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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Gros coup de coeur pour ce joli roman graphique. Nous voici partis à suivre Lulu, une mère de trois enfants, femme d'un époux qui n'a plus rien à voir avec l'homme dont elle était tombée amoureuse.
Estime de soi au niveau zéro, lassitude, plus de désir… C'est ainsi que commence la BD. Mais est-ce qu'il y a matière à en faire une histoire ? Oui, car la vue de Lulu va basculer de façon complètement inattendue : elle disparaît de la vie de famille sur un coup de tête.
Pourquoi ? Qu'est-ce qui lui prend ? Où est-elle ? Ce sont ces questions qui nous motivent à faire connaissance de Lulu à travers les éléments de réponse dont disposent des membres de sa famille. Leurs récits sont empreints de tolérance, de compréhension et évitent les jugements.
Il y a dans ce roman graphique un vent de liberté et une légèreté qui font du bien. Au gré de ses rencontres, parce qu'elle apprend à se laisser porter par la vacance de ses journées, Lulu change et elle fait plaisir à voir.
C'est sur un conseil que j'ai lu cette BD, j'avais l'intuition qu'elle pouvait me plaire. A mon tour de vous la recommander chaudement : faites la connaissance de la belle personne qu'est Lulu.
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Lulu c'est qui ?
Juste une femme parmi tant d'autres qui a sacrifiée sa vie pour un mari qui ne le mérite plus, pour des enfants qui ne se rendent pas compte que leur mère n'est pas un robot. Une femme qui se sent perdue et inutile.

Il lui arrive quoi à Lulu ?
Devant un énième refus lors d'un entretien d'embauche, elle craque et part à l'aventure. Elle part sans destination précise mais pas n'importe où : elle part pour se retrouver.

Pourquoi lire ce tome 1 ?
Parce qu'Etienne Davodeau est un magicien. Avec son crayon et ses mots, il donne vie à une Lulu tellement vrai, tellement touchante qu'elle nous rappelle tous quelqu'un. C'est vrai, c'est bourré de sensibilité et ça nous prend aux tripes.
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Coup de coeur des bibliothécaires de Chartres, et je le comprends parfaitement.
Les autres babelionautes résumeront mieux l'histoire que moi.
J'ai adoré ces bandes dessinées, la délicatesse du graphisme, l'histoire, tout.
En deux tomes, c'est une vague d'émotion qui déferle. Lulu, c'est elle, c'est un peu vous, c'est un peu moi... C'est peut-être parce que j'ai quarante et quelques années, moi aussi.
Incontournable.
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J'ai pris un immense plaisir à suivre l'histoire de Lulu. Je me suis reconnu dans ses désirs et ses aspirations.
La trame narrative est très bien vue, avec des discours oeuvrant sur plusieurs plans, et une histoire qui se termine au moment où elle commence, j'aime et j'admire totalement ces techniques.
Davodeau joue parfois avec nous, pour notre plus grand plaisir.
La vie ne compte que par les personnes que l'on rencontre.
Lulu est pétrie d'humanité, et elle a quelque chose à dire à chacun d'entre nous.

(même critique pour les deux tomes, qui ne sont qu'une même histoire)
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Habitué des one-shots, c'est un diptyque qu'Etienne Davodeau nous propose cette fois-ci.

Cette nouvelle chronique sociale nous invite à suivre les pas de Lulu, une mère de famille baignée par un quotidien grisâtre et des perspectives encore plus sombres. Une femme qui, le temps d'une escapade, décide de tourner le dos à la monotonie de son existence. Au hasard des rencontres, elle va permettre à l'auteur de livrer une galerie de personnages dont il a le secret. du mari alcoolique au mystérieux Charles et ses irrésistibles frères, en passant par des enfants attachants, Davodeau prouve une nouvelle fois son talent à dresser des portraits humains d'une authenticité incroyable. Une justesse extrême qui se retrouve jusque dans les moindres détails de la narration.

Le lecteur, lui, ne peut que partager la balade de cette femme. Au fil des pages il se dévêtit et embrasse ce sentiment de liberté qui lui est offert à travers cet album et accompagne Lulu dans son évasion. Après avoir foulé le sable de cette plage le temps d'une romance et s'être
rafraichi dans l'eau froide de l'océan, le lecteur referme cet album avec le sentiment d'avoir voyagé, d'avoir rêvé ...

Au-delà de la justesse des dialogues et des personnages, Davodeau parvient à livrer un décor et une ambiance qui accentuent encore ce sentiment d'évasion. Des couleurs douces accompagnent cette romance furtive et apportent énormément de saveur à ce voyage que le lecteur est impatient de prolonger lors du prochain tome. Une deuxième partie de diptyque dont on sait déjà qu'elle sera marquée par un changement de narrateur.

Du grand Davodeau au sein d'une maison d'édition qui ne recule devant aucun effort pour livrer de la qualité !
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"Faut-il pleurer, faut-il en rire
On ne voit pas le temps passer."

C'est une BD, une chronique à la Ken Loach, des moments volés d'une Vie et d'une ville au bord de la mer, comme une carte postale...

"Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le coeur à le dire
On ne voit pas le temps passer."

C'est une femme banale, à 40 ans, comme tant d'autres, qui a raté son entretien d'embauche. Elle n'a pas travaillé depuis 16 ans, a élevé 3 enfants et a un mari, qui ne soucie plus d'elle...

"On se marie tôt, à 20 ans
Et on n'attend pas des années, pour faire des enfants, qui occupent toutes vos journées..."


Mais, Lulu en a assez du manque de soutien du mari ( Te l'avais dit que tu vas le rater!...)
- J'en ai marre, Tanguy!
Elle raccroche brutalement et va marcher, sans but...

"L'on n'étend plus aux fenêtres, qu'une jeunesse à repasser."
Lulu va faire des rencontres qui vont la bouleverser et la changer. Solange, une VRP et Charles, endormi sur la plage...

"Quand toute une vie se résume en millions de pas dérisoires.
Faut-il en rire, faut-il pleurer?
Je n'ai pas le coeur à le dire."

Lulu va redresser la tête. Car on lui a tendu la main.
" Ne voyez pas ça comme un coup de foudre, c'est juste un moment d'abandon, envers quelqu'un qu'elle ne connaît pas."

Son errance, ponctuée de petits riens, vont donner à Lulu, l'impression d'exister enfin! Et puis, il y a la rencontre avec Charles!
"On ne voit pas le temps passer." Jean Ferrat.
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Cette bande dessinée est présentée comme une fiction mais on a envie qu'elle ressemble à la réalité parce que Lulu est une femme qui réussit à se mettre nue pour se libérer d'un carcan, celui d'un quotidien étouffant et d'une vie sans joie dont elle est prisonnière.
"Lulu femme nue" est le premier tome de la bande dessinée d'Étienne Davodeau qui a inspiré la regrettée Sólveig Anspach, réalisatrice d'une adaptation au cinéma. Parce qu'il faut dire que c'est Karin Viard dans le rôle de Lulu qui m'a donné envie de lire la bande dessinée. C'est un pur bonheur de cinéma et même le film est un petit peu différent, j'ai retrouvé la beauté et la sensibilité de cette histoire.
Au bout de quinze ans de vie au foyer à élever ses trois enfants, Lulu passe un entretien d'embauche dans l'espoir de retrouver du travail. Mais sa déception est à la hauteur de son désir d'émancipation (qui est plus marqué dans la DB d'ailleurs). Alors elle décide de ne pas prendre le train pour rentrer chez elle et de s'accorder un moment pour elle toute seule. Elle n'a pas d'argent mais se laisse porter par le vent et les rencontres. Elle va enfin pouvoir vivre à nu avec Charles un homme au coeur tendre qui sort de prison et qui semble aussi perdu qu'elle.
C'est Xavier, un ami proche, qui raconte les moments heureux dont il est témoin et qui se terminent de façon surprenante : la décision de Lulu de partir pour vivre sa propre histoire.
À ce stade en a envie d'en savoir plus d'autant plus qu'elle avait trouvé le bonheur mais on comprend que sa liberté est plus précieuse. Heureusement sa fille de seize ans Morgane va raconter ce qui s'est passé ensuite... dans le deuxième tome.


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Voilà une très belle BD qui nous raconte l'étrange voyage de Lulu, une femme simple. Un jour, sur un coup de tête, elle abandonne son mari et ses trois enfants et elle part sans vrai but. Elle est fatiguée des entretiens d'embauche sans résultats. Elle décide de prendre un peu de liberté, de quitter son quotidien monotone. Lulu va rencontrer des personnes qui vivent en marge de la société. Elle va retrouver le sourire et revivre une autre vie pendant quelques temps. La construction de la Bande Dessinée est originale car c'est Xavier un des amis de la famille qui a retrouvée Lulu et qui durant toute une nuit va raconter aux autres amis ce que Lulu a fait pendant ce voyage.

Une bande dessinée pleine d'humanité, qui nous donne envie de découvrir la suite.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Et voilà, c'est toujours pareil avec les BD de Davodeau. Je commence en me disant "je ne lis que quelques pages".... Et je je referme le livre quand je suis arrivée a la dernière page. Et en plus cette fois j'ai dû me retenir pour ne pas me jeter tout de suite sur le tome 2.
J'adore me plonger dans ces ambiances. Tout semble si calme, reposant et finalement si facile.
L'histoire est simple : une mère de famille a besoin de souffler, prendre du recul.... Et le fait... Alors tout à coup, tout le monde s'affole.... Et j'ai envie de leur demander, pourquoi ils ne se sont pas inquiétés avant.... Et c'est bien souvent comme ça dans la vie : la présence de chacun n'est souvent perçu que lorsqu'on sort du cadre dans lequel tout le monde nous attends....
C'est simple, ça va droit au but. Encore une super lecture.
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Lulu, mère de trois enfants et marié semble en perdition dans sa vie. Une rencontre lui permettra peut être de remettre de l'ordre dans son existence. Comme d'habitude avec Etienne Davodeau on est entrainé dans une histoire du commun des mortels qui semble des plus banale, et encore une fois je me suis fait avoir et j'ai dévoré ce tome. Davodeau a beaucoup de talent dans le récit de ses histoires.
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