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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un livre particulier que je viens de refermer.
Tout d'abord, il m'a permis de repartir en Inde, pays ô combien fascinant que j'ai eu le bonheur de visiter à deux reprises.
Ensuite, j'ai eu plaisir à retrouver l'érudition de William Dalrymple que je connaissais pour avoir lu il y a quelques années « La cité des Djins » où il évoque avec passion la ville de Delhi qu'il parcourt inlassablement à la suite des esprits qui hantent ses ruines.

Ce nouvel opus nous propose la biographie du diamant le plus célèbre du monde « le Koh-I-Noor » dont la valeur équivalait de l'avis des experts à deux jours et demi de nourriture pour le monde entier lorsqu'il arriva en Inde en 1526 avec Babur prince turco-mongol en provenance d'Asie centrale qui créa la dynastie des empereurs Moghols qui régnèrent pendant plus de trois cents ans.

William Dalrymple nous propose dans une première partie très documentée de suivre le joyau qui changea de main au fil des années et des dirigeants.
A une époque où le diamant n'était pas considéré comme une pierre de premier plan, on lui préférait bien souvent l'émeraude ou le saphir, le Koh-I-Noor exerça cependant une sorte de fascination.
Il orna pendant des décennies le trône du paon avant de trouver sa place sur le turban des maharajahs.

Anita Anand dans une deuxième partie, tout aussi intéressante nous présente la seconde vie du joyau, maintenant sur la couronne des reines d'Angleterre après qu'il ait été remis aux forces britanniques d'occupation par Dulip Singh alors âgé de dix ans.

Je connaissais quelques empereurs Moghols, mais j'avais surtout gardé le souvenir de Shah Jahan qui régna sur l'Inde au XVIIème siècle et laissa à jamais sa trace dans l'histoire mondiale par l'édification du Taj Mahal.
Pour ceux qui l'ont précédé, j'ai souvent eu recours à Wikipédia, tant mes lacunes sont nombreuses.

J'ai lu ce livre avec intérêt, y trouvant au fil des pages une histoire passionnante entre vérités historiques et péripéties en tous genres dignes des meilleurs romans d'aventure.
L'écriture des deux auteurs est fluide et facile à suivre.
La seule difficulté pour moi a été la complexité des noms indiens, mais à cela, personne ne peut rien.
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Cet ouvrage m'a été proposé dans le cadre d'une Masse critique sélective, et je remercie Babelio et Les éditions noir sur blanc pour leur envoi.

Montagne de lumière, c'est le nom de ce très célèbre diamant dont William Dalrymple et Anita Anand retracent l'histoire. Il est évidemment très difficile de savoir exactement comment et où il est apparu. On sait qu'il a orné avec des dizaines d'autres joyaux, le trône du paon appartenant à un empereur Moghol du XVIIe siècle. Il passa des Moghols aux Perses puis aux Afghans et enfin au maharajah du Penjab.
J'ai trouvé souvent difficile de vraiment suivre les batailles entre monarques moghols, indiens ou afghans étant totalement ignorante du passé de ces pays et du nom de leurs différents chefs. Ce que j'ai surtout retenu c'est le nombre des tortures, l'une des préférées étant de crever les yeux avec une aiguille chauffée à blanc, la variante étant de les arracher. Sans préjudice d'autres pratiques comme remplir la bouche de poudre et mettre le feu ou attacher à un canon.

La deuxième partie m'a parue plus abordable et le destin de Dulip Singh plus compréhensible. La Compagnie anglaise des Indes Orientales en la personne du comte de Dalhousie confisqua le Koh I Noor au maharadjah de dix ans Dulip en même temps que la souveraineté de son pays. le diamant fut convoyé en Angleterre et faillit ne jamais y arriver. Je suis époustouflée que personne n'ait reculé devant la taille-massacre du diamant, au-delà de la querelle sur l'appartenance, cet objet est une merveille de la nature et n'aurait pas dû être retouché au goût de ses nouveaux possesseurs. Il orne aujourd'hui la couronne de la Reine mais Elizabeth II ne l'a jamais portée. Il faut dire que pour certains il portait malheur.
Il en est aujourd'hui régulièrement demandé la restitution mais elle s'oppose toujours à un refus catégorique. La question de la restitution des biens en général est complexe et difficile à trancher.

Si la première partie m'a parue un peu difficile à suivre, la seconde se lit comme un roman.

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Malgré les massacres et l'amoncellement de cadavres jalonnant l'Inde au fil des différentes dynasties, la première partie du livre m'a rappelé les images des beautés et des richesses des maharadjah et leur harem dans les films des grandes productions hollywoodiennes.

La dynastie moghole, fondée en 1526 par le Prince Babur, règne sur l'Inde du Nord pendant 330 ans. le diamant dénommé Koh-i-Noor (Montagne du lumière) fut découvert par les Perses sous Nadir Shah, puis possédé par son fils Ahmad Shah, qui fonda la dynastie Durrani. Chaque détenteur du diamant finira fou, assassiné, malade, empoisonné, aveuglé ou emprisonné, mettant fin à cette dynastie.
L'empire ottoman se disloque sous les yeux de la Compagnie Britannique des Indes Orientales, qui en profite pour annexer plus de territoires que Napoléon en fit en Europe.
En 1913, le maharajah des Sikhs, Ranjit Singh, ne porte plus le diamant sur ses habits mais l'exhibe à chaque événement important, donnant au Koh-i-Noor sa réelle notoriété.
Pour bâtir un véritable Etat Sikh, Ranjit Singh (36 ans de règne) modernisera la bureaucratie, l'administration, la politique agraire, l'armée, le réseau de renseignements et entretiendra de bons rapports avec les Britanniques, conscients de la force militaire de ce despote rusé et intelligent.
A sa mort, vers 1937, le Koh-i-Noor devint une véritable source de conflits et après de nombreux assassinats, il ne resta plus que le dernier fils de Ranjit ; Dulip Singh, qui devint roi à l'âge de 5 ans. Sa mère et protectrice, Jindan, déclara gouverner jusqu'à ce que son fils soit en âge de le faire et malgré l'assistance de son frère, elle ne peut empêcher la révolte des nobles.

La 2eme partie livre m'a plus accrochée pour les connaissances acquises sur l'histoire britannique et ses colonies.
En effet, tous ces conflits intérieurs permis à l'empire britannique de provoquer une première guerre anglo-sikhe, lui apportant non seulement la victoire, mais aussi l'emprisonnement de Jindan puis la reddition du jeune roi.
Face à quelques mouvements de révolte du peuple Sikh, les Britanniques provoquèrent la seconde guerre anglo-sikhe qui dura un an et anéantira définitivement l'infrastructure impériale.
Déchu de son royaume, de sa fortune, le jeune maharajah dut céder le Koh-i-Noor à la Reine Victoria, cette condition ayant été prévue dans le traité de reddition.
C'est le 30 juin 1850 que le diamant arriva en Angleterre, pour être dévoilé au public lors de l'exposition universelle de Londres en 1851.

La vie de Dulip Singh, dans la 3ème partie du livre, est plus "romancée" mais non moins intéressante.
Séparé de sa mère, Dulip Singh fut confié à un couple de britannique, qui l'éleva comme leurs propres enfants. C'est tout naturellement que le jeune Dulip souhaita voir l'Angleterre dont il entendait parler en termes si élogieux. Sa requête acceptée, il devint le protégé de la Reine Victoria pendant toute sa jeunesse et un parfait petit anglais.
Jusqu'au jour où il voulut revoir sa mère en Inde. Jindan, devenue vieille prématurément et aveugle, ne présentant plus aucun danger aux yeux des Britanniques, rentra en Angleterre avec son fils.
Horrifiée des changements intervenus dans la personnalité de son garçon et surtout, de sa conversion dans la religion catholique, elle n'eut de cesse de lui faire ouvrir les yeux. 4 ans plus tard, après sa mort, Dulip Singh commença à mener une vie dissolue, à voire, à dépenser de manière inconsidérée au point que le gouvernement britannique ne voulut plus honorer les factures de ses créanciers et que tous ses amis anglais se détournèrent de lui.
Proche de la faillite et de la ruine, Dulip Singh voulut retourner dans son pays d'origine, avec une seule obsession, reconquérir son royaume avec l'aide des Russes, s'il le fallait. Il fut arrêté à Port-Sahib.

Depuis 1947, le Koh-i-Noor ne cessa jamais d'être réclamé par l'Inde. Toutes les requêtes et les négociations diplomatiques ont toutes échouées et le Koh-i-Noor se trouve toujours à Londres.

J'admire le formidable travail de documentation des auteurs et je remercie Babelio et les Editions Noir sur Blanc pour cette belle découverte. le livre contient en plus, de très belles illustrations.

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Une lecture inattendue que je dois à Babelio et aux éditions Noir sur Blanc. Un grand merci à vous, pour cet enrichissant moment de lecture et la découverte de deux auteurs et d'une histoire incroyable. Ce doux nom ne m'est plus inconnu dorénavant, et au-delà de l'histoire sanglante et édifiante du Koh-I-Noor, célèbre diamant qui signifie "Montagne de Lumière" en français, William Dalrymple et Anita Anand nous invitent au voyage, à la découverte de l'Inde au travers de récits fascinants sur les Moghols, les Turcs, les Afghans et le Punjab sous Raja Ranjit Singh; ils retracent, de manière très précise et fouillée, le long et pénible voyage de ce "caillou" de la mythologie indienne à sa résidence actuelle dans la Tour de Londres.

Ce morceau de roche, "cadeau" de Dulip Singh, alors âgé de dix ans, à la reine Victoria, est devenu aujourd'hui le symbole de la colonisation britannique en Inde, plus précisément du pillage colonial. En s'emparant des richesses de la population, la colonisation s'est également emparé de l'âme de ce pays...

Un petit détail concernant l'écriture que je n'ai pas toujours trouvée très fluide, notamment dans la première partie écrite par William Dalrymple. Il est certes un très bon conteur, mais à force de très nombreux détails, le récit perd en vitalité, en rythme et le lecteur, par conséquent, se perd aussi...à mon avis.

Cette petite parenthèse n'enlève rien à la richesse de ce livre, alors, à votre tour, laissez vous happer par cette incroyable histoire, prétexte également à mettre en lumière la cupidité, la violence, la cruauté des Hommes, aveuglés par la quête de richesses, et aux comportements franchement désolants. Une «montagne de la lumière» qui n'aura laissé derrière elle qu'un sombre désastre et qui ne cesse encore aujourd'hui de semer la discorde.

«L'histoire du Koh-I-Noor continue de soulever des questions historiques importantes non seulement pour notre appréciation du passé mais aussi pour le présent, car il sert de paratonnerre aux prises de position envers le colonialisme. La présence même du diamant à la Tour de Londres incite à se demander comment juger des pillages de l'époque coloniale. Doit-on simplement se contenter de hausser les épaules et accepter que cela fasse partie du tohu-bohu de l'histoire, ou devrions-nous tenter de redresser les torts du passé ?»
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Un diamant de la taille d'un oeuf de poule de 105 carats? Une histoire directement sortie des contes pour enfants? E t bien non même si à la base j'ai entendu parler des diamants de l'inde par l'héroïne du dessin animé princesse Sarah dont le père anglais possédait des mines de diamants en Inde.

Le Koh l Noor est un diamant extraordinaire symbole de la puissance des monarques de l'Inde. Son histoire s'accompagne de complots, de ruse, de violence, de torture, de trahison. Pour le posséder dans cette région du monde (Inde, Perse, Pakistan...), les souverains étaient prêt à tout.

Qui le possédait, le montrait, l'exhibait, détenait le pouvoir.
La première partie du livre retrace d'ailleurs l'histoire du diamant depuis ses premières apparitions imprécises jusqu'à la fin de son histoire en Inde.

En effet, au moment de la colonisation de l'Inde par l'empire britannique, le koh l Noor est devenu la propriété de la reine Victoria après un cadeau (forcé) du jeune souverain hindoux. C'est à l'aspect de la vie occidentale du diamant que s'attache la 2ème partie du livre.

J'ai été agréablement surprise par l'écriture de cet essai qui se lit très bien même en y connaissant rien sur le sujet.

Merci à babelio et aux éditions noir sur blanc pour cette jolie découverte.
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Même si le récit a quelque chose de romanesque, comme il est indiqué en quatrième de couverture, il s'agit bien d'un essai historique dont le fil conducteur est ce célèbre diamant. A vrai dire, il a été difficile de remonter très loin dans le temps, et l'histoire ne s'étoffe qu'au 18 éme siècle. Les pérégrinations du diamant nous font découvrir dans la première partie du livre l'histoire des rivalités de cette région hindoustanaise, de l'empire mongol à l'Afghanistan en passant par le royaume Sikh, le Cachemire et le Penjab, rivalités dont tirera profit la compagnie des Indes et les Anglais. Ne vous attendez pas à une histoire glamour, le Koh-i-Noor est avant tout un instrument de pouvoir par la valeur qu'il représente, signe de la puissance de celui qui se l'est approprié et de sa capacité à entretenir son armée. Si ses premiers détenteurs l'exposent, le portent et le font admirer, c'est surtout pour afficher leur supériorité , forts de ce qu'il vaut " en jours de vivre pour le monde entier". Avant sa remise à la reine Victoria, ce sont des hommes qui le portent. A l'exposition universelle de Londres en 1851, le succès n'est d'ailleurs pas au rendez-vous faute d'une taille le mettant en valeur. La deuxième partie est moins exotique, mais elle accentue rétrospectivement la symbolique de cette pierre. Elle relate la seconde vie anglaise du diamant après sa remise forcée par Dulip Singh, dernier maharajah du Penjab. le poids de la légende, le sentiment de spoliation encore actuel de ses pays d'origine, et l'aperçu sur l'histoire de cette région Indo-Gangétique font tout l'intérêt de ce livre qui se lit agréablement, presque comme un roman.
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Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique privilège. Merci à Babelio et aux Editions Noir sur Blanc de m'avoir fait découvrir ce livre.
Il s'agit de l' histoire d'un diamant qui a une époque a été le plus gros diamant du monde : le Koh-I - Noor.
Le livre pourrait être un roman mais en réalité c'est la narration de 150 ans d'histoire entre l'inde , le Penjab , la Compagnie des Indes Orientales et l'empire britannique.
Les auteurs de livre ont voulu dissiper les malentendus qui restaient accrochés à la mythologie de ce diamant.
William Dalrymple est un historien spécialisé dans la littérature du voyage et vivant en Inde à Dehli. Anita Anand est une journaliste originaire du Penjab.

Le Koh - I - Noor est bien un livre de littérature de voyage.
Nous allons suivre sur 200 ans les tribulations du plus gros diamant du monde.
Si ce n'était que cela , ce livre n'aurait pas d'intérêt particulier.
Mais ce livre est surtout l'histoire des peuples et des pays aux confins de l'Inde. le Koh - I - Noor a bouleversé la géopolitique et la vie d'un certains nombre de Maharajas.
Pour résumé ce diamant et toutes les pierres joyaux et spinelles sont le trésor d'un Maharaja et d'un pays. Ce diamant va être la vitrine de certaines régions d'Iran , d'Afghanistan mais aussi du Penjab et de la compagnie des Indes Orientales.
Ce pouvoir à travers le Koh - I - Noor va modeler l'histoire de cette région : Penjab -Sikh mais aussi l'empire britannique
Je vous laisse découvrir les pérégrinations de ce diamant mais surtout des hommes et des femmes de cette région.
Pour l'anecdote nous retrouverons pas loin de ce diamant le Duc de Wellington vainqueur de Waterloo.
Nous passerons beaucoup de temps auprès de Dulip Singh maharaja déchu vivant en Angleterre ,mais au terme de sa vie voulant redonner vie à sa diamant au Penjab.
A l'heure actuelle ce diamant est toujours la propriété de la Couronne britannique et les diplomatie indienne , pakistanaise n'ont de cesse de ramener le Koh - i - Noor sur sa terre natale.

Ce livre est une belle découverte sur l'histoire du Penjab du Pakistan et de l'Inde mais aussi une confirmation des méfaits de la colonisation et des guerres fratricides.
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Merci à Babélio pour ce livre!

J'apprécie beaucoup William Dalrymple. j'ai lu le Dernier Moghol et dans l'ombre de Byzance avec beaucoup de bonheur. Historien spécialiste du sous-continent, l'histoire, telle qu'il la raconte est toujours plus passionnante que n'importe quel roman historique. Une bibliographie sérieuse et des notes détaillées, un glossaire. Il m'a seulement manqué des cartes plus précises.

Anita Anand journaliste britannique, d'origine Sikh du Penjab, a déjà écrit d'autres ouvrages sur l'Inde.



Ils se sont partagé le livre chronologiquement. William Dalrymple raconte le début de l'histoire, des origines légendaires de la pierre célèbre jusqu'au règne du dernier grand Maharajah Ranjit Singh qui l'a porté à son bras. Anita Anand poursuit l'histoire avec la colonisation de l'Inde par l'Empire Britannique, le transfert du diamant à Londres . le livre se termine avec les réclamations de ses anciens propriétaires.

Le Koh-i-Noor est un prétexte pour parcourir l'histoire de la région, élargie à l'Afghanistan et à la Perse, puisque les souverains de l'Inde, de Babour le premier des Moghols, Persans, Afghans puis Sikhs qui se disputèrent l'Inde et le joyau – symbole du pouvoir. Diamant funeste? Non, il est passé d'un conquérant à l'autre, d'un roi à ses héritiers qui n'ont pas su conserver le pouvoir. Histoire chamarrée de ces souverains brutaux ou raffinés, poètes ou guerriers mais toujours couverts de pierres précieuses.



Quand la Compagnie des Indes orientales établit son emprise sur le sous-continent vacille le royaume sikh du Penjab après à la mort du terrible Ranjit Singh. Anita Anand raconte avec maints détails les intrigues des héritiers du Grand Maharajah et la déposition du dernier souverain, un enfant-roi Dulip. C'est un récit passionnant enrichi par les rapports des espions, administrateurs, militaires britanniques. Angleterre victorienne, d'une jeune Victoria qui accueille avec bienveillance le jeune Maharajah, l'Exposition Universelle à Cristal Palace puis la veuve. Dans cette deuxième partie, le diamant semble porter une malédiction.

L'histoire du diamant n'est pas terminée….l'Inde voudrait le faire revenir, le Pakistan, et même les talibans le réclament:

«
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Ce livre, ô combien riche en péripéties et noms de personnages, est aussi passionnant que complexe par moments. C'est un peu ce que j'ai regretté : on s'y perd souvent et on a droit parfois à des longueurs inutiles. D'un autre côté, la richesse historique, les citations issues des anciens recueils dont elles sont issues, les traditions, les goûts et les moeurs des différents possesseurs, font de ce livre une mine de culture, notamment sur les gemmes. J'ai beaucoup aimé et cela m'a fait autant voyager dans l'espace que dans le temps. En effet, les auteurs ont tenté de retracer la vie du diamant le plus connu de tous les temps. Ils ont ainsi consulté et compilé légendes, archives, écrits anciens pour essayer de le suivre à la trace. Tout débute en Inde, mais le joyau n'aura de cesse de changer de mains et de pays jusqu' à terminer en Angleterre, lors des conquêtes coloniales. Diamant maudit ou juste une victime de la concupiscence humaine ? Ce qui est certain, c'est que ceux qui lui auront été liés de quelque façon que ce soit, auront connu pour la plupart de grands malheurs. C'est d'ailleurs triste de voir que la cupidité de ses possesseurs n'a pas diminuée puisque la reine d'angleterre a toujours refusé de le restituer à l'Inde à qui il avait été volé... Un jour peut-être sera-t-il apaisé en rejoignant sa terre d'origine...
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Cet essai historique original nous fait découvrir l'histoire d'un symbole du pouvoir: un des plus gros diamants du monde, appelé le Koh-i-Noor, qui est passé depuis les temps anciens entre les mains des plus puissants seigneurs du sous-continent indien, pour finir dans celles de la Couronne britannique.
Ce joyau aura été un objet de convoitise tel que les hommes useront de tous temps des pires cruautés pour l'obtenir: vol, torture, massacre, manipulation, perfidie, hypocrisie... Une façon efficace et historique de dévoiler la face obscure de l'humanité!
Toutefois, malgré cette première impression négative, la lecture de cet ouvrage très documenté, à l'écriture fluide et aux informations intéressantes, m'a fait passer un moment agréable et instructif.
Merci donc à Masse critique qui m'a permis de me frotter à un aspect de l'histoire dont je ne soupçonnais pas l'existence, et vers lequel je ne me serais pas tournée de mon propre chef. Une belle découverte!
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