AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 375 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Et bien moi, je me suis ennuyée à mourir avec ce livre.
Le début était pourtant prometteur, et puis rapidement, je n'ai plus eu d'intérêt pour l'intrigue.
Par contre, l'écriture de l'auteure est très belle, elle m'a fait penser à ma chère Duras, ce côté évanescent de la mère, cette distanciation, et plus particulièrement au Marin de Gibraltar, et c'est un des seuls de Duras que j'aie le moins aimé.
L'atmosphère est très particulière, j'ai eu le sentiment et l'impression de regarder tout cela derrière une vitre, décalée, limite psychotique. J'ai trouvé les mots et l'écriture transparents froids, et secs. Pas beaucoup d'émotions, je n'ai pas été touchée.
L'histoire à partir du moment où Rose rentre à Paris, m'a paru superficielle, plus aussi intéressante qu'avant.
Je me suis forcée à le terminer, par respect pour l'auteure, que j'admire beaucoup par ailleurs, et puis on ne sait jamais, l'intérêt peut revenir, c'est capricieux l'intérêt, ça va, ça vient.
Mais non, l'auteure ne m'a pas attrapée avec son ouvrage.
Tant pis.
Commenter  J’apprécie          222
comme fleurdu bien je me suis ennuyée.
le récit traîne ..........
je quitte Darrieussecq pour l'instant !
Commenter  J’apprécie          180
Voilà un livre avec un bon sujet. Il démarre avec la description réussie de l'univers d'une croisière, la peinture de retraités qui s'enivrent le soir à bord puis l'arrivée de migrants, arrivée à laquelle assiste Rose, une mère de famille sur le bateau avec ses deux enfants. le personnage de Rose évoque une classe moyenne parisienne qui vit plutôt confortablement, mais sans luxe, qui a son mal de vivre, ses addictions, ses problèmes d'appartement trop cher. Et le migrant, qui était jusqu'à présent un objet médiatique, fait irruption dans sa vie. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un livre sur les migrants, c'est un livre sur cette femme. Et l'on ne peut reprocher à ce personnage féminin, modèle de l'héroïsme au quotidien, son empathie pour l'autre qui souffre. Mais il ne m'a malheureusement pas parlé. Je n'ai jamais ressenti la complicité amicale que l'auteur peut imaginer avec son lecteur. Je ne me suis, par exemple, jamais demandé ce que j'aurais fait à la place de Rose, ce que j'aurais pensé à sa place. Rose ne se pose guère de questions, elle est ballotée par l'existence. Elle agit impulsivement, parfois absurdement (comme une "mère à l'envers"?). Mais sa candeur ne m'a pas convaincu et pour finir ses pseudo-pouvoirs magiques m'ont exaspéré. La chute est simplette, voire gênante, en tout cas pas à la hauteur de la gravité que le sujet imposait. le récit n'est pas pour autant indigeste, l'écriture est plutôt fluide comme le temps qui passe. Mais si passer est un terme récurrent au roman, car on va de Niamey à Calais en passant par Agadès, Sebha, Tripoli ou Paris, moi, je suis passé à côté.
Commenter  J’apprécie          120
« »Tu négliges ce que tu as dans les mains. » C'est ce que lui dit son mari. longtemps elle a fait comme si ça n'existait pas. C'était même un peu sale. Et puis il y a eu cette croisière. Ce moment qui n'a duré qu'une seconde. Une seconde qu'elle a eue dans les mains, qu'elle a tenue, ce morceau de temps, qui pulse encore.

Lui, Younès, celui qu'elle voit comme le héros de l'histoire, en fut témoin. Et elle se sent, elle, témoin de Younès. »



Rose fait une croisière en Méditerranée avec ses deux enfants, Emma et Gabriel, c'est un cadeau de sa mère pour les fêtes de Noël. Cette nuit là, alors qu'elle dort dans sa cabine, un bruit la réveille, des voix, des cris. Tout en bas, on met une chaloupe à la mer. le commandant vient d'ordonner de hisser à bord des migrants qui dérivent. La vie de Rose va s'en trouver bouleversée. Younès, un jeune rescapé lui demande un téléphone et elle lui donne celui de son fils Gabriel. de retour à Paris, elle reçoit régulièrement des appels de Younès auxquels elle ne répond pas les premiers temps jusqu'au jour où elle accepte d'entrer en contact avec le jeune homme qui se trouve à Calais. Ce roman aborde la question des migrants sous un prisme très particulier et original. On découvre en effet assez tard le parcours de Younès qui ne réserve aucune surprise, car il est le lot de tous les migrants. le récit retrouve alors une forme classique, voire documentaire. Mais au delà de la question migratoire, le roman raconte aussi la trajectoire d'une jeune femme au mitan de sa vie, d'une vie que la rencontre avec le migrant va bousculer: quitter Paris, retrouver ses racines, accepter ce pour quoi elle est faite, ce don qu'elle a reçu de soigner avec ses mains les corps malades. Et c'est toute la cellule familiale qui s'en trouve bouleversée. le roman est traversé par de multiples questionnements autour de la question du corps, de la frontière , qui n'est pas seulement celle que le migrant doit franchir mais qui est aussi cette limite qui sépare le monde des vivants du monde des morts. Chaque personnage est une figure intéressante: Gabriel, l'ado furieux à qui sa mère a subtilisé son portable est aussi probablement un futur écrivain, Emma, la petite soeur, à fleur de peau, vit le harcèlement à l'école, quant au père, il est aux prises avec ses démons intérieurs. Il n'en reste pas moins que toutes ces failles sont dérisoires face à la détresse des migrants et paraissent des problèmes de nantis. Solange, l'amie qui vit aux Etats Unis, en est d'ailleurs une parfaite caricature. Mais chacun finalement porte son lot de douleur, comme les deux petits patients, Grichka et Bilal que Rose suit en thérapie.

Le roman n'en demeure pas moins optimiste: il montre que l'entraide ne va pas forcément de soi mais que lorsqu'elle s'active, alors, tout est possible. Quant à Younès, il possède en lui une telle force de vie qu'il ne peut que réussir. le roman se ferme alors sur de jolies perspectives.



« Elle le voit de dos, voyant Paris pour la première fois. C'est l'aventure. Il va plonger ou se tourner vers elle. Il va entrer dans la ville. Ou regarder en arrière. Elle ne voit que le dos de la parka, les manches avec les trucs fluos, les maigres jambes dans le maigre jean, le sac en plastique, les cheveux courts. Vacillant sur le seuil. Elle espère que ses yeux brillent. Elle espère: brillent de joie et d'aventure et de jeunesse. Elle prie. Que ses yeux brillent de joie. Oui, elle aimerait que son pouvoir s'étende bien au-delà de ce qu'elle sait; elle voudrait être une héroïne incognito dans la ville, et l'accompagner de ses pouvoirs magiques. Elle voudrait l'entourer d'un bouclier cosmique, et qu'il survole ignifugé de tous les dangers, et qu'il rie de joie, devant Paris. »
Commenter  J’apprécie          40
En fermant ce livre je me suis rapidement demandé où l'auteur voulait en venir ? que me restera-t-il de ce roman ?

La rencontre de Rose et de Younès est à la fois fortuite et nécessaire : un paquebot de croisière croise la route d'une barque chargée de migrant. La mondialisation fait irruption au milieu des vacances.

A partir, l'histoire de délite imperceptiblement : les hésitations de Rose, les tentatives de younès de reprendre contact (Rose lui a donné le téléphone de son fils) semble l'unique trame. Bien fragile cependant : sa crainte de tendre la main à cet enfant pourrait être la nôtre, mais quelle est-elle ? on peine à s'identifier.

Une timide incursion du côté de l'étrange et de l'inexpliqué dans le nouveau travail de Rose qui a quitté Paris nous laisse d'autant plus sur notre faim qu'on se dit que l'auteur tenait là une base pour une histoire autrement plus prenante
Commenter  J’apprécie          30
Une thématique pourtant intéressante, une histoire qui donne envie d'ouvrir le livre et de s'y plonger mais un style d'écriture auquel je n'ai pas du tout adhéré. L'auteur a un style d'écriture bien particulier : écrire comme on penserait à voix haute, sans dialogue aucun. J'ai vraiment eu du mal. Et je trouve également qu'il y a toute une partie qui n'est pas abordée dans le livre, lorsque la croisière est terminée et que Rose rentre chez elle. Il manque une partie de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          20
Et bien ce fut long, pourtant happée par le début, j'ai eu peine à poursuivre au delà du premier quart. J'insiste, je lis frénétiquement et c'est saccadé, sans passion et sans une once d'émotion. Une lecture désincarné pour un sujet qui paraît si grave, alors même que je suis une éponge à émotion. Je me dis que ça reviendra, mais non, on est aux retrouvailles, puis à la fin et toujours rien ! L'écriture brusque, le manque d'incarnation ? Je ne sais pas, mais c'est une sacrée déception !
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (740) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}