde où la femme est au service de sa famille et de son mari.
Un infime espoir renaît dans le coeur de Jean, quand le gouvernement fait appel à elle pour sauver le frère du président, victime d'une attaque cérébrale.

Le point de départ était prometteur. Malheureusement, la suite du récit s'englue dans un pseudo-suspense, dans une course contre la montre sans rythme, jusqu'au dénouement qui se bâcle en une vingtaine de pages.
On lit et relit les mêmes tergiversations, les mêmes interrogations, l'évolution des personnages n'est pas aboutie, les situations sont mal exploitées.
C'est vraiment dommage, car Christina Dalcher nous montre un univers qui aurait pu être original et palpitant.
J'ai eu le sentiment d'un roman écrit à la va-vite.
Une petite déception.
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Comme je vous le disais dans ma précédente chronique sur le thriller géniallissime de Cyril Carrere, « le quatrième rassemblement », j'ai terminé l'année 2020 en apothéose par un coup de coeur. Quoi de mieux donc de commencer une nouvelle année, par une très bonne surprise littéraire qui se clôt par un coup de coeur!

Ce roman dystopique est une bombe ! Autant le sujet semble « gros » (retirer la parole aux femmes), autant la qualité qu'a l'auteure de traiter du sujet est forte. A aucun moment, je n'ai pu douter du récit tellement il semblait véridique. Alors que l'on serait tenter de se dire que ce monde ne pourrait pas exister à l'heure actuelle, l'auteure parvient à vous faire croire le contraire par des arguments indéniables. Moi qui suis d'un naturel bavard, je peux vous dire que j'en ai frissonné de la mise en place de cet état totalitaire, absolument sexiste et misogyne.

Pour une première oeuvre, le niveau de maîtrise de Christina Dalcher est déjà très élevé, que ce soit par son style d'écriture vraiment plaisant que par son originalité. Je me demande bien ce qu'elle nous préparera dans son prochain roman mais je l'attends de pieds fermes.
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Vox est le genre de livre qui vous marque pour longtemps. L'histoire est simple : les femmes ont un bracelet qui compte leurs mots et elles ne peuvent en prononcer que 100 par jour. Sachant qu'on prononce entre 16 000 et 20 000 mots en moyenne pendant une journée type, le livre parle de la soumission de la femme et à terme, de son effacement total de la société en tant qu'individu qui s'exprime et qui participe à la vie en communauté.

Jean McClellan est professeure en neurosciences et ne supporte pas cette société dans laquelle elle vit. L'installation des compte-mots s'est faite rapidement, en à peine deux ans, sans que personne n'ait rien vu venir. Les mesures ont été prises après qu'un parti puritain ait été élu à la tête du pays, les Purs.

Jean a une petite fille, Sonia, qui ne peut pas parler non plus. Si jamais une femme prononce plus que son quota de 100 mots autorisés, elle est victime d'une décharge électrique. Plus elle dépasse ce quota, plus la décharge est violente.

Raconter avec un point de vue interne est très intelligent car tout ce que Jean ne peut dire à haute voix, elle nous le dit, à nous, lecteurs, qui comprenons aisément ce que cet interdit implique pour elle. Elle ne peut pas dire à ces enfants qu'elle les aime, ne peut pas leur demander comment s'est passée leur journée, etc.

Dans ce monde dystopique, les femmes ne travaillent plus mais les hommes se tuent à la tâche. Les familles vivent avec un seul salaire et sont malheureuses entre ces hommes exténués et ces femmes muettes. Les couples n'arrivent plus à se réconforter et se déchirent dans un silence pesant. Les enfants sont embrigadés par le gouvernement dès l'école qui leur impose des cours de religion intégristes s'ils veulent entrer à l'université. Tout le monde se retrouve coincé en face d'une autorité dictatoriale dont le but est de purifier la société.

Vox est un roman engagé, comme on peut en lire d'autres aujourd'hui, sur la cause féminine. En constatant l'essor de cette littérature, qui met en garde les femmes contre d'éventuelles mesures liberticides, ne pourrait-on pas se demander si notre genre craint quelque chose ? Au-delà de simples livres, ces romans sont révélateurs d'une psychose et d'un mal de société. A l'époque de #MeToo et de la libération de la parole de la femme quant aux violences sexuelles et sexistes, pourquoi a-t-on encore peur que l'on veuille nous faire taire ? Rappelons que, dans le monde, les pays où les femmes sont soumises sont plus nombreux que ceux où elles sont considérées par les hommes comme leurs égales…

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Aux États-Unis, les tarés ont gagné les élections et ont décidé de réduire les femmes au silence: équipées d'un compte-mot, elles ne doivent pas en prononcer plus de cent par jour sous peine de recevoir une très forte décharge électrique. Licenciées de leur travail, interdites de lectures et d'ordinateurs, désocialisées, elles sont réduites à leur rôle de femmes au foyer et sont de plus, interdites de communication, même silencieuse.
Le jour où le frère du président a un accident qui le laisse aphasique, les conseillers du chef de l'État viennent chercher Jean, docteure en neuroscience et spécialiste du sujet.
Finalement l'histoire en elle-même est moins importante que l'hypothèse sur laquelle elle est fondée, hypothèse qui malheureusement est une réalité dans certains pays. Les réflexions de Jean sont fondamentales, portant sur les conséquences de l'absence de communication sur le développement cognitif de sa fille, le développement de la haine vis-à-vis des hommes - les complices, ceux à qui cela convient bien -, ses retours en arrière quand elle se souvient qu'à l'époque elle a laissé faire, qu'elle ne s'est pas battue comme sa copine l'a fait, qu'elle était trop occupée avec ses petites affaires, qu'elle n'a jamais vraiment cru que la menace était réelle.
Cela nous ramène aux problématiques actuelles - et pas que celles des pays lointains, mais celle de la violence sexiste, cette haine purement misogyne qui prend sa source dans l'obscurantisme mais se développe dans l'anonymisation des propos 2.0…
Bref, je pourrai continuer encore longtemps comme ça mais le mieux ‘est que vous lisiez le livre pour vous faire votre propre avis sur le sujet…
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Ce roman m'a tout de suite fait penser à cette citation de Simone de Beauvoir :" N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question". le propos m'a autant horrifié que lorsque j'ai ouvert pour la première fois La Servante Ecarlate de Atwood et Les Femmes de Stepford de Ira Levin. Ces romans qui parviennent à nous faire réfléchir sur la place que nous devons avoir dans la société parce que l'on veut nous en attribuer une... Nous ne parlons pas assez, nous perdrons nos droits. Nous parlons trop : chut, sinon ils nous feront taire... Comme c'est terrifiant.

Vox tient en haleine à cause du suspens qui s'y lie : le temps est compté comme les mots. Cependant, le roman semble légèrement aseptisé, je pense qu'il aurait pu être bien plus effroyable. On dirait qu'il a été écrit pour nous mettre en garde :"prudence mesdames rien n'est acquis !" et la fin...
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Suite à de nombreux avis, qu'ils soient bons comme celui des Fantasy d'Amanda, Stelphique et Lena Bubi ou plus mitigés comme pour Malecturothèque, j'ai eu envie de découvrir Vox ! le contexte et les thématiques abordées étaient ce qui m'intriguait le plus, car ils me paraissaient à la fois intéressants et révoltants. Imaginez : un monde où les Femmes n'ont plus le droit de s'exprimer et sont limitées à cent mots par jour… Écrire, lire, signer, travailler, voyager est désormais prohibé et réservé à la gent masculine. Pire : une Femme est obligée de subvenir aux besoins de son mari ainsi que de sa famille. Ses droits les plus fondamentaux ont été anéantis progressivement. Esclave, utérus sur pattes, presque un objet « jetable » devant aller faire les courses et entretenir le foyer, leur rôle est limité. Cette régression m'a personnellement écœurée, d'autant que les moyens décrits sont plutôt perturbants ! Je souhaitais que ce livre aux messages féministes me remue et c'est réussi ! Ces pages ne m'ont pas laissée insensible… D'ailleurs, la place des Femmes n'est pas la seule chose à m'avoir abattue, puisque l'ouvrage va aller plus loin, notamment avec la place des homosexuels ou des infidélités que l'on punit d'une simple balle dans la tête. C'est une véritable dictature religieuse asphyxiante où le patriarcat sème la peur, le silence et l'obéissance…

Jean, ou Gianna avant qu'elle ne quitte son pays d'origine (l'Italie), est une héroïne intelligente, révoltée, stratège et assez attachante. Elle a vécu cette véritable descente aux enfers et n'accepte pas cette muselière électronique que les enfants de la nouvelle génération acceptent aveuglément. Son mari Patrick semble aussi pourri et lâche que les autres Hommes, son aîné Steven est corrompu, les jumeaux Sam et Léo suivent le mouvement, tandis que la petite Sonia seulement âgée de cinq ans n'a connu que ce système. Jean se sent donc seule et désemparée face à cette injustice de masse. Elle voudrait que les choses changent, au moins pour sa benjamine, ce que l'on peut aisément comprendre. J'ai été émue par les personnages féminins de cette famille, que ce soit l'héroïne pour son dévouement ou Sonia qui, jeune et ingénue, ne comprend pas le danger. La scène où elle annonce fièrement qu'elle a été la première de sa classe à avoir le moins parler, si bien qu'elle en a été récompensée, m'a remué l'estomac. du côté des Hommes, Steven est celui qui m'a le plus marqué. Il représente cette jeunesse masculine manipulable qui se fait endoctriner. Ses études vont le pousser à intégrer les Hommes Purs, un groupe radical. Son cas n'est pas sans rappeler le fascisme ou la seconde guerre mondiale avec la Shoah, puisque l'adolescent va être incité à dénoncer son entourage ou à prôner haut et fort la nouvelle idéologie. Cette délation terrible va souvent de paire avec la dictature, mais j'ai été ravie de voir la façon dont Christina Dalcher l'a développée, car elle montre toutes les retombées qu'il peut y avoir, qu'elles soient psychologiques ou non.

L'intrigue est prenante. Certes, il n'y a pas de rythme et il ne faut pas s'attendre à de l'action, car l'auteure s'attarde surtout sur le contexte et le développement des différentes thématiques toutefois, cela ne m'a pas ennuyée. J'ai tourné les pages avec intérêt, assistant avec la même impuissance que l'héroïne aux nouveautés de ce monde. En revanche, je n'ai pas spécialement adhéré à l'histoire d'amour avec Lorenzo, trouvant ce dernier trop « parfait » et lisse. Bien que son comportement soit inacceptable, j'ai préféré le personnage de Patrick qui est plus creusé, complexe et avec ses défauts. Par ailleurs, j'ai ressenti plusieurs facilités scénaristiques, notamment dans le dénouement que j'ai jugé trop rapide. Éviter un choix pour l'héroïne par la mort d'un personnage, limiter les dégâts, faire dans l'expéditif et conclure aussi aisément ne m'a pas forcément convaincue. J'ai donc passé un très bon moment et j'étais tenue en haleine durant les cinquante dernière pages, néanmoins je m'attendais à un peu plus ! Malgré ces petites fausses notes, il n'en demeure pas moins que « Vox » est un bon roman d'anticipation féministe qui pousse à la réflexion. Il m'a d'ailleurs donné envie de reprendre le visionnage de la série « La servante écarlate » qui propose un univers similaire.
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Ce livre m'intriguait depuis qu'il avait été proposé lors de la masse critique de mars 2019. Il faut dire que le pitch avait tout pour me plaire. Aux États-Unis, depuis que le nouveau président a pris le pouvoir (toute ressemblance avec un président à la mèche jaune et au verbe haut n'est bien entendu pas du tout mais pas du tout fortuite), la voix des femmes est comptée, à tous points de vue. Elles doivent désormais rester chez elles, s'occuper de leur mari et leurs enfants et n'ont plus le droit que de prononcer 100 mots par jour. Et gare à celles qui ne respectent pas ces nouvelles règles.
Jean, docteure en neurolinguistique, ne se plaît évidemment pas dans sa nouvelle vie. Alors quand elle est appelée au chevet du nouveau président, elle y voit une opportunité de les affranchir, elle et sa fille, des nouvelles règles. Mais est-ce si simple que ça...

Alors, dans l'ensemble, j'ai passé un agréable moment avec ce livre, je me suis plongée avec envie dans cette dystopie et j'ai beaucoup aimé les premiers chapitres où l'univers se mettait en place. Mais, à un moment donné, ça s'est accéléré d'un coup et le roman a pris une tournure de thriller doublé d'une romance quelque peu surfaite et invraisemblable. Et mon enthousiasme est retombé comme un soufflé. J'ai trouvé que Christina Dalcher avait voulu trop en dire, trop en faire mais sans réussir à aboutir son roman et son écriture. Dommage...

De plus, pour moi, ce roman souffre de la comparaison avec La servante écarlate. Là où Margaret Atwood avait innové, Christina Dalcher n'a réussi qu'à rendre une pâle copie. Pour moi, elle ne plagie pas, elle surfe éventuellement sur la vague, elle avait matière à faire un super roman mais ça ne l'a pas entièrement fait avec moi.

En résumé, j'aurais voulu rester sans voix, en empathie avec toutes ces femmes, à la lecture de ce roman mais ce ne fut pas le cas. Il n'est pas inintéressant mais je ne crois pas non plus qu'il me laissera un souvenir impérissable.
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Une sacrée claque.

Ce roman m'attirait par son résumé ainsi que les nombreuses critiques positives que j'ai vu lors de sa sortie en VO.

Nous sommes en Amérique, aucune date n'est donnée, mais on se doute que l'histoire ne se déroule pas très loin de notre époque. Un groupe religieux monte en puissance dans les votes pour l'élection présidentielle. de plus en plus de personnes sont d'accord avec ce nouveau programme, ce nouveau souffle.

Mais quand le Révérend Carl est élu, tout va de travers pour une certaine partie de la population : les femmes, la communauté LGBT et les personnes de couleurs.
Tous les personnes gays qui sont en couple se voit dans l'obligation de s'investir dans un mariage dit "normal" (soit un homme et une femme) pour le bien-être des enfants et de la société. Si les personnes refusent, ils seront envoyés de force dans des camps de travaux forcés (même si on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe là-bas, les gens pourraient tout aussi bien se faire tuer immédiatement arrivés sur place, aucune information ne s'échappe de ces endroits infâmes).
Les femmes quant à elles, se voient gracieusement (hm hm) donner un nouveau gadget très sophistiqué : un compte-mot. C'est-à-dire un bracelet qui autorise la femme/adolescente/fille à prononcer exactement 100 mots par jours. Si le nombre est dépassé, une décharge désagréable sera envoyée directement sur le bras de la porteuse. Plus on dépasse de mots, plus la décharge sera douloureuse, voire même mortelle à un certain stade.
En plus de cela, les femmes doivent rester à la maison, s'occuper de la maison, des enfants. Plus de travail, de compte bancaire, de téléphone portable, de sorties entre amies, de paroles et surtout pas d'opinion.

Jean fait partie de ces femmes qui sont restées coincées en Amérique, obligée de subir ces nouvelles lois absurdes. Mères de 4 enfants dont une petite fille, sa révolte intérieure au vu de ce nouveau monde explose. de plus, quand son fils aîné lui avoue qu'il trouve que ces nouvelles obligations lui semblent justifiées et nécessaires, Jean sait qu'elle doit faire quelque chose pour changer les choses. Mais comment peut-elle, alors que quand les votes se sont passés, elle n'a rien fait ? Comment a t'elle pu laisser les choses se dérouler ainsi, sachant qu'elle aurait pu lever la voix, avant de se la faire enlever ?

Le point le plus frustrant et perturbant de ce roman, est à quel point cette situation ne nous (ou en tout cas, moi) semble pas si loin, si impossible.
Les paroles que certains personnages masculins prononcent durant le roman m'ont juste fait bondir de mon siège et envie de hurler sur tous les toits.
Notre parole est une chose essentielle, qui nous est propre et qui doit en aucun cas nous être arrachée. Elle fait partie de nos droits et de nos devoirs : nous pouvons et nous devons parler de choses et d'autres si nous voulons faire avancer un peu le monde.

Le seul bémol que je noterai dans cette lecture sera la fin. le roman est tellement bien construit et prenant, que nous attendons une fin presque explosive, ou du moins à la hauteur de l'intrigue. Seulement, je l'ai trouvé trop rapide. Par forcément bâclée, mais après tout ce que les personnages ont vécu, il aurait été juste de leur donner une fin plus construite et plus élaborée.
Le dernier chapitre reste bien et acceptable, il donne une conclusion à l'histoire.

Ce roman a su me faire passer d'une émotion à une autre en un temps record, tout en me passionnant. J'étais incapable de rester bien loin de l'histoire, tant je voulais savoir ce qu'il allait se passer, ce que Jean allait encore prévoir ou encore qu'elle horrible nouvelle loi le Révérend allait encore nous pondre.

Un sujet brûlant d'actualité, déjà un peu vu dans la Servante Écarlate, mais qui attrape et qui ne relâche pas. "Vox" nous fait réfléchir, nous donne de la matière et nous fait parler avec ceux qui sont autour de nous.
Notre voix est importante, il ne faut en aucun cas laisser quelqu'un nous l'enlever.

Très bonne lecture pour moi, que je recommande absolument.

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Vox attrape son lectorat seulement par le phénomène explosif et prise de conscience très communicatif de la série La servante écarlate. Or si le thème du patriarcat poussé à son paroxysme est l'élément de base de ces deux oeuvres, la comparaison s'arrête malheureusement là. Récemment publié Vox est plutôt un livre qui joue sur un fort coup marketing, et n'a pas plus de consistance que ce triste constat. Car tout au long de ce pavé qui aurait été plus agréable moitié plus léger, rien ne transcende notre esprit, de l'écriture familière sans aucun style, aux personnages sans essences, à l'histoire qui finalement n'en est pas une car rien n'est parcouru en détail, donc finalement ne nous prend pas les tripes et ne nous fait pas du tout réfléchir à son sujet. Et aussi on se demande si finalement le plus gros problème de ce livre n'est pas le temps pris pour l'écrire, car on sent que le tout a été profondément bâclé.
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Vox surfe sur l'engouement (tellement mérité !) pour La servante écarlate de Margaret Atwood. Pourquoi pas. Cette histoire de bracelet limitant toutes les femmes à cent mots par jour avait un gros potentiel, et j'ai plongé dans ce roman avec une curiosité enthousiaste… Qui pour tout dire, hum, n'a pas fait long feu. Des personnages caricaturaux et sans profondeur, une intrigue bancale, très vite on ne croit plus à la dystopie féministe. Quant au style, il est inexistant. Vox est un beau coup marketing, et une grosse déception.
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