D'ailleurs, suis-je ou non capable d'aimer quelqu'un au monde?
C'est une question que je me suis souvent posée. Des gens tels que moi ne peuvent se lier intimement.
L’idée générale de bien et de mal est une construction de l’esprit humain. Ce sont des termes de la morale établie habilement par les hommes.
« Quand on ne mange pas, on meurt ! C’est pour cela qu’il faut travailler ! » De tels propos étaient pour moi difficiles à comprendre, obscurs, mais ils me semblaient menaçant au plus haut point.
Le monde. Dans une certaine mesure j'eus l'impression que je commençais vaguement à le comprendre. Dans la lutte d'un individu contre ses semblables, l'individu doit vaincre. L'homme ne cède pas à l'homme. L'esclave lui-même rend les coups, à sa manière, comme le peut un esclave.
Un faible insecte craint même le bonheur. On le meurtrit même avec du coton. On peut être blessé même par le bonheur. J’avais hâte de me séparer d’elle avant d’être blessé.
« Comme je ne pouvais me défendre de ressasser cette pensée énervante, je m’enfuis. Je m’enfuis, mais, ainsi qu’on peut le deviner, j’étais plein de tristesse et je résolus de mourir. »
« Je pense que la vie est remplie d’exemples d’hypocrisie pure et simple, patente à tous les yeux, de tromperies mutuelles qui ne font de mal à personne et auxquelles on ne fait pas attention. »
J'ai vécu une vie remplie de honte.
Je ne croyais pas que Dieu nous aime, je ne croyais qu’à ses châtiments. La foi. Je me figurais qu’avoir la foi c’était simplement croire qu’il fallait se présenter devant le tribunal de Dieu pour être jugé. Je croyais à l’enfer, mais j’avais beau faire, je ne croyais pas au ciel
Plus je réfléchis, moins je comprends