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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Il y en a d'autres qui sont autrement, mais moi, que voulez-vous, j' suis comme ça ! Et c'est parce que je suis comme ça que tout est arrivé. Vous y êtes ? »
Euh...non. Faut dire qu'on ne se connaissait pas encore lui et moi. He he, mon premier San Antonio. J'ai du revoir mon argot parisien, c'est fou ce que j'avais oublié... J'ai donc découvert le Commissaire, Félicie, sa mère et le Gros (également surnommé gentiment l'Enflure - personnellement j'aime quand les amis vous parlent avec amour du fond du coeur avec tendresse) et tous les bons mots.
« - Déjà de retour, San Antonio ? Vous avez fait diligence...
Les vins du Postillon aussi. Je m'abstiens de souligner cette coïncidence, l'heure n'étant point aux calembredaines. »
Le problème ici, c'est que lorsque le Commissaire crie « M'man » et qu'elle ne répond pas, il sent qu'il y a une embrouille. Elle a disparu. Il va donc, avec une équipe du plus haut niveau, remonter l'enchainement des évènements pour savoir qui a pu kidnapper M'man.
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Il n'aura pas fallu longtemps à des malfrats pour enlever la mère de San Antonio après avoir assommé le jardinier … juste le temps pour lui d'aller chercher des cigarettes au coin de la rue alors qu'il rentre fatigué d'Espagne avec des documents qu'il vient de récupérer chez un espion international. de retour à la maison : Félicie a disparu !
Il faudra du doigté à notre commissaire pour récupérer sa brave femme de mère, et de la chance…

Paru en 1960 et trente-neuvième volume de la série, « J'suis comme ça » est un honnête San-Antonio : on y retrouve pas mal des ingrédients indispensables à un excellent épisode : Béru actif et égal au meilleur, Pinaud (bien qu'un peu en retrait), des calembours comme s'il en pleuvait, « cigarettes, whisky et p'tit' pépées », des énumérations, des notes en bas de page, des digressions…

Bref ! On se demande pourquoi le qualificatif « honnête »… Because l'intrigue… Un peu faible l'intrigue… Même si un bon San-Antonio ne dépend pas toujours de la qualité de l'intrigue, ça aide… souvent…
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Depuis que j'ai commencé mon cycle San Antonio, je dois bien avouer que je m'amuse beaucoup. La finesse est plus dans la forme que dans le fond, l'humour particulier de notre commissaire peut faire grincer quelques dents à notre époque mais que voulez-vous, moi aussi « J'suis comme ça », ça m'éclate.

Pour cette quarantième enquête, la couverture de l'édition que je possède ne m'attirait pas des masses mais le résumé de ce récit qui met en scène le kidnapping de Félicie avait tout pour me plaire et c'est donc avec une certaine impatience que je me suis plongé dans ma lecture.

J'ai beaucoup aimé cette enquête. On retrouve tous les ingrédients d'un San Antonio avec en prime, un petit vent de fraîcheur lié à la disparition de Félicie. Qu'il arrive des bricoles à notre héros ou à son comparse Béru, ça accentue un peu la tension mais comme notre protagoniste principal, quand on touche à la maman, on ne peut qu'éprouver une certaine tendresse.

Cette tendresse de San Antonio vis à vis de sa mère, elle s'est déjà fait ressentir auparavant dans les autres enquêtes mais cette fois-ci, elle atteint un niveau plus élevé qui ne m'a pas laissé indifférent même si j'aurais aimé savoir Félicie plus en danger, qu'on en sache un peu plus sur son sort que ce final un peu brusque et un poil trop facile.

Qu'importe, la lecture est toujours rythmé et cette aventure se lit même encore plus vite que d'habitude à mes yeux. « J'suis comme ça » ne prends pas beaucoup de risques dans la saga mais nous propose une belle aventure agréable qui me donne toujours envie de découvrir les autres.
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Le 40ème roman de San-Antonio, paru en 1960. Félicie, mère du commissaire est kidnappée. Donc, grosse colère du fils unique préféré. du bon argot de Paname et un Bérurier fumant. Au global, très bon divertissement pour les fans.
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40ème roman de San-Antonio publié en 1960 (dépôt légal 3ème trimestre 1960).

L'histoire se déroule en 1960 à Paris et en Suisse sur une durée de 4 jours.

Histoire : San-Antonio revient de Barcelone après avoir récupéré des documents volés en France. Avant de les apporter au Vieux, il se repose dans son pavillon de St-Cloud. Il s'absente quelques minutes pour acheter des cigarettes. de retour chez lui, il constate que sa mère a disparu...

Le premier roman où la mère de San-Antonio est kidnappée suite à une de ses missions. Un très bon roman. Même si Bérurier a encore un rôle plus important que Pinaud. On retrouve encore Mathias comme dans le roman précédent. Frédéric Dard invente un pays : la Pleurésie.

Incohérence : Bérurier fête ses 25 ans de mariage ce qui était aussi le cas dans le roman "Prenez-en de la graine" dont l'histoire se déroule en 1958.
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SYNOPSIS
San-Antonio se retourne de Barcelone où il était en service commandé et où il s'est emparé des documents volés sur les recherches atomiques françaises.

Le chemin du retour était dure et San-A a l'air tout à fait fourbu. Il fait un saut à la maison pour se reposer un peu. À deux heures le Vieux l'attend au bureau avec les papiers.

San-A va au bureau de tabac du coin pour acheter des cigarettes. Et quand il rentre chez lui quelques minutes plus tard, il n'y a personne. Noboby, les gars! Degun! Et, pire encore, aucune trace de Félicie…

Quelque temps après, il reçoit un coup de fil. Une dame lui propose un deal: la vie et la liberté de sa mère contre les documents qu'il a ramenés d'Espagne. Que choisir?

« 1° J'ai une conscience professionnelle en acier inoxydable et l'idée de céder à un chantage m'insupporte.
2° Je connais les moeurs de cette sorte d'individus. Je sais fort bien que si je leur donne satisfaction, ils n'auront rien de plus pressé que de tuer ma chère Félicie afin de supprimer un témoignage compromettant.
Conclusion: je dois retrouver ma mère en vitesse. »

Les courses contre la montre, il en connait sur le bout des doigt, San-Antonio. D'autant plus, qu'il ne fera pas cavalier seul. Il a des amis fidèles qui, au cas de besoin, sont toujours prêts à venir à la rescousse.

Ainsi, l'opération «Sauver Félicie» se déclenche. Un beau cheptel (San-Antonio, Bérurier, Pinaud, Mathias et Bravissimo, un as du volant) est sur le sentier de la guerre. de Paris, jusqu'à Berne. Prêt, pas prêt, j'y vais!

MON HUMBLE AVIS
Comme le volume précédent, «Du brut pour les brutes», le numéro 40 dans la série, «J'suis comme ça», est paru en 1960. Soit dit en passant, que le cocktail à la san-antonio est encore un point commun entre ses deux livres. Oui, tout y est compris dans le prix: une sarabande constante des événements, de la gouaille et de la dérision, des calembours, des comparaisons et des métaphores succulents, des apostrophes au lecteur, des digressions lyriques, une courte mais torride partie de jambes en l'air et une multitude d'énumérations comme celle-ci:

«Ou bien j'y vais carrément et je demande un entretien à l'ambassadeur; ou bien j'attends, je surveille, je guette, j'observe, je sonde, j'étudie, je renifle, je scrute, j'envisage, je délibère, je déduis, j'inspecte et j'attends.»

Ce qui saute aux yeux, c'est la vivacité du récit, la grande liberté de plume. C'est bien important, parce que l'intrigue reste encore un peu simplette et c'est cette verve qui scotche l'attention du lecteur.

L'action se déroule en France et en Suisse. Il paraît que l'auteur a un penchant pour ce pays des Helvètes. Ce n'est pas pour la première fois que Confederaziun svizra devient le champ de bataille pour San-Antonio (Cf. «Les anges se font plumer» ou «Au suivant de ces messieurs»).

Les personnages constituent un autre point fort du roman. Ils se sont presque débarrassés de leurs traits simplifiés et schématiques, sont devenus denses, vifs, naturels. À part d'habitués, comme Béru, Pinaud et même Mathias, dans ce volume apparaît un nouveau collègue du commissaire, Bravissimo, «ancien pilote d'essai chez Spaghetti-Bolognaise». Pourtant, son rôle y reste (et restera) flou et éphémère.

De toute façon, le volume numéro 40 n'a pas manqué le coche.

EN RÉSUMÉ
Comme son prédécesseur, «Du brut pour les brutes», ce livre m'a offert un récit hilarant, un style accompli et un moment de lecture très sympa. Bravo, San-Antonio!

4.0/5.0
Lien : https://autodidacteblog.word..
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