j'ai failli abandonner ce livre après avoir lu (en me forçant un peu) les premiers chapitres...j'ai commencé à aimer le livre à partir du moment où il part aux USA, en France..en clair, quand il prend du recul, quand il réfléchit...
bizarrement, je n'ai pas aimé l'enfance, l'adolescence...je n'ai pas aimé son regard, son interpretation, ses pensées...je ne sais pas trop pourquoi..peut-être parce que j'ai d'abord lu "
Enfants des sables : Une école chez les Touaregs" de Moussa et
Ibrahim Ag Assarid. j'ai plus aimé.
là, c'est donc l'histoire de
Mano Dayak..avec des parents qui refusent que leur enfant aille à l'école..et la suite montrera qu'il a bien fait d'y aller et surtout d'y réussir...
j'ai appris donc la "tragédie" ou "génocide" du peuple Touareg..j'avais à demi-compris en lisant biographie de
Moussa Ag Assarid..là c'est plus parlant, plus vrai..ça m'a plus touchée.
Je comprends mieux...
les derniers chapitres sont des successions d'épisodes politiques, de faits historiques aussi...j'ai eu du mal à lire, mais tout y est, bien sûr, c'est important..pourtant je doute que la Grande Histoire retienne tout cela...mais certains faits oui.
je comprends mieux le début de l'histoire où Moussa voulait "la paix" pour la fin de "son livre" ou "son auto-biographie"...
j'avais eu le sentiment, au lycée, qu'on survolait ce qu'on appelle "la décolonisation" ..c'est vrai..
là on sent une sorte de "haine" ou "rancune", envers la France, son découpage de l'Afrique, où les Touaregs auraient voulu un Etat saharien..pour y vivre..dommage que ça n'ait pas été possible ...
ça m'a apporté une connaissance..j'ignorais ce génocide là...