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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Un monde si tranquille, la gloire d'Albert, Davodeau livre une BD politico-policière, assez transparente dans ses sous-entendus.

La découverte par Albert, un français moyen sans histoire, du meurtre maquillé en accident de voiture du notable local, l'amène à rechercher son moment de gloire en tentant de capturer les deux tueurs. Mais c'est peut-être un projet trop ambitieux pour le bonhomme, dont l'horizon se limitait jusqu'alors à sa petite famille, à son boulot au magasin de bricolage et au spectacle son et lumière local où il est figurant bénévole...
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La gloire d'Albert : tout un programme ! Non pas politique, mais presque ! Pourquoi diantre ce brave homme à la tête de Gérard Jugnot vient-il faire le justicier solitaire ? Mais que fait la police, bon sang ? Non, je rigole.

On assiste à travers cette histoire à de sombres magouilles politiques et règlements de compte en vue de gagner des élections. C'est plutôt bien orchestré au niveau du scénario mais cela manque singulièrement de crédibilité. La politique n'en sort pas grandie...
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Albert , le malheureux héros de ce one shot, premier tome de la trilogie de Davodeau intitulée : «Un monde si tranquille» est un brave type qui travaille le jour comme employé chez Bricomat et le soir comme figurant bénévole dans le spectacle en plein air de son leader favori d'extrême droite.
Il se présente lui-même avant de raconter le soir d'été où sa vie a basculé :
«Deux gosses. Une femme. Un pavillon. Deux crédits sur le dos… Je suis un type normal. Pas malheureux. Ça pourrait être pire. le peu que je possède, je l'ai eu en bossant comme un âne.»
La nuit en rentrant du spectacle, il assiste à l'accident de voiture dans lequel se tue son leader bien aimé. Lui seul sait que c'est un guet-apens tendu par deux jeunes gauchistes. Dès lors, envers et contre tous, il deviendra un justicier, bien décidé à se servir de son fusil.
Mais ne devient pas superman qui veut et surtout pas Albert dont l'occupation préférée est de construire des nichoirs pour les oiseaux. Il ira de surprise en surprise et la fin m'a bien étonnée.

J'ai lu beaucoup d'albums de Davodeau, du peu apprécié: Quelques jours avec un menteur, au très aimé: Les ignorants, en passant par :"Ceux qui t'aiment," "Chute de vélo", "Lulu, femme nue", celui-ci se classe pour moi parmi ceux que j'ai plutôt bien aimés mais sans plus, un peu perdue dans cette intrigue politico-policière un peu naïve m'a-t-il semblé, avec pas mal de clichés à la traîne et une vision très noire et sans espoir de la situation. Ceci dit, l'histoire est bien menée et j'ai pris plaisir à suivre les malheurs d'Albert , sa gentillesse instinctive et ses constants déboires - l'histoire d'un pauvre type dans un rôle trop grand pour lui!
Reste le dessin auquel je me suis bien habituée. c'est là que j'ai mesuré tout le chemin parcouru par l'auteur pour en arriver à son dernier album, tellement différent et combien plus subtil!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Suspens et magouille politique. (Toute ressemblance avec des personnes et des lieux existants est bien sur fortuite...)

Albert, comme il le dit si bien, est un type normal : "une femme, deux gosses et deux crédits sur le dos." Mais le voilà entraîné dans une histoire politique et meurtrière après qu'il ait vu une chose, une nuit, au détour d'un chemin, qu'il n'aurait pas du voir.
La vie d'Albert est alors bouleversée : le désir de vengeance l'entraînera bien loin...
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Voilà une BD de Davodeau que j'ai trouvée au-dessous de ses autres créations. L'histoire manquait à mon goût de suspense ou de rebondissements. Elle est très simple, mais manque d'empathie. Je ne me suis pas senti concerné par cette histoire.
Cette critique est très négative, mais j'ai lu de si belles choses d'Étienne Davodeau, que je suis, oui, déçu !
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