Sous le ciel de Novgorod

Ce bref roman, plus romanesque qu'historique, a l'avantage de braquer le projecteur sur une période méconnue du grand public, le règne d'Henri Ier (1031 à 1060).

En plaçant ses pas dans ceux de la jeune princesse russe Anne de Kiev, promise au roi de France, le lecteur a ainsi l'opportunité de pénétrer l'intimité du couple royal et de la Cour et d'assister à l'ascension du puissant duc de Normandie, Guillaume, qui par ses actes et sa bravoure, acquerra rapidement le qualificatif de "Conquérant".

Côté style, rien de fracassant mais un récit somme toute agréable, à l'image de ce que RD peut faire de mieux quand elle se donne un peu de peine.

Henri Ier, troisième roi capétien, doit se remarier pour assurer sa descendance, après la mort de sa première épouse Mathilde de Frise. Malheureusement, on ne peut trouver parmi les princesses à marier, une avec laquelle il n'ait pas de liens de sang, selon les normes de l'époque. Enfin on déniche une épouse possible, la fille du prince d'un état fort lointain et dont on ne connaît pas vraiment la civilisation, La Rous'. Anne doit donc quitter son pays qu'elle aime tant pour faire sien ce nouveau pays, le royaume des Francs.
Régine Déforges a fait d'Henri un homosexuel, alors qu'il est réputé avoir eu des concubines. Je ne sais qui a raison. Par ailleurs elle parle de la France, ce qui est anachronique. Certains termes de l'époque tombent un peu comme des cheveux dans la soupe dans un texte franchement moderne.
Une scène de sabbat est particulièrement crue, je suppose que l'écrivain s'est régalée, moi, un peu moins.
Malgré ses défauts, j'ai bien aimé ce livre, pour le sujet et pour la personnalité des personnages. Bref, une histoire pas désagréable à lire mais je ne sais si on peut s'y fier pour connaître un peu la vie de cette femme, très attachante sous la plume de l'auteur. C'est cet inconvénient de l'incertitude quant à la véracité qui m'empêche de mettre une meilleure note.
C'est mon premier Régine Déforges, reçu en tirage au sort pour ma participation au challenge Pavés, (merci Gwen21), je ne regrette pas de l'avoir lu, les personnages et l'époque étant extrêmement intéressant, mais je pense que je m'en tiendrai là.

Sous le ciel de Novgorod est un petit roman agréable à lire donné lequel Régine Desfoege donne la voix à une femme, Anne de Kiev, une princesse russe mariée à Henri 1er, roi de France mais son âme souffre encore du ciel de Novgorod, son coeur reste à jamais brisé par cet amour impossible entre une princesse et son esclave...

Les dés d'un challenge m'ont mené à ce roman mais ça allait un peu à contresens de ce que j'avais envie de lire... Enchainant le Moyen-Age après le roi disait que j'étais diable, j'ai été surprise de la similitude "princesse exilée, éminente cavalière, éprise de liberté" même si la caractérisation des héroïnes s'arrêtent là : la reine Anne venue du lointain royaume de la Rouss' est pieuse et cherche plus l'amour que le pouvoir.
Nous sommes dans les débuts des Capétiens : le royaume de France est petit et morcelé, géré par un roi qui aime les hommes, ce qui pose problème pour faire des héritiers ; le comte de Valois est riche et brutal, Guillaume duc de Normandie devient le Conquérant, roi d'Angleterre.
Intéressant historiquement mais sans plus (un catalogue de noms ne fait pas tout), d'un romanesque assez banal, avec quelques scènes d'érotisme plus ou moins pervers, de violences un peu gratuites... ça m'a surtout donné envie de relire du Juliette Benzoni.

Je n'ai trouvé que peu d'intérêt à ce roman historique.
Nous suivons Anne de Kiev, jeune princesse courageuse et intrépide,  depuis son départ de la Rous' vers la France pour épouser le roi Henri 1er.
Malgré chaque chapitre et épisode retraçant complots,  batailles, alliances et trahisons etc, j'ai eu l'impression de ne pas trouver beaucoup d'action au récit. Pire je l'ai trouvé bien souvent creux.  Les pages défilent ( facilement heureusement ) mais ne suscitent ni passion ni émotion.
Je n'avais jamais lu Régine Desforges et cette première rencontre n'est pas un succès.  Je n'ai pas apprécié son style,  la narration parfois simpliste et surtout pas les scènes de sexe franchement ridicules.
Je ne suis sûrement pas la cible de ce roman pas autant historique que prévu, qui n'a finalement pas très bien vieilli.
Point positif,  j'ai maintenant très envie de mieux découvrir cette période et plus précisément l'histoire de la reine Anne de Kiev.

Romance d'histoire et de légendes d'une terre d'ailleurs où les fiertés se sont gravées dans les pierres de ces Laures aux flancs d'un fleuve entrainant le s passés comme les avenirs vers de plus grands présents.

Beautés, défis et combats feront et déferont les territoires et empires des uns et des autres.

Anne, princesse de Kiev, part en France pour épouser Henri rooi de France. Elle quitte ainsi son pays, ses frères, ses parents et surtout son ami Philippe, pour épouser un homme à propos duquel on dit qu'il aime mieux les hommes que les femmes. Mais Anne va se faire à la Cour de France et donnera un héritier très vite à HenrI.

Un roman historique de bonne facture. J'ai particulièrement apprécié la scène du tournoi, vivante et haute en couleur.
Un seul regret, toutefois : certaines scènes érotiques m'ont parues un peu crues. Mais, là, ce n'est qu'une affaire de goût . On aime, on n'aime pas. Mais cela n'enlève en rien la qualité intrinsèque de l'oeuvre.
A découvrir ou redécouvrir.

Lu il y a longtemps, un jour que j'étais malade, clouée au lit à la maison pendant que les autres étaient à l'école... Ah ! Les romans de Régine !... Ici c'est le moyen-âge, l'histoire d'une femme le tout arrosé d'un peu de sexe comme sait l'écrire Régine DEFORGES. Passionnant !

il faut être honnête, ce livre m'a permis de recouper quelques vagues connaissances de cette époque, mais je pensais qu'il serait plus historique, et que le romancé serait comme une articulation pour assouplir les données de l'Histoire.
d'autres critiques sur babelio ont la dent assez dure pour l'auteur ; sans être leur égale, certaines scènes ne m'ont pas parues nécessaires, ma critique sera que le roman est un peu à l'eau-de-rose par moments, je me suis demandé ce qu'on sait vraiment de cette reine pour en faire un portrait aussi flatteur? mais la dédicace éclaire peut-être cette question???
je n'ai pas boudé mon plaisir à l'évocation des paysages ukrainiens. j'ai trouvé parfois les images un peu convenues, mais comme je l'ai dit plus haut, j'ai relié deux ou trois fils, ceux de la tapisserie de Bayeux? ^-^