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Don Perlin (Illustrateur)
EAN : 9780785162469
256 pages
MARVEL - US (01/02/2012)
2/5   1 notes
Résumé :
Elves, Gods, and Over-Minds - oh my! What else can you expect when your team's starting lineup consists of a sorcerer, a gargoyle, a Valkyrie, a pair of X-Men, a former model, the Son of Satan, and more of Marvel's wildest warriors? Far out fantasy the likes you've never seen, that's what! Guest-Starring Odin, the New Mutants and more!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 122 à 131 de la série "Defenders" en couleurs (rebaptisée "New Defenders" à partir du numéro 125), parus en 1983/1984. Les épisodes précédents ont été réédités dans Essential Defenders 6 (épisodes 107 à 125, Avengers annual 11 et Marvel Team-up 119).

Au début du récit l'équipe des Defenders se compose de Beast (Hank McCoy, ex X-Men), Valkyrie (Brunnhilde), Gargoyle (Isaac Christians), Overmind (une intelligence collective dérivée des Eternals, ayant eu maille à partir avec les Fantastic Four et le Squadron Supreme ; enfin, c'est très compliqué), et Dolly Donahue leur hôtesse. Dès le premier épisode, Bobby Drake (Iceman, ex X-Men) rejoint Hank et son équipe, et comme l'indique la couverture Warren Worthington (ex X-Men) n'est pas loin derrière.

Patsy Walker (Hellcat) et Daimon Hellstrom (Hellstorm ou Son of Satan) ont quitté l'équipe et sont sur le point de convoler en justes noces. L'elf au pistolet ("Elf with a gun", une créature inventée par Steve Gerber dans Essential Defenders 2) est de retour et il rassemble l'équipe originelle des Defenders (Doctor Strange, Hulk, Silver Surfer et Namor) pour leur révéler la véritable nature de sa mission. La nouvelle équipe des Defenders doit faire face à la résurgence du Secret Empire (une organisation mystérieuse ayant pour objectif la domination de la planète), et ses équipes de choc dont celle menée par Mad-Dog (Robert Baxter, le premier mari de Patsy Walker), et celle composée de Cloud, Seraph et Harridan. Une nouvelle recrue arrive pour s'imposer dans l'équipe contre le gré des autres membres.

Tous les épisodes sont écrits par John-Marc DeMatteis (à l'exception de 2 pages par Ann Nocenti dans l'épisode 127, et des dialogues de l'épisode 131 conçus par Peter B. Gillis). Les 2 premiers épisodes donnent le ton de la narration de tout le tome. Dans l'épisode 122, il n'y a aucun combat, les personnages papotent entre eux à différents endroits sur différents sujets. Hank, Brunnhilde, Isaac et Overmind prennent des nouvelles de Patsy et Daimon, ils réfléchissent à la direction qu'ils souhaitent donner à leur vie, au sens des Defenders, sur un ton amical et tranquille. Les réflexions restent à un niveau très superhéros, sans rien d'existentiel, avec une ambiance entre amis, presque familiale. le plus grand danger provient d'un chiot qu'Hank vient d'acheter et qui est très joueur. le lecteur reconnaît là la propension de DeMatteis à s'intéresser à ses personnages en tant qu'individus, qu'êtres humains toujours intéressant à connaître, à découvrir. Autant il arrive à établir cette chaleur humaine, autant la psychologie reste à un niveau superficiel. L'un des exemples le plus parlant concerne Bobby Drake. Ce dernier a décidé que ses études de comptable ne lui permettaient pas de s'épanouir et qu'il préférait revenir à la vie de superhéros. Mais DeMatteis ne dépasse jamais le stade du constat que c'est sympa de s'éclater avec ses potes (Hank et Warren). L'introspection s'arrête à ce niveau primaire et même la visite chez les parents de Bobby ne relance pas la réflexion.

Le deuxième aspect mis en avant avec l'épisode 123 concerne les criminels que les Defenders doivent combattre. Cette série possède une longue tradition de menaces sortant de l'ordinaire et DeMatteis respecte cette tradition. Mais à y regarder de plus près, le résultat laisse pantois en termes d'utilisation des codes propres aux récits de superhéros. Coté surréaliste, la dose y est : il n'y a qu'à voir Moondragon apostropher Cloud. Une télépathe au costume très révélateur mène une discussion passionnée avec un nuage de taille humaine, mais de forme nuageuse. Malheureusement ce moment surréaliste au possible reste ponctuel et les intrigues globales ne sont pas du même niveau. Anthony Powers (responsable du Secret Empire) ambitionne de devenir maître du monde (difficile de trouver un cliché plus éculé), tout en partageant un historique alambiqué avec Charles Xavier, composante qui est répétée à plusieurs reprises sans apporter grand-chose à la narration.

De la même manière, la révélation du l'intrigue secondaire liée à l'Elf au pistolet peine à intéresser le lecteur du fait de circonvolutions artificielles dont l'unique objectif est d'écarter l'équipe originelle des Defenders, sans aucune incidence sur les péripéties de l'autre équipe. du coup ce dispositif narratif intriguant (l'elf) se mue en une explication laborieuse et inintéressante. DeMatteis prouve à nouveau que personne ne peut faire du Steve Gerber, qu'il avait une forme d'imagination qui n'appartenait qu'à lui.

La principale équipe de dessinateurs est constituée de Don Perlin et Kim DeMulder (le premier réalisant les mises en page et les esquisses, le second les complétant et les encrant). Ils illustrent les épisodes 122 à 125, 129. Alan Kupperberg illustre les épisodes 126, 127 (avec Sal Buscema), 128 avec un encrage de Mike Mignola, et 131 tout seul. Enfin Mike Zeck dessine l'épisode 130, avec un encrage de Kim DeMulder. Toutes ces équipes réalisent des dessins très prosaïques, avec une faible quantité de détails et des mises en page peu inspirées. Les visages sont uniformément laids et repoussants. À leur décharge il faut bien dire que l'anatomie est respectée et que chaque case se lit facilement, même lorsque les cellules de texte prennent des proportions envahissantes. Mais d'épisode en épisode, il devient évident que Don Perlin n'a pas la fibre superhéros, il ne pratique pas l'emphase propre à ce style, et il n'arrive pas à trouver des compositions de cases qui mettent en valeur l'utilisation des superpouvoirs soit pour les magnifier, soit pour montrer leur aspect contre-nature. Par contre il est vrai que les scènes de dialogues hors combat dégagent une forme de charme suranné qui ajoute à leur aspect prosaïque. Kupperberg ne s'en sort pas mieux en se calant sur le style de Perlin, avec une compréhension de l'anatomie moins fiable. Il faut attendre l'épisode 131 où il s'encre lui-même pour qu'apparaissent des détails plus personnels. L'épisode de Mike Zeck correspond à un travail rapide, sans l'éclat ni l'intensité de son travail sur le Punisher.

Ce tome offre une plongée nostalgique dans une série à part dans le tout-venant Marvel. le talent de DeMatteis brille dans les scènes où les héros se retrouvent pour papoter, malheureusement tout le reste s'apparente à une production de masse peu inspirée. Malgré leurs talents, Don Perlin et Alan Kupperberg n'arrivent pas à donner l'éclat nécessaire à ses péripéties bas de gamme. Il reste tout un lot de couvertures qui, elles, sortent de l'ordinaire et mettent en évidence les talents d'illustrateurs de Carl Potts, Kevin Nowlan et Frank Cirocco.
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