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Bonjour,

Voici un polar que je viens vous chroniquer rapidement en retour de lecture : "Du brut pour les brutes" aux éditions Fleuve Noir. Lu et chroniqué dans le cadre du Challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.

Alors qu'il dîne au restaurant "la petite Sibérie" tout en reluquant son gars sous sa surveillance, une jeune femme se fait agresser par son mec à la sortie. Ni une ni deux, en bon Gentleman, San-A. va sauver la jeune fille des griffes de son homme. Pour le remercier, elle l'invite chez elle pour continuer la soirée.

Mais quand il veut retourner au restau, le gars censé être zieuté s'est fait la malle. Pire, San-Antonio se fait canarder de toute part ! Il se retrouve à l'hosto et l'enquête démarre, il est accompagné de Berurier et de Pinuche. Ensemble, ils vont tenter de retrouver les documents perdus de Alliachev.

Une enquête rondement bien menée avec un Béru sur son trente-et-un et un Pinuche à la ramasse malgré ses quelques fulgurances qui aident bien ses camarades à avancer. L'intrigue avec le vol des papiers par le russe fonctionne plutôt bien. J'aime aussi les calembours sur les noms des personnages et des villes.

Cet opus est très reussi. On est surement dans la période où il excelle car j'ai trouvé ce récit très prenant, vivant, avec pas mal de rebondissements en cascade. le duo San-A/Berurier fonctionne du tonnerre. Pinuche n'a pas de chance mais dans son malheur, il arrive quand même à s'en sortir. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce numéro.

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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.San -A en (petite) Sibérie , pas au Goulag les gogols mais au resto en service commandé façon James Bond (il file un espion russe) sauf que ,voyant un gente demoiselle se faire avoiner par un gros vilain, que voulez-vous qu'il fît ? Isba pour les beaux yeux noirs de la belle et du coup foire sa mission. Puis c'est la folie , explosion ,poison, cadavres en série , grands coups de goumi (mais pas de pic à glace) sur la tête au commissaire (du peuple ?) ,femmes fatales ,grand spectacle façon Eiseinstein. le tout pour un polar foutraque mais qui se laisse lire.

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Bien que dans l'ensemble les enquêtes se suivent et se ressemblent dans les grandes lignes depuis que j'ai commencé mon cycle San Antonio, "Du brut pour les brutes" s'avère être une enquête très plaisante.

Je me suis facilement laissé embarquer par ce récit et malgré sa légèreté apparente, je me suis souvent demandé comment tout ceci aller se terminer. Pour le coup, la fin je ne l'avais pas vu venir ce qui accentue un peu plus ma satisfaction.

Si c'est toujours un plaisir que de retrouver notre Commissaire, une nouvelle fois j'ai beaucoup aimé l'importance que l'on donne à Beru et Pinaud. Derrière leurs maladresses, on sent bien dans cet opus l'importance qu'ils ont dans l'équipe. J'ai une certaine tendresse pour eux et j'apprécie en général quand l'enquête se résout en grande partie grâce à eux.

Un volet efficace !
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Boris Aliachev, vous connaissez ? Espion international, recherché dans une tripotée de pays, le genre de mec que tout flic normalement constitué rêve d'agrafer à son palmarès !
Et oui parfois je me surprends à lire une des aventures du célèbre et irrévérencieux commissaire. Et parfois aussi j'aime ça !
Lien : https://collectifpolar.com/
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1956. Ce dix-neuvième tome scelle définitivement le destin du tandem San Antonio/Bérurier. Aux antipodes l'un de l'autre, ils seront difficilement séparables.
Cette aventure qui commence par un meeting aéronautique au Bourget conduira le commissaire dans les salles obscures pour y visionner les actualités. Et oui à l'époque pas de journal de 20 heures, on allait au cinéma regarder les informations... avec un bon décalage.
Et c'est Barcelone qui accueillera nos deux limiers, et vous verrez qu'à l'époque les ramblas et le Barrio Chino n'étaient pas aussi touristiques qu'aujourd'hui. L'ambiance fin de guerre et tensions avec l'est occupe toujours l'esprit français, une époque idéale pour l'espionnage.
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Avec Fais gaffe à tes os, l'auteur trouve le bon dosage entre action et réflexion, entre sérieux et burlesque. Il parvient même à susciter une certaine forme d'émotion en plaçant son commissaire face à un dilemme cornélien et en dénouant son noeud gordien d'une manière inattendue, avec une finesse que je ne lui connaissais pas. Ajoutez à cela un parfait numéro de duettistes, quelques pépites langagières, de très bonnes réparties, une imparable joute verbale et vous obtenez un excellent cru !

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Un bon cru !

Très bon San Antonio : Période "âge d'or" (1960) : pas trop de digressions, intrigue plausible, un Pinaud égal à lui-même et un Béru en pleine(s) forme(s).
Comme souvent, une résolution de l'énigme vite expédiée...mais qu'importe!
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19ème San-Antonio, paru en 1956, dans lequel le commissaire est à la poursuite d'un criminel nazi. L'enquête est superbement imaginée avec des rebondissements à souhait, le tout à placer dans le contexte de l'époque. C'est vraiment un très bon San-A.
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En 1960, voici le 39ème San-Antonio avec une vraie enquête d'espionnage autour de la filature d'un russe par le commissaire, interrompue par une mousmée à la ligne de flottaison trop tentante pour lui, mais il rebondira... pour mener l'enquête à son terme avec l'aide de ses compagnons surchoix, Béru et Pinaud. de longues digressions réservées aux amateurs du genre n'entament pas le suspense ce qui donne au global un bon San-Antonio.
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SYNOPSIS
San-Antonio est chargé de la filature d'un russe, Boris Alliachev. Ce dernier «travaille pour le compte d'une bande très forte spécialisée dans le trafic de documents». Il est fort à parier que Alliachev possède des documents importants, volés au ministère de la Guerre.

Chaque Popoff, même à l'étranger, ne peut se passer de la bouffe traditionnelle — vodka, caviar et blinis au son de balalaïka — ainsi la filature commence dans un restaurent russe qui s'appelle «La Petite Sibérie».

À la sortie, notre galant San-Antonio vient au secours d'une jolie fille, Monique de Souvelle. Par contrecoup, il perd de vue ce sacré moujik d'Alliachev. Re-contrecoup: il raccompagne la gonzesse chez elle pour lui y raconter un conte de fées à ne pas dormir debout.

En sortant de chez Monique la belle, le commissaire constate que sa voiture est en panne et, avec le gentil consentement de la noble hôtesse, il s'en sert de sa propre bagnole.

Chemin faisant, le commissaire tombe en panneau d'une bande de pieds-nickelés. Il est criblé non pas de critiques ou d'injures mais de balles. Pourtant, San-Antonio s'en sort sain et sauf.

Le commissaire tire la conclusion que le véritable crible des tireurs était Monique de Souvelle. Les truands n'ont pas fait attention à la personne au volant de sa voiture.

San-Antonio court chez Monique mais… Quelle surprise!.. La maison appartient à toute autre personne, Mme Godemiche, qui n'a jamais entendu parler ni de Monique de Souvelle, ni de commissaire…

Ainsi, pas de Boris Alliachev, pas de Monique de Souvelle, pas de piste à suivre…

MON HUMBLE AVIS
«Du brut pour les brutes», paru en 1960, porte le numéro 39 dans la longue série sur les aventures du commissaire San-Antonio et Cie. Et cette fois-ci, je crois, l'auteur a tiré le bon numéro.

Dans mes précédentes critiques san-antoniennes, il y a pas mal de mentions dans le genre: «[…] le style s'affirme de plus en plus nettement mais c'est l'intégrité de tous ces éléments qui manque toujours […]».

Ah, les gars! Ce volume est bourré d'intégrité, de totalité du style! Jugez-en!

Primo, une tension constante et des rebondissements incessants et imprévisibles du sujet.

Deuxio, tout les participants du fameux trio «San-Antonio — Bérurier — Pinaud» prennent la part active aux frasques. de plus, le rôle de Mathias se précise de plus en plus nettement. D'ici peu il va rejoindre les rangs des acolytes les plus proches du commissaire.

Troisio, des calembours succulents, des digressions lyriques, des métaphores inattendues et des comparaisons de toute sortes sont en abondance ce qui prouve toujours la proverbe prétendant que «l'abondance de biens ne nuit pas.» Voilà quelques exemples: « La nuit est humide comme le mouchoir d'une veuve. » ou « le Vieux est radieux comme un premier mai ensoleillé. »

Quatresio, le côté kamasutresque, comme toujours inventif, est aussi élucidé avec brio.

Oui, l'intrigue reste un peu niaise, mais la verve étonnante du récit plein d'actions, de pulpeuses créatures et d'humour gomme savamment le tableau (comme dit mon ami Van Gogh). On est comme le navire représenté sur le blason de Paris où est écrit «Fluctuat nec mergitur». Nous autres, les aficionados de San-Antonio, on est battu par les flots de défauts, d'imperfection stylistique quiconque, mais on sombre pas.

EN RÉSUMÉ
Pour conclure, je voudrais dire que j'ai passé un moment de lecture énormément délicieux. Selon les dires de Gustave Flaubert, les volumes précédents de la série étaient comme «cette espèce d'échauffement qu'on appelle l'inspiration». La belle époque san-antonienne est déjà au seuil!

4.0/5.0
Lien : https://autodidacteblog.word..
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