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sur 336 notes
Une histoire simple : deux amies inséparables que la vie a séparées malgré tout. On commence le soir de l'élection présidentielle de 1981, le temps et les voix des personnages s'entremêlent. On veut savoir pourquoi ces deux amies se sont séparées, chacune d'elle semble regretter ce temps ancien où tout était simple.

C'est beau et émouvant. L'écriture est simple, les mots bien choisis ce qui donne l'impression qu'il n'y a rien de trop ou rien qui puisse manquer dans ce roman. Une certaine rondeur sé dégage de ce livre, je n'arrive pas à trouver d'autre terme pour qualifier ce roman. C'est sûrement très subjectif et particulier mais c'est celui qui correspond le mieux au terme de la lecture.

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que ce livre est plein de peites surprises, au détour d'une page, d'une phrase, on lit une révélation, on a un petit choc. Cela est amené simplement sans grand effet. C'est un livre plein de tendresse, émouvant, tragique.

J'ai cependant un petit bémol à émettre, lors des changements de chapitre, les changements de points de vue sont brutaux, les ruptures chronologiques le sont tou autant, il manque au lecteur quelques élements pour comprendre tous les enjeux, l'auteur les développera par la suite, j'ai quelquefois dû revenir en arrière pour comprendre, pour suivre le fil. En fait ce roman est un vrai cercle, tout tourne autour de ces deux femmes fortes et sensibles, on part du soir des résultats des élections de 1981, on traverse les années et on y revient, on va-et-vient dans leurs vies.

Bilan : après une pause lecture, la reprise est surprenante, j'ai été très touchée par ce roman.
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Cette amitié qui se voit rongée par la vie ne m'a pas du tout conquise. L'intrigue est intéressante, le principe du roman à deux voix aussi mais l'écriture ne m'a pas du tout convaincue. Des lourdeurs à noter ainsi qu'une impression générale de confusion
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Alice et Cécile partageaient tout : les rêves et les espoirs, les inquiétudes, leurs familles. Deux opposés qui s'attirent, se complètent. Alors, les années passant, elles se sont construites en parallèle : les idéaux, les projets artistiques, le mariage, les enfants. Cependant, après des années d'une amitié apparemment indéfectible, les liens se sont délités. Comment ? Pourquoi ? On peut interpréter les faits, mais peut-on comprendre les sentiments ? Et peut-on les maîtriser ?

Dans ce court roman, Kéthévane Davrichewy nous emporte dans un voyage à travers le temps. Pas de chronologie : les récits se mêlent, s'interposent, s'entrecroisent. de Paris à New-York, du Venezuela à Sollière, leurs vies se heurtent à la douleur, la maladie, la mort. Et, au fil des pages et des souvenirs, l'amitié est questionnée : elle est belle, venimeuse, forte, destructrice. C'est une amitié « pour toujours », jusqu'au jour où… jusqu'au jour où, peut-être, les changements ne peuvent plus être dissimulés, jusqu'au jour où la vie se dresse entre elles, jusqu'au jour où elles ne se font plus de bien.

Mais même avant ça, si leur amitié paraissait évidente, elle n'était pas simple pour autant. Les relations entre les personnages se tissent et, petit à petit, on commence à comprendre. Les êtres sont déchirés, marqués par leur histoire et celle des autres. Et lorsque leurs mondes se brisent, face à la solitude, ne reste que ces miettes du passé. Alors on envoie des lettres imaginaires, on tente de survivre. Parfois on abandonne, parfois on se reconstruit. Et cette tension habite le lecteur tout au long de l'ouvrage : il la perçoit, la médite.
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Paradoxe sentimental : pourquoi, alors même que quand on s'aime pour la vie, on garde au coeur l'angoisse qu'avec le temps tout fout le camp, on tombe en amitié avec la certitude que ce sera pour toujours ? Que l'usure et les orages épargnent focément les meilleures amies. C'est ce qu'on curt Alice et Cécile de puis ce premier matin de maternelle où elles se sont choisies. Pas d'autre explication que parce que c'était moi, parce que c'était elle. Rien ne devait les désunir.
10 mai 2011, la France célèbre les 30 ans de l'élection de Miterrand, comme s'il n'avait jamais croisé Bousquet. Pour Alice, les souvenirs se ramassent à la pelle et les regrets aussi. le bilan des courses et de l'existence n'est pas glorieux, un mari qui part et une amie perdue.
La commémoration fait surgir la photo de 2 adolescentes unies comme des amies siamoises, prêtes à se lancer main dans la main dans le grand bain de l'existence.
Au même moment, devant les yeux fermés de Cécile, les choses de sa vie défilent aussi, dans ce semi coma où l'a plongée un accident. Ses proches se relaient autour du lit, mais c'est à l'amie qui n'est plus là que la blessée écrit des lettres imaginaires.
Les Séparées alterne les voix de ces deux inconsolées, tentant de percer le mystère de leur déchirure.
Ce roman cruel et délicat autopsie l'amitié dans ce qu'elle a de plus grisant et de plus dévastateur, tout en interrogeant sur ce que c'est de grandir.
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Alice et Cécile se connaissent depuis l'enfance mais se lieront d'amitié à l'entrée au collège. Ensemble, elles partageront les émois amoureux, les épreuves, les événements de leur époque. A l'âge adulte, les choses se compliquent jusqu'à la rupture.

Ce sont cette histoire d'amitié et l'excellent accueil reçu par ce roman qui m'ont incitée à le lire.

J'ai été destabilisée par la construction brouillonne du récit. On passe d'une époque à l'autre, il y a bcp d'aller-retours entre le passé et le présent. Parfois, c'est le subconscient de Cécile (dans le coma) qui s'exprime.

Il y a des moments émouvants. Les événements des années 70-80, les extraits des chansons de cette époque me reviennent en mémoire. Mais décidément, la construction de ce roman m'a bcp agacée et nui à la qualité de l'histoire. Dommage.
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Un roman à deux voix, celles de Alice et Cécile, deux amies fusionnelles.
Après des années de fusion, à l'âge adulte, vient la séparation; Pourquoi ?
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Ce roman m'a bouleversée, tout simplement.
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Durant le premier chapitre du roman, le lecteur fait la connaissance d'Alice et de Cécile, alors âgées de seize ans. Une date historique, le 10 mai 1981, est choisie comme point de départ d'un récit centré autour de l'amitié, des espoirs, des doutes et des secrets sur lesquelles elle s'est bâtie. Trente ans plus tard, Alice et Cécile ont pris des chemins différents. le poids des événements et des années a eu raison d'une amitié pourtant perçue à l'origine comme indestructible, très fusionnelle. Qu'a-t-il bien pu se passer pour en arriver à un tel résultat ?

Entre divergences, non-dits et bien d'autres éléments, Kéthévane Davrichewy met à jour la complexité et les failles de la relation qui a longtemps unie ces deux femmes. La structure du roman a cela d'original qu'elle alterne entre le point de vue d'Alice, dont le lecteur découvre les pensées et les souvenirs, et celui de Cécile, sous forme de lettres imaginaires, tandis qu'elle est plongée dans le coma suite à un accident. C'est ainsi que nous nous retrouvons immergés dans le passé commun de ces femmes, qui se connaissent depuis toujours (ou presque).

Ce roman a deux voix se lit aisément, et je dois avouer que je ne m'attendais pas à la révélation sur laquelle se referme le livre. Bien que je sois légèrement restée sur ma faim, j'ai tout de même voulu savoir comment les personnages en étaient arrivés là. J'ai globalement apprécié cette lecture, et je la recommande comme lecture d'été, même si celle-ci n'a pas particulièrement marqué mon esprit.
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Alice et Cécile sont deux amies d'enfance.
Adolescentes dans les années 80, elles sont inséparables depuis leur entrée en sixième.
Soudées l'une à l'autre d'une manière fusionnelle.
L'une vivant dans une famille unie, avec ses deux soeurs, accueillant souvent chez elle l'autre, dont les parents étaient séparés.
Elles ont grandi ensemble, expérimenté la vie ensemble, se sont admirées et enviées mutuellement. Elles ont continué à se voir même après qu'elles aient fondé une famille, ont passé leurs vacances ensemble, ont même travaillé ensemble.
Puis tardivement et progressivement, elles se sont mystérieusement éloignées l'une de l'autre.


Kéthévane Davrichewy déploie la vie de ces deux jeunes filles et femmes en nous proposant le point de vue de chacune d'elles. Les deux approchent maintenant de la cinquantaine et travaillent dans le domaine de l'architecture et du design.
D'un côté Cécile, qui est plongée dans le coma suite à un accident et qui s'adresse à son amie.
De l'autre Alice, qui, dans le même temps et sans savoir ce qui est arrivé à son amie, est attablée à la terrasse d'un café et revoit en détail les souvenirs passés, les bons moments comme les blessures.

L'éditeur rapporte au dos de la couverture les propos de François Busnel dans L'Express : "Un roman dense et lumineux, magnifiquement construit et dont les dernières pages vous collent un frisson qui ne vous lâchera pas de sitôt".
Essayons de décrypter...

"Un roman dense" ? Oui. L'auteure ne lésine pas sur les détails et ça ne vient pas toujours dans l'ordre chronologique. En suivant bien, on arrive à reconstruire le vécu de ses deux filles/femmes. Cependant, le lecteur n'est pas à l'abri d'avoir le sentiment de tourner en rond (et de se mélanger les pinceaux entre Alice et Cécile !) tandis qu'il cherche frénétiquement à comprendre enfin pourquoi les deux amies se sont séparées.
"Lumineux" ? Ce n'est pas le qualificatif premier qui m'est venu à l'esprit en lisant ce roman. Je n'ai pas été éblouie. Juste suivi avec grand intérêt l'histoire de ces séparées.
"Magnifiquement construit" ? Magnifiquement non, mais plutôt bien construit, c'est vrai. Des choses de la vie des deux amies que l'on découvre au fur et à mesure. Notamment le personnage du mystérieux Philippe, dont on entend parler dès le départ mais dont on n'arrive pas à situer la relation avec les deux jeunes filles. Là, j'ai été surprise.
"Les dernières pages vous collent un frisson qui ne vous lâchera pas de sitôt" ? Non ! La révélation finale est tellement facile... mon dieu quel manque d'imagination ! La totale pour cette pauvre Alice, la goutte d'eau qui fait déborder le vase, qui avait déjà débordé d'ailleurs mais bon...

Au final, c'est une lecture loin d'être inoubliable mais qui a parfaitement convenu à mes vacances.
Écrit simplement, ça se lit bien et l'intérêt est maintenu tout au long.
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Je ne sais pas si c'est parce que j'en attendais trop mais Les séparées ne m'ont malheureusement pas convaincue. Je n'ai réussi à accrocher ni aux deux filles ni à leur histoire. L'alternance de voix Alice-Cécile-Alice-Cécile, bien que souvent utilisée et appréciée dans les romans d'amitié m'a endormie. Je recherchais en vain un sursaut, un petit quelque chose qui m'aurait donné envie de m'accrocher à ces deux-là qui ne me semblaient pas si crédibles que cela. Quant à leur histoire, elle est bien trop prévisible et pas du tout originale.

Alors bien sûr, le roman de Kéthévane Davrichewy nous amène à nous poser des questions sur nos propres relations d'amitié. A-t-on toujours fait les bons choix, avons-nous toujours été honnête ? Pouvons-nous nous permettre de donner des leçons ? Cependant, une fois la lecture terminée, il ne nous reste rien de ces questions. Vite lu, vite oublié, ne restera que la déception.
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