Avec
Alouettes, on retrouve le cycle irrésistible de
Jeanne-A Debats.
Nous voici donc à nouveau aux côtés de la demi-sorcière Agnès qui se débat, pour le coup, aussi bien avec ses fantômes intérieurs qu'extérieurs. Elle officie toujours dans l'étude de son oncle Géraud, et en pince encore pour son vampire de collègue, le bel adonis, Navarre. Mais je ne vous cache pas que sa dépression boulimique, suite à la disparition violente de son dernier petit-ami, a laissé sur elle quelques traces. Tandis qu'elle se bat pour retrouver ses formes initiales, une nouvelle affaire leur tombe sur les bras. Voilà qu'une palanquée de jeunes couples mixtes se pressent à l'étude pour y être mariés. Trop d'amour plane dans l'air pour que cette frénésie soit réellement naturelle. Surtout quand les familles désapprouvant ces unions viennent leur demander des comptes. L'histoire s'annonce corsée. Il va leur falloir mettre rapidement un terme à ce syndrome "Roméo et Juliette" s'ils ne veulent pas voir l'équilibre du monde menacé. A eux de remonter la piste afin de découvrir qui tire les ficelles. Et comme d'habitude, c'est plus facile à dire qu'à faire...
Avec ce ton qui n'appartient qu'à elle,
Jeanne-A Debats nous plonge dans une nouvelle aventure aussi cocasse que la première. Pour qui a apprécié
L'Héritière ou
Métaphysique du vampire, c'est une heureuse retrouvaille que de renouer avec cette plume savoureuse et riche de sarcasmes qui frappent sans prévenir, détonnent et font mouche.
Cette saga est un petit plaisir dont il ne faut surtout pas se priver. Ceux qui y ont goûté seront d'accord avec moi, j'en suis sûre !
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