AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 70 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
L'inspecteur principal Pinaud, dit Pinuche gagne une maison dans un concours -il a trouvé un slogan pour une marque de nouilles-.

Si c'est pas du bol ça !

Ou pas, car quand Béru, le jour de la pendaison de crémaillère veut planter un sapin dans le jardin de ladite maison, on déterre un squelette...

Début d'une enquête, assez classique et cohérente, ce qui est loin d'être toujours le cas dans cette série.
C'est bien un peu le problème de cet opus, trop pépère, on croirait lire un Maigret sans la profondeur psychologique des personnages...

Ce n'est pas vraiment ce qu'on attend d'un San-Antonio, mais avec ce roman Dard affine la mise en place de ses personnages, Mathias le laborantin par exemple a un rôle un peu plus important, il deviendra un protagoniste vedette dans certains épisodes...

Donc, un roman un peu faiblard mais qui annonce la bonne période de la série...

PS : Ce livre est dédié par Frédéric Dard à Jean Redon, l'auteur des "Les yeux sans visages", qui est bien un "vrai auteur" et pas un pseudonyme de Dard comme on l'a souvent dit.
Commenter  J’apprécie          280
Ca alors, si c'est pas du fion !
Pinaud à gagné une maison de campagne en participant à un concours de slogans organisé par un baveux de seconde zone, « lutèce-midi » ; un concours destiné à faire la promotion des pâtes Levantre… Son slogan : « Les nouilles Levantre donnent du coeur au ventre ». Génial !
La maison de campagne située à Magny en Vexin verra bientôt notre couple Pinaud pendre la crémaillère en compagnie de San-Antonio, Félicie, « sa brave femme de mère » et du couple Bérurier, Alexandre-Benoit et sa tendre Berthe… Béru a apporté un sapin qu'il faut vite planter dans le jardin.
Horreur ! On découvre deux cadavres enterrés dans le jardin, justement…

Dans le cadre de ma relecture des oeuvres complètes du commissaire dans l'ordre de leur sortie, voici « San-Antonio met le paquet », trente-cinquième de la série (n° 194 de 1959), où l'on découvre un San A. malade, mais malgré tout très efficace à régler cette petite affaire.
Un San Antonio léger, avec une intrigue bien ficelée ; et l'utilisation de quelques ficelles qui feront le renom de l'auteur : noms de personnages calembour (Simon Pèresavéça, mademoiselle Planqueblé, Serge Acquois, ou Acquois Serge, c'est pareil), quelques digressions bien ficelées…

Reste qu'à mon avis, frédéric Dard se cherche encore pour « trouver la bonne carburation » : on découvre ici trois personnages inédits dans ses collaborateurs, Lavoine, Rigolier et Mathias qui s'occupent de seconder le commissaire en lieu et place de ses fidèles limiers Pinaud et Béru, assez faiblement occupés dans cette affaire.

Bref. Un bon petit San-Antonio… Patience, le meilleur arrive bientôt.
Commenter  J’apprécie          220
Quel prétentieux ce San-A !
Parce-que môssieur se tape un petit 39 de fièvre, alors ça y est, môssieur met le paquet....!
Non, franchement j'ai vu bien pire. Tiens, Béru par exemple... On le voit pas beaucoup, mais si quelqu'un met le paquet dans cette histoire, c'est bien sézigue !
J'vais essayer d'vous expliquer ce que veut dire le gars San-Antonio par : "C'est par un petit événement en marge de nos activités professionnelles que démarre cette fois-ci l'aventure".
En fait, c'est à cause de ce cocu de Pinaud. En jouant à un concours paru dans le canard, Pinuche a gagné la baraque de ses rêves !!!
Y va vite falloir décoffrer le cubi de rouge et pendre (haut et court) la crémaillère ! Pinaud invite donc San-A et sa vielle ainsi que Béru et sa grosse. Joie et bonheur !
Chaque invité y va de son petit cadeau et le Gravos a insisté pour offrir un sapin au Pinuche, je cite : "parce-que ça reste vert toute l'année". Mais quand vient le moment de planter le sapin, une macabre découverte les attend.
C'est à ce moment que la veine de Pinaud se transforme en malchance... Deux cadavres dans son jardin et voici réduit à néant le rêve d'un pôvre inspecteur !

Conclusion personnel : si Bérurier avait ramené une boutanche de Ricard à la place d'un sapin, cette enquête n'aurait jamais vu le jour !
Commenter  J’apprécie          122
Fâcheux concours... de circonstances.

Grâce à Lutèce-Midi, "le quotidien du Français au-dessous de la moyenne", Pinuche gagne un pavillon en banlieue (ô Joie !) avec en prime deux beaux macchabs (ô Désespoir !). Hélas, c'est là qu'est l'os !

Notre As des As, thermomètre en bouche biscotte une angine, se tresse les poils des bras dans une aventure d'une raplaplaplitude derrickienne... Ni troussage, ni bourre-pif : que du remplissage !

Dans cette aventure merdatoire, Frédéric Dard flageole de la membrane et semble s'ennuyer autant que nous. En nous refilant des vannes éculées, il fournit un turbin de pisse-copie (citant à quatre reprise Brigitte Bardot (!), taillant un misérable costard à une gougnotte et expédiant malproprement son enquête).

Une écrivaillerie plus qu'oubliable.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
Commenter  J’apprécie          102
Gagner le gros lot n'est pas toujours de tout repos et Pinaud lorsqu'il aménage dans la crèche de ses rêves gagnée à un concours s'en aperçoit illico quand le sous -sol de son jardin se met à ressembler à celui de Verdun ,il regorge de macchabs (bon j'exagère mais deux ce n'est pas si mal) ! du coup San-A s'embarque dans une enquête assez tordue (malgré une fièvre de cheval) . A remarquer la structure très réaliste de la susdite enquête ,on se croirait dans un vrai polar…Par contre la résolution laisse à désirer à mon goût .
Commenter  J’apprécie          90
Je poursuis ma lecture de l'oeuvre Sanantonienne de Frédéric Dard que j'ai entamée dans l'ordre, depuis le tout premier, pour arriver, après un très long temps d'abstinence à ce 35e épisode : « San-Antonio met le paquet », initialement paru en 1959.

Je ne vous ferai pas l'injure de vous présenter San-Antonio, et encore moins son auteur, Frédéric Dard, alors, passons directement à la critique.
Pinaud, le subalterne et ami du commissaire San-Antonio, a gagné une maison suite à un concours passé dans un journal.

À la pendaison de crémaillère, où sont invités Béru, sa femme, San-Antonio et sa Félicie de mère, Bérurier a la drôle d'idée d'apporter, comme cadeau, un immense sapin.

Alors que le trio (Béru, Pinaud, San-Antonio) s'éreinte à creuser un trou dans le jardin pour planter le sapin, ils tombent sur un os, ou, plutôt, les os d'un cadavre féminin enterré dans de la chaux.

Désireux de planter l'arbre dans un autre coin, après avoir rebouché le premier trou, afin de ne pas effrayer ces dames, les trois amis découvrent un autre cadavre…

Quand on chronique un titre de la série des San-Antonio, on a tendance, naturellement, à vouloir se lancer dans une prose argotique à base de jeux de mots et autres joyeusetés du genre…

Mais, tenter de se confronter à l'excellence de la plume gouailleuse de Frédéric Dard, pour parler de Frédéric Dard, ce serait comme vouloir commenter une course d'Usain Bolt en piquant un sprint ou la performance de Rocco Siffredi en… vous voyez ce que je veux dire.

Aussi vais-je me contenter d'écrire simplement et, surtout, de ne pas mettre le paquet pour évoquer ce que je pense d'un roman qui ne laissera pas grandes traces dans ma mémoire malgré toute l'affection que j'ai pour la plume de Dard.

Je n'évoquerai pas l'intrigue qui ne vole pas bien haut et qui tient sur des hasards, car, après tout, on ne lit pas un San-Antonio pour son intrigue.

Mais la plume de Frédéric Dard me semble, ici, à l'image de son héros (San-Antonio a une fièvre de cheval et est malade à crever), un peu fatiguée. Pas de cette fatigue qui vous plonge lentement vers la fin, mais ce genre de fatigue passagère (comme lorsque l'on est malade) qui ne vous empêche pas forcément d'oeuvrer, mais qui ne vous permet pas d'exceller.

On retiendra quelques tournures de phrases savoureuses (c'est du Frédéric Dard, quand même) et, malheureusement, quelques jeux de mots sur les noms (je n'aime pas trop ça, je trouve que c'est trop facile pour un talent comme Dard) du genre Serge Acquoix ou Simon Persavéça…

Mais pas grand-chose de plus même si cela suffit tout de même à maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'au bout d'autant plus que, comme tous les San-Antonio, cet épisode est court…

Au final, pas le meilleur ni le plus inspiré de ces 35 premiers épisodes de la saga Sanantonienne.
Commenter  J’apprécie          60
1959, numéro 35 de la série, bon petit policier avec les complices devenus habituels, deux cadavres découverts dans un jardin, nouvelle propriété de Pinaud, donc un bon moment de délire avec un mini-suspens, un bon cru pour les fans du célèbre commissaire et de ses acolytes.
Commenter  J’apprécie          60
Une histoire un peu abracadabrante mais qui nous rappelle l'époque des concours dans les journaux et les revues. L'aspect amusant de cet épisode tient dans le fait que San Antonio tient une angine carabinée et il décrit sa fièvre pendant l'enquête. On y voit apparaitre de nouveaux inspecteurs tel que Rigolier.
Commenter  J’apprécie          40
SYNOPSIS

Savez-vous le flic le plus chanceux de la maison Poulaga? le Vieux, dit Achille? Non. Bérurier? C'est logique car il est tellement cocu qu'il doit sans faute avoir une veine! Mais… non. le commissaire San-Antonio? C'est proche mais… non…

Écoutez-moi, mes chers chiromanciens, il s'appelle César, ce keuf! Pas celui de cinéma, ni Jules le Romain non plus! Je parle de César Pinaud, dit la Pine, ou Pinuche, ou Baderne-Baderne pour les amis.

Le vase de Pinaud, renforcé par un kil de rouge, lui permet de gagner le concours publicitaire du quotidien «Lutèce-Midi». Et la coupe à remporter est une maison à la campagne, à Magny-en-Vexin. Ainsi notre vergeot Pinuchet devient un propriétaire foncier et tire des plans non pas sur la comète, mais sur la vie tranquille en villégiature.

Notre inspecteur est une personne reconnaissante (comme la patrie envers les grands hommes), ainsi, son premier pas en qualité de propriétaire latifundiaire est de pendre la crémaillère en invitant ses amis «à manger une blanquette le dimanche midi».

Voici la liste des amis d'inspecteur Pinaud: le commissaire San-Antonio et Félicie, sa brave femme de mère, et Bérurier‘s family (comme disent les English) — Alexandre-Benoit et Berthe. J'ignore si Mme Pinaud est aussi inscrit dans cette liste, donc, je la compte à part (d'ailleurs, son droit à une portion de blanquette qu'elle va concocter et à un petit verre de vin pour réduire les risques de crise cardiaque ne sont pas contestables).

On dit que «les petits cadeaux entretiennent l'amitié». On dit aussi «Timeo danaos et dona ferentes» ce qui se traduit en franco-français comme: «Je crains les Grecs, même quand ils apportent des cadeaux».

Oui, les amis de notre Éminence, ne sont pas venus les mains vides. San-Antonio a amené «un magnum de Lanson et, outre les petits-fours (qui maintenant sont plus petits qu'au départ), Félicie a un vase peint par Peynet pour la dame Pinuche». Mais c'est Béru qui a surpassé toute attente, en apportant le plus grand cadeau pour son confrère:

«— J'ai un cadeau un peu encombrant pour Pinaud…
— C'est quoi, une montgolfière?
— Non: un sapin!
— Tu confonds, gars, on va pas là-bas pour faire le réveillon.
— C'est un sapin à planter. Pinuchet m'a dit qu'il n'avait pas d'arbres dans sa propriété, alors je lui en porte un!

Béru s'est mis une idée dans la tête que le temps presse et, pour ne pas gâcher ce cadeau royal, il faut qu'on replantasse (!) ce sapin le plus rapidement possible. Ainsi, San-Antonio, Béru et Pinaud creusent un trou pour y planter l'arbre.

Pour la suite du récit, je passe la parole au commissaire San-Antonio: «[…] nous avons voulu faire un peu de jardinage, ce qui nous a permis de mettre au jour les restes de deux personnes: un homme et une femme.»

Et je la re-passe encore une fois: «L'enquête les conduit à suspecter les anciens propriétaires de la maison, ainsi que leur locataire, Ange Ravioli, un ancien truand devenu propriétaire d'un cabaret.»

Béru n'est pas un Grec, mais ses cadeaux provoquent des sapins, oh, non, que dis-je! des pépins!..

MON HUMBLE AVIS
Dans la série consacrée aux aventures du commissaire San-Antonio et Cie, «San-Antonio met le paquet», est attribué du numéro d'immatriculation trente-cinq. Ce polar est assez drôle, riche en rebondissements et plein d'humour et de répliques savoureuses, avec la trame ficelée et le rythme qui ne faiblit pas.

Comme le roman précédent, «On t'enverra du monde», il est aussi un peu niais, surchargé, à mon avis, par la profusion de personnages secondaires, comme, p.ex., des assistants du commissaire: Lavoine, Rigolier, Lachaud. le second couteau fait du boulot, pendant que Pinaud et Béru, passent leur temps à glander.

Il y a un jour, dans la conversation tout à fait intime avec moi, un de mes anciens ami, François Marie Arouet (ou Voltaire, tout court pour les amis) m'a dit: «Si l'homme était parfait, il serait Dieu». Frédéric Dard, alias San-Antonio n'est pas Dieu, mais, il perfectionne, fignole son style.

«Ça va viendre», comme Béru dixit. Et je lui crois.
3.5/5

Bonne et heureuse nouvelle année à tous!

À NOTER :
1. Bérurier aurait voulu être marin. («— Quand je vois des temps pareils, je regrette de ne pas m'être fait marin. J'avais l'amour de la mer ! Et quand j'étais mouflet, je ne pensais qu'à la navigation à voile… Je connaissais tous les termes, moi qui vous cause : le Grand Caca d'oie ; le mât de Misère ; le Grand Froc ! Tout…»)

2. Dans le chapitre VII apparaît l'assistant du labo, un certain Müller, un rouquin avec un accent alsacien. Dans le chapitre suivant et jusqu'à la fin du livre, San-Antonio ne parle que de Mathias. Je pense que Müller et Mathias fusionneront bientôt en seule personne — notre cher et tendre «le rouillé» ou «le rouquemoute».
Lien : https://autodidacteblog.word..
Commenter  J’apprécie          20
Qui sont les cadavres ? Comment sont-ils arrivés là ? L'intrigue policière peut se mettre en place. Mais certainement pas le ventre vide. Après tout, nos héros sont venus pour se remplir la panse. le déjeuner, retranscrit tel un évènement sportif, vaut à lui seul la lecture de ce roman. Les Gravos qui se disputent la blanquette à la manière d'un ballon ovale n'est que la première des images ubuesques qui parsèment ce roman...
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (198) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}