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Le superbe dessin de couverture et le nom de Rebecca Dautremer m'ont précipitée vers cet album jeunesse. En réalité je pensais que R Dautremer en était l'illustratrice ce qui n'est pas le cas mais je ne regrette pas ma méprise. Arthur Leboeuf que je ne connaissais pas m'a totalement emballée ! Ces tableaux chatoyants au style vintage sont magnifiques,les personnages ont des bouilles à craquer ! En revanche , l'histoire n'est pas passionnante et peut-être moins encore pour les enfants. L'idée de voir New York comme une grande forêt métallique et la rencontre du caïd de la 135 éme rue comme une rencontre avec le loup était plutôt originale mais aurait pu être exploitée bien davantage...
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Une adaptation moderne du conte du Petit Chaperon Rouge dans un New York un peu vintage.
Le texte est très poétique et donne le ton très malicieux et humoristique à cette histoire. Les planches sont superbes et accompagnent à merveille l'histoire de ce petit garçon en survêt' rouge dans la jungle de béton de la Grosse Pomme.

Mais il m'a manqué un petit quelque chose dans ce récit auquel j'ai trouvé un goût de "pas fini".
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Une adaptation bien vu du celèbre petit chaperon rouge. Un petit garçon noir doit traverser tout New-York pour apporter de la nourriture à son grand-père. En chemin, il rencontre Chili Vince, le loup du quartier, plus agé et plein de bagou qui lui propose de faire la course....
Raconté par les deux compères qui ont bien vieilli, on rit de leur mésaventure.
Des illustrations magnifiques et un conte réactualisé très drôle....
Génial !!!
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A plus tard Harlem, bonjour Manhattan, Bonjour Brooklyn !
Des pare-chocs rutilants, des carrosseries à se voir dedans,
des modèles d'autos dans les rues par bouquet...
Ahhhh ! Si il pouvait en cueillir une ou deux et les offrir au Vieux Johnson !
Quelle classe ! S'imaginer suivre son chemin jusqu'au logis de Grand Pa' en décapotable, musique funky , la tête en métronome réglé pour cette délicieuse journée de promenade.
Quand on a pas d'argent, on a au moins de bonnes baskets !
« Promenons-nous dans Manhattan, sifflotant, claquant des doigts,
si Chili Vince me guettait, il m'arnaquerait,
mais gogo en métro, ne sait pas qu'il fait beau ! »
Le jour commence juste à tomber que le petit bonhomme à la coupe afro et à la casquette de Base Ball rouge comme une belle pomme rouge arrive enfin.
Peut-être a t-il mérité une boisson ou...oups ! Un sermon !
En tout cas, pour lui manger son vieux salaire au Grand Pa' Johnson, ce pauvre loup de Chili Vince n'aura pas volé sa correction ! Vilain garçon !
Vigoureux comme un vieux chêne le papy ! Il n'est pas né le loup qui pensera en faire son dîner !
Ah ça , non !

: Cet album n'est en effet pas une nouveauté mais il méritait que l'on s'y arrête pour les amateurs de parodies du célèbre Petit Chaperon Rouge. le travail d'Arthur Leboeuf l'illustrateur nous bluffe complètement tant nous pensions nous trouver là devant un album dessiné par Rébecca Dautremer. La jeune artiste est cette fois l'auteure de cette version du conte qui s'ouvre sur un coin de New York ou l'on comprendra très bien qu'il puisse être une vraie jungle où il n'est pas toujours bon de s'arrêter en chemin.
Cependant, si la comparaison nous suggérera ce phénomène d'insécurité, les auteurs nous offriront cependant ce qui fait le charme de ces rues, de Harlem en passant par Manhattan, jusqu'au Pont de Brooklyn- au travers des décors et descriptions de voitures de collection, rendant pour le coup la promenade agréable et justifiant de la mission du garçon en dilettante
Nous pouvons suivre l'itinéraire sur un plan présenté avant la page de titre pour le jeu et le plaisir de faire.
Cette parodie du Chaperon offre l'originalité d'une saveur plus virile peu connue de l'histoire, plus métissée de part le choix de l'espace et l'époque choisie, mettant à l'honneur une Amérique qui rebondit face aux problèmes économiques, voire plus peut-être, les auteurs sauraient nous le dire. Une seconde lecture offerte par les images permettent toutefois de remettre en perspective ce cadre avec ces « Pontiac » à un prix abordable avant les années 50 mais aux contours haut de gamme, L'apparition constante du « Bambino », le célèbre joueur de Base Ball George Herman qui fut un modèle pour la jeunesse et ayant une réputation dépassant celle d'un héros en Amérique, lavant de ses exploits la triste réputation de son équipe « Les Red Sox de Boston » à l'époque.
Sa carte de collection sera le fameux fil rouge « invisible » qui conduira Chili Vince à sa correction pour quelques dollars à grappiller
Les images ne manquent pas de petits détails pour nous dérider ci et là, le chien qui arrose le coin-coin de la petite fille, le chat qui s'interroge sur le chien entre deux tranches de pain sur la baraque à Hot Dog...
C'était un autre temps, un temps que les deux protagonistes se partagent avec nostalgie et fous-rires, vieillis par les années mais devenus amis de longues dates, on le devine.
Une chouette version, pour les petits bouts qui savent bien lire et auront plaisir à revenir sur leur conte revisité.
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Tout le monde connait le Petit Chaperon Rouge. Mais ici, dans cette version détournée et réactualisée, le héros est un petit garçon afro-américain devant porter des provisions à son grand-père habitant de l'autre côté de New-York et le loup, un caïd du quartier...
J'ai tout simplement adoré cet album plein d'humour ! On y découvre le New-York des années 50 grâce aux illustrations (parfois en double page) d'Arthur Leboeuf.
L'histoire, elle, est légèrement différente du conte de référence, mais la morale n'en est que plus belle. Alors, merci Rébecca Dautremer pour ce beau moment de lecture !
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Je connaissais Rebecca Dautremer comme illustratrice, je l'ai découverte ici comme auteure. J'ai beaucoup aimé sa narration et sa version moderne du conte intemporel le petit chaperon rouge. C'est une version métissée que nous propose l'auteure, une version plus ancrée dans l'Histoire, dans les problèmes économiques des Américains. Vous l'aurez compris, cette version ne se passe pas dans les bois mais en pleine ville. Et quelle ville ! New York ! le petit chaperon rouge est ici un petit garçon, vêtu de rouge de la tête aux pieds ! La mère grand est en fait un grand père et le Loup, la terreur de son quartier. Mais la "morale" reste la même !

Avec ce court album on déambule dans les rues de Manhattan, on traverse le Pont de Brooklyn. Les illustrations sont si réalistes que j'ai cru y être pendant un instant. D'ailleurs, l'itinéraire du jeune garçon est présenté sur la première page du livre. C'est donc très drôle de le suivre.

Les illustrations sont tout simplement sublimes. J'ai adoré le jeu des couleurs, le travail de réalisme… J'ai été fascinée par Broadwau ! Et cerise sur le gâteau, l'illustrateur a distillé des petites touches très drôles. Observez bien les dessins, vous trouverez un chien qui fait pipi sur le jouet d'une petite fille, un chien entre deux tranches de pain à Hot Dog…

Je n'ai qu'un seul bémol, la frustration que cela s'arrête si rapidement. J'aurais aimé suivre encore un peu les aventures de ce petit chaperon rouge et du Loup.
Lien : http://lesbavardagesdesophie..
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une version urbaine et new-yorkaise du Petit chaperon rouge, au langage des rues très marqué (un appel de mémoire aux policiers urbains des années 70) et une esthétique à la fois précise et seventies également. Un onjet étrange et accrocheur.
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Harlem, la nuit est tombée, deux vieux amis, afro américains se retrouvent sur les marches d'un immeuble et se souviennent du temps de leur première rencontre.

Du temps où l'un était gamin, et l'autre loubard.

Un gamin tout de rouge vêtu que sa mère trop occupée envoi un jour à l'autre bout de New-York porter un sac rempli de quelques victuailles dont une galette et de la crème au vieux Johnson, son grand-père.

Voilà, on y est, un détournement du petit chaperon rouge, version américaine, masculine, urbaine, et contemporaine.

Avant de partir, sa mère inquiète, lui donne quelques recommandations,

"Fais bien attention. Ne traîne pas, le chemin est long. Ne t'arrête pas en route. Et surtout, ne parle à PERSONNE !"

Mais si les mères, depuis Perrault se sont un peu améliorées, les enfants en revanche sont toujours aussi tête en l'air et naïfs ... ben voilà tout est dit : c'est les enfants le problème, pas les mères ... ;-)

Le gamin part donc à l'aventure dans ce qu'il appelle sa "forêt grise"

"Il habitait loin le vieux Johnson ! de l'autre côté de la forêt ... C'est vrai, cette ville sans rire, c'est une vraie forêt ! Rouge et grise, et bien profonde, avec ses arbres de brique et de ferraille et ses grottes de béton."

Et il est bien décidé, notre gamin, à profiter de cette journée de liberté ... "une journée de balade", "à flâner et à fouiner", "à ramasser des trésors".

Forcément, arrive ce qui doit arriver, il rencontre le loubard en question ... LE loup, celui de la 135e, Chilli Vince, "le loup du quartier", plus vieux, plus grand, plus costaud, "la grande classe" !

Et il se fait évidemment embobiné, donne l'adresse du vieux Johnson, accepte de prendre le chemin le plus long, traîne un peu, beaucoup, ébloui par les belles voitures de Central Park, les lumières de Broadway, la vue du pont de Brooklin.


Et comme on pouvait s'y attendre, Chilli Vince, arrive le premier chez le vieux Jonhson ...

Ce qu'il advient ensuite, dans l'intimité de l'appartement du grand-père, je ne peux décemment pas vous le révéler, je peux juste vous dire que tout le monde s'en sort, sans trop de "dégâts" et que de cette expérience naîtra une belle amitié...

C'est une bonne réadaptation, la trame est respectée mais l'histoire, le texte et les illustrations apportent une véritable originalité, transposant ce conte dans une autre époque, un autre contexte, un autre environnement, avec d'autres personnages ... Ce qui montre, s'il en était besoin que ce conte traverse les générations sans jamais prendre un ride et que sa moralité est toujours tristement d'actualité ... le danger est partout, les apparences sont toujours aussi trompeuses, les enfants toujours aussi naïfs et les loups toujours en train de roder ...

J'ai particulièrement aimé la ballade urbaine illustrée à merveille par Arthur Leboeuf, qui nous embarque dans cette ville immense et mystérieuse, dans les années 50 ... les murs de briques, les grandes avenues, les immeubles à perte de vue et leurs escaliers de secours extérieurs, les belles voitures américaines, le métro, les enseignes de Drug Stores, les sacs de course en papier, les petits vendeurs de hot-dog du coin de la rue, l'amour pour le baseball, et le magnifique pont de Brooklyn...

Lien : http://casalaurette.over-blo..
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Relecture décalée du petit chaperon rouge : cette fois, nous sommes à Manhattan et un petit garçon tout habillé de rouge doit rendre visite à Grand Pa'. le loup, c'est la petite frappe du quartier qui va , comme dans l'histoire originelle, choisir e chemin le plus court. Et c'est tant mieux, car nous, lecteurs, accompagnons tout en illustrations somptueuses une errance insouciante dans le quartier : les affiches de baseball, les limousines... ont remplacé avantageusement les petites fleurs des bords du chemin.
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Quelle adaptation originale et attractive du Petit Chaperon Rouge, toute en miroir !

Les rôles sont ici inversés, point de fillette naïve ou de grand-mère malade, mais un jeune garçon flâneur, un grand-père vif. Cependant, certains éléments demeurent : une casquette de base-ball rouge pour chaperon, une ville dense telle un bois, recelant divers dangers, et tentations, un loup roublard, un enfant jeune et attiré par le beau (parleur, bel aspect des choses), un double parcours, un déguisement.

Transposée dans la mégalopole américaine des années 50, l'histoire nous immerge dans une époque, à la fois dure mais emplie de rêves. Les illustrations pleine page et les grandes planches dénuées de textes, mais pas de mots (graffitis, enseignes, panneaux) rendent cette dualité très palpable, non sans petits détails comiques et éléments de culture populaire.

Portrait de la société d'alors, ville hétéroclite et bigarrée aux quartiers noirs ou blancs, pauvreté contre richesse, magouilles, larcins et insécurité contre modernité réconfortante et consommation active, une boisson et une carte de collection du joueur de base-ball George Herman, dit « Babe Ruth », comme un fil rouge et unificateur. le rouge, couleur dominante de l'album dans toutes ses nuances, rend la balade agréable et même intrigante.

Rebecca Dautremer qui nous surprend déjà en étant l'auteure et non l'illustratrice, introduit une autre particularité dans son histoire : le texte est écrit comme il est parlé. Son oralité est très forte.
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..
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