L'histoire de l'hygiène mondiale se divise en deux parties : Avant Frigide Fardeau, et après !
Une petite heure plus tard, nous arrivons devant Pinaud’s house. Alentour, le paysan du cru emmène sa femme dans les champs pour labourer.
Béru a toujours des bagnoles insensées. Il a l'amour des voitures allemandes ou autrichiennes d'avant l'autre guerre. Il appelle ça des affaires uniques. Et uniques, ces tires le sont au point que lorsqu'il a besoin d'une pièce de rechange, il est obligé de la commander au Creusot ! Récemment il a fait l'emplette d'une Richard-Strauss 1904 qu'il déclare être comme neuve, et qui évoque une auto seulement parce qu'elle possède quatre roues et un volant. Il l'a payée cinquante mille francs, réglables en dix-huit mois, et il l'a lui-même peinte en blanc avec du Ripolin-Express. Elle a des pneus pleins, des phares à acétylène et des garde-boue fixés à la carrosserie par du fil de fer barbelé - ceci afin de décourager les farceurs qui auraient tendance à les détacher. Elle part sans manivelle, sans désarmer, mais avec le seul concours d'une pente à vingt-cinq degrés. Son Klaxon ressemble au mugissement d'une vache en train de vêler, et quand le Gros parvient à passer une vitesse, de temps à autre, à coups de talon dans le levier, le bruit qui accompagne la manœuvre n'est pas sans évoquer un déraillement de chemin de fer. Bref, comme le dit si justement mon subordonné, c'est de la voiture sérieuse. Avec ça, on sait où l'on va, le seul inconvénient c'est qu'on n'y arrive pas.
- Tu sais bien que je suis un superman, mon petit pote ! L'homme qui enfonce les portes ouvertes !
La dessus, jugeant qu'il m'a accordé assez de salive, il touche le bord de sa casquette et s'évacue vers son usine à bouse.
Ce qui fait sa force, à ce zigoto, c’est qu’il vit le présent. Ça n’a l’air de rien, mais voyez-vous, bande de maquignons, la force des hommes, leur seule force c’est le présent. Bien peu le savent, bien peu s’accommodent de ces limites exiguës. Simon Persavéça croit au présent et à ses vertus. Et il est devenu quelqu’un pour avoir utilisé au maxi la minute qui passe.
Malgré les apparences, il ne se passe rien dans le monde. Rien de neuf du moins, et il faut que nous fassions croire à nos lecteurs qu’il est plein d’imprévu et de fantaisie.
Quand j’étais moufflet, je ne pensais qu’à la navigation à voile… Je connaissais tous les termes, moi qui vous cause : le Grand Caca d’oie ; le mât de Misère ; le Grand Froc ; tout…
Avis aux hépatiques, aux bilieux, aux mal lunés, aux complexés et aux mous de la tronche !
Ce livre relate une action imaginaire, animée par des personnages fictifs. Mais comme certains de mes héros sont constipés du bulbe, y aura naturellement du populo qui se reconnaîtra en eux ! Je décline toute responsabilité.
S.-A.
Il arbore ce teint vert bouteille des hépatiques qui ont traité leur foie par le mépris et qui subissent les représailles.