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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bonini Calo et de Cataldo Giancarlo – "Suburra : Rome capitale de la mafia" – Métailié, 2016 (ISBN 978-2-7578-6469-2) – éd. originale en italien cop. 2013

Un roman policier tellement caricatural qu'il en perd tout intérêt : ce genre de texte est probablement écrit et conçu d'emblée pour devenir l'une de ces séries standardisées alimentant les heures de grande écoute des diverses télévisions.
Thèse centrale simplissime : "ils" sont tous pourris, ce "ils" englobant toute la classe politique, et plus largement toute la classe dirigeante, y compris bien sûr – nous sommes en Italie – L'Église catholique. Bof. Il n'est pas interdit de penser que même en Italie, il reste tout de même des gens honnêtes, et qu'il existe en revanche une caste de journalistes prenant plaisir à salir toute personne assumant une responsabilité quelconque.

Seul point intéressant en effet : comme par hasard, ce roman est écrit par deux auteurs, dont l'un serait "journaliste d'investigation" et l'autre magistrat.
En France, ce type de collusion (politiquement très orientée) a déjà une longue tradition depuis l'affaire de Bruay-en-Artois jusqu'à l'affaire d'Outreau, menant inéluctablement à des naufrages judiciaires catastrophiques (cf l'affaire Baudis) : les juges acceptent de servir une caste politique pour en discréditer une autre.
La gigantesque manipulation de l'opinion publique qui se déroule en ce moment même (février-avril 2017) à l'occasion des élections présidentielles (on a même vu des juges travailler en quarante-huit heures !) témoigne une fois de plus de la nocivité de cette collusion délibérée... qui assure de copieuses recettes aux journaleuses et journaleux ainsi qu'aux médias.
Beurk.
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