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Je poursuis ma lecture de l'oeuvre de Thomas Day, auteur français que j'apprécie mieux au fil de mes lectures, et que j'apprends à découvrir.
J'ai bien aimé ce roman là, mais il ne m'a pas captivé comme d'autres. J'y ai beaucoup apprécié la richesse et la diversité des descriptions, et de la passion de l'auteur pour l'Asie qui transpire dans chaque mot. Il se complet à nous attirer dans l'univers sombre et violent des Yakusas, et qu'on n'apprécie ou pas cette part de la culture asiatique, on ne pourra qu'être époustouflé par la somme d'informations et la richesse de connaissance de l'auteur. Personnellement, j'ai trouvé absolument passionnant tous les passages où l'auteur nous livre ses descriptions du fonctionnement des Yakusas ( hors apports fantastiques bien évidemment!).
L'histoire n'a rien d'extraordinaire, et pas mal de personnages auraient mérité un traitement plus approfondi mais je ne crois pas que c'était là ni l'intention ni le propos de l'auteur. Mes maigres connaissances en matière de culture asiatique ne m'ont pas permis d'apprécier tous les recoins de ce roman, même si j'y ai vu une sorte d'hommage aux films de yakusas. Je ne saurais dire s'il est réussi mais j'aime l'écriture de Thomas Day, toujours très évocatrice et empreinte d'une poséie qui lui est propre, et ce roman ne changera pas tout le bien que je pense de lui.
Pour celles et ceux d'entre vous qui ne le connaissent pas et qui souhaitent aborder sa littéreature pour s'en faire une idée, je pense que ce roman est le bienvenu.
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Quelle catastrophe! Après avoir revisité le Japon ancien , Day s'en prend au Japon moderne celui des yakusa. Et c'est un carnage ! Roman mal ficelé de bric et de broc ou plutôt de tics et de toc: les tics , une omniprésence de sexualité crade ( viol d'une enfant de 7 ans entre autres) , des démons invincibles qui meurent comme des mouches . du toc : une prétendue connaissance des yakusa qui n'est qu'une suite de clichés , une relecture vaguement complotiste de l'histoire . le tout servi dans une narration patchwork , deux légendes lourdingues , un exposé bidon sur la mafia nippone , pas de suspense. Au final un dégueulis où l'on reconnaît James bond , Tarantino, Kitano mal digérés .
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En 2013, je découvrais Thomas Day avec Sympathies for the Devil, un recueil de ses premières nouvelles, avec lequel j'avais été très indulgent. Ce ne sera pas le cas avec ce roman-ci.

Outre le fait que le tiers du bouquin est composé de deux contes ne présentant absolument aucun intérêt pour l'intrigue, je me demande bien comment Thomas Day a pu trouver un éditeur pour publier cette histoire, qui ne sert à rien. Les personnages n'ont pas évolué d'un iota, il n'y a aucun enjeu réel et palpable dans leur combat, et au final tout se passe exactement comme s'il n'avaient pas existé. Je cherche "l'intrigue implacable" que nous vend le 4e de couverture: tout est tellement cousu de fil blanc que c'est à se demander si ce roman n'a pas été écrit dans un atelier pour auteur débutant. L'hommage aux grands films de yakuza? Les connaissances de l'auteur de cet univers sont résumées par une petite phrase, page 83: "Il y a dans ce monde souterrain, celui des yakuza, tant de choses que je ne comprend pas". Apparemment, Thomas Day s'est contenté de quelques références trouvées via wikipédia ou je ne sais quel site d'information, jugeant que ses lecteurs n'y connaissaient rien et n'y verraient que du feu. Sachez-le, l'univers des mafias japonaises se limite donc apparemment aux bordels et autres bars à putes. Magistrale démonstration d'un foutage de gueule en règle, aggravé par la prétention de l'auteur à fournir en plus une "bibliographie" et une "filmographie" (d'une pauvreté totale!) en fin d'ouvrage.

Quant au "cinéma excessif de Tarantino"... Peut être faudrait-il savoir qu'un Tarantino ne se démarque pas des autres cinéastes parce qu'il serait excessif, mais par une mise en scène dynamique et parfaitement maitrisée, au service d'un scénario extrêmement précis. Ce qui est loin d'être le cas dans ce bouquin, où les scènes d'une platitude totale se succèdent avec une lenteur et une banalité confondantes, où le scénario semble avoir été totalement oublié, pour une succession de scènes de poseurs aux limites du ridicule.

Le scénario, parlons-en: une fille chat est violée à 7 ans (mais c'est ok, elle avait l'air d'une adolescente) par un démon super grand avec une grosse bite, qui finit par l'engrosser quand elle a 12 ans, lui voler son enfant pour le donner à son frère, avant de demander à la fille-chat de le tuer et d'aller chercher son fils en tuant son frère.
Je ne sais pas de quelle pathologie souffre Thomas Day pour concevoir le viol d'une enfant de 7 ans avec les détails bien glauques sur l'état de son anatomie après les faits ("c'est pas grave, c'est désinfecté puisque le sperme du démon sent la javel!"), en te précisant en plus que c'est un petit peu de l'inceste parce que le démon était quand même son père adoptif, mais à un moment, les délires de ce genre, ça n'a pas sa place dans un roman grand public. Surtout quand derrière il prend bien la peine de préciser qu'elle aime ça, qu'elle est contente d'être sa "petite pute", et qu'elle est amoureuse de "son" démon. Et vas-y qu'il te raconte comment elle adorait lécher ses propres excréments sur le sexe du démon qui venait de la sodomiser alors qu'elle n'a pas 10 ans. Et il nous remet le couvert derrière, avec l'histoire du fils de la fille-chat, qu'elle récupère (évidemment!) et qui du haut de ses 4 ans "baise des putes avant de les éventrer". Sérieusement, c'est quoi ton délire malsain, mec? Et c'est quoi ce problème de prostituer systématiquement tous les personnages féminins? Ce genre de démons, on ne les exorcise pas à travers l'écriture, on va chez un psy.
De toute façon, c'est simple, c'est une histoire avec des prostituées et du cul du début à la fin. Le reste en devient presque juste prétexte pour habiller les scènes de sexe. le problème c'est que c'est récurrent chez Thomas Day.

Déjà dans le recueil Sympathies for the Devil, je m'étais plaint de l'omniprésence des scènes de sexe dont certaines étaient déjà bien dérangeantes (la palme à la Mécanique des Profondeurs et cette jeune fille qui couche avec son père homme-poisson pour perpétuer l'espèce...). Là, on touche à la vulgarité la plus débile, avec le trio de mots "bite-chatte-cul" (qu'on trouve texto, bonjour la poésie japonisante) qu'apparemment l'auteur a tenu à associer avec les mots "merde" et "sang" à tout prix, sans avoir le moindre talent pour suggérer les scènes au lieu de les décrire aussi crûment, réduisant ses scènes à des caricatures au mieux ridicules, au pire exaspérantes.

Et justement, ces caricatures, parlons-en. Les "yakuza" dans ce bouquin sensé être un hommage à un film de genre très particulier sont d'une absurdité crasse, réduits à des porte-manteaux pour ce qui semble être un placement de marque en bonne et due forme pour ray-ban et les cravates Disney. Exit la culture typiquement yakuza du tatouage rituel, place aux ray-ban. C'est tellement cool que même les démons en portent, faites exprès pour eux (mais leur existence est secrète, chut!). J'ai cru qu'on arriverait à quelque chose avec cette histoire de masques que la zéroïne porte pendant trois pages, en référence au théâtre Nô qui est une référence culturelle incontournable du Japon traditionnel, mais non, c'est juste posé là, et abandonné, un détail sans intérêt comme il y en a trois ou quatre par page (je ne parlerais pas du kata du tigre et autres stupideries tirées des films d'arts martiaux des années 1970 et parodiés dans à peu près tous les mangas, ici apparemment pris très au sérieux...).

Les personnages sont des clichés aussi crétins qu'éculés: le fidèle bras droit stoïque et sans reproche, le geek qui invente une centrale nucléaire avec un trombone, l'ancien sumo (parce que ça fait plus japonais, certainement), les femmes fatales aussi garces que sexy, l'héroïne tellement féline qu'en fait c'est une femme-chat dont on ne saura jamais se faire une image précise parce que les descriptions de ce personnage sont ultra-partielles et cantonnées au strict minimum (la couleur de ses yeux? la forme de ses pupilles? Est-ce qu'elle a des pouces opposables et des coussinets? mystère et boule de gomme), et évidemment, les démons très, très vilains. Il y a même le vieux sensei aveugle qui fait super bien du sabre entre deux thés, mais qui a été battu et mutilé par le grand vilain de l'histoire!

Même l'écriture du texte semble vouloir insulter le lecteur, avec ce présent qui te décrit en direct ce que font les personnages, genre "tu lis un livre mais en fait, c'est un film que tu regardes dans ta tête". Ça pourrait éventuellement marcher avec du talent, sauf que c'est écrit d'une manière tellement plate qu'on pourrait croire à des sous-titres télétextes sur un film dont on aurait perdu la bande son.

Tout, absolument TOUT dans ce bouquin est d'une crétinerie totale. J'ai lu des fanfictions éroto-japonisantes écrites par des adolescentes sur wattpad qui étaient moins niaises que ce bouquin, et présentaient plus d'intérêt littéraire, avec une meilleure connaissance des codes culturels du Japon, et n'insultaient pas le lecteur avec une fin "eau-de-boudin-lol-c'est-drama-poétique".

Tout ça m'amène à me demander comment une bouse pareille a pu trouver un éditeur. Quand on voit le parcours professionnel de Thomas Day, on comprend que bosser pour un magazine puis un éditeur, ça aide à se faire les bons contacts. "Le hasard" et "le talent", certainement...

Quand je pense que cet auteur a remporté deux prix littéraires dans les catégories SFFF, je me rappelle pourquoi je fuis les bouquins et les auteurs français primés. Ce petit entre-soi tue la littérature francophone alors qu'il y a des dizaines d'auteurs, hommes comme femmes, bourrés de réels talents qui se font jeter éditeur après éditeur et finissent par ranger leurs plumes dans le tiroir. Ça m'énerve autant que ça me révolte. Au moins deux émotions que Thomas Day aura réussi à susciter chez moi, avec cette idiote et inutile Maison aux Fenêtres de Papier.
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Oeuvre baclée, incohérente, promue par une quatrième de couverture qui en est la partie la mieux écrite.

L'intrigue est d'une linéarité à pleurer.

les deux "légendes" sont ce qu'il y a finalement de mieux construit.

Le travail est baclé parce que les personnages ne vivent pas : ce n'est pas tout d'écrire qu'un personnage a très mal, il faut le faire ressentir !

Les incohérences sont nombreuses à commencer par le moteur même de l'intrigue : Je viole ma fille adoptive, je lui pique son rejeton, je confie ce dernier à mon pire ennemi. Mon plan dans tout ça: Quand elle sera grande, ma fille me tuera et ira liquider mon ennemi pour récupérer son moutard.
Tout ça parce que je ne suis pas assez balèze pour dézinguer l'autre.

Admettons.

Ma fille, la charmante et douce Sadoko, fait un peu le ménage chez l'ennemi, liquide la maitresse d'icelui et récupère son rejeton. Grosse colère chez l'ennemi en question qui commence à vendre en pièces détachées nos meilleures gagneuses. Sadoko ne fait rien, si ce n'est compter les disparitions. Pas d'agitation, pas de plans tortueux , rien (et ç'est censé durer pluisieurs mois.) Combien d'armées subiraient une guérilla permanente sans souffrir du moral et sans se débattre d'une manière ou d'une autre ? ne serait-ce par des représailles ?

Bof

Le code moral mis en avant est le renoncement à soi au service du maître, fut-ce au pris de sa vie. les exemples "pleuvent" dans le bouquin.

Pour récuperer le rejeton, le clan Sadoko attaquent une maison close. Il font "pression" sur une des filles, amie intime de la patronne. doigts retournés et cassés, nez amoché, ... La fille craque et livre sa patronne ! mais en plus, elle change de camp et tombe amoureuse de son tortionnaire.
[MAJ] la trahison de la fille est consommée avant même les voies de fait : elle explique à ses ravisseurs que sa patronne ne va jamais croire à l'excuse bidon qu'elle va présenter et qu'elle se rendra compte qu'il se passe quelque chose de louche. Suite à ça, elle subit le passage à tabac décrit ci-dessus, ce qui la met dans de bonnes conditions pour être convaincante[fin MAJ]

nul.

A ne pas lire.
Certains auteurs gagneraient à publier un peu moins, mais un peu mieux.

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Pour résumer, la maison aux fenêtres de papier est une uchronie surnaturelle s'inspirant de la mythologie asiatique et de ses codes autant littéraires qu'esthétiques. Thomas Day signe ici un one-shot qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire auparavant même s'il peut se revendiquer d'une parenté avec Tarantino sur sa construction visuelle. Des yakuzas qui se tirent dessus, des femmes qui s'affrontent au sabre (magique ou non), des démons et un peu de contes nippons, c'est tout cela qu'on trouve dans ce roman et davantage encore. J'ai adoré ma lecture mais j'ai conscience que ça reste un texte réservé à une niche de lecteurs tant son parti-pris est particulier.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Récit en soit banale de Yakuza. Les éléments de fantasy n'apportent pas grand chose au récit. L'histoire et les particularités des livelins ne sont qu'effleurés.

Les meilleurs passages sont les légendes sur l'Oni No Shi
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Un récit de yakuza totalement loufoque, fantaisiste, violent, et bourré de références à la culture japonaise (films, vie traditionnelle yakuza, cultes spécifiques...), qui donne un ensemble tellement bon.
Lien : http://book-otheque.blogspot..
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L'écrivain français Thomas Day a une immense passion pour l'Asie, La maison aux fenêtres de papier n'étant pas son premier roman à se dérouler dans un monde mythologique directement inspiré de l'Asie...

Pour la suite - voir lien ci-dessous :
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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