La nonne et le brigand

Au départ, j'ai trouvé cela trop dense, trop intense, tant dans l'écriture que dans la typographie ; ça fatigue, on a tendance à s'ennuyer.
De même l'emploi du « je », puis du « elle », pour désigner l'héroïne.
Il y a deux histoires d'amour en parallèle. Celle de Lysange et celle de la nonne.
Autant je n'ai pas été spécialement attendrie par la première, autant j'ai aimé la seconde.
Et ce que j'ai préféré, c'est le dénouement, auquel je ne m'attendais pas, et qui éclaire le roman.
Dans l'ensemble, c'est plutôt un bon roman. On y trouve un côté lecture populaire approfondie qui n'est pas désagréable.

Un roman de 400 pages qui pourraient se séparer des 100 premières sans que cela vienne perturber la lecture, la compréhension de l'histoire, l'intensité des personnages...
L'histoire ne démarre vraiment à mon goût qu'au moment où l'histoire résumée dans le titre commence ! Soit le récit de la nonne et du brigand....
Toute la partie amont est un peu longue et peut lasser, elle fait en tout cas mentir la 4ème de couv', ce qui peut pour certain(e) impatient(e)s avoir un effet totalement déceptif et générer éventuellement l'abandon du livre !
Bref.
Il faut prendre son mal en patience pendant une centaine de pages avant que l'histoire ne prenne tout son sens.
Le roman est assez cousu de fil blanc, j'ai vu arriver la fin dès le début... Pour autant, cela n'a nullement gâché ma lecture.
Un point néanmoins qui m'a gêné c'est que trop de sentiments tue le sentiment. Et parfois l'auteure en fait des tonnes, je m'en serais passée.
Autrement, c'est un bon roman, inférieur à "la vie d'une autre" à mon goût.

Démarrage haut en sensualité,pour ce roman qui revisite une fois de plus ,les amours interdites d'une nonne ,qui succombe au bad boy,et en parallèle,de la bourgeoise Parisienne mariée (mais ce n'est qu'une formalité, semble-t-il) ,qui s'embrase face à un amant tourmenté.
Deux histoires ,deux générations et pourtant...Oui,vous l'aurez deviné,les destins s'entremêlent,qui l'eût cru?!
Des sentiments bouleversés,en veux-tu,en voilà,la moiteur des étreintes,quelques jolis mots...Voici la recette d'une lecture,pas désagréable,mais qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus...
Bref,pas le meilleur Deghelt!

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Il y a quelques mois de cela, je suis tombée sous le charme de cet auteur. Ou plutôt sous le charme de sa prose. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que je me suis jetée sur son nouveau roman.

Lysange est démographe, spécialisée dans l'immigration du peuple germanique en Amérique latine. En partance pour un voyage d'affaire, elle fait la connaissance de Pierre, un photographe de guerre. Entre eux, s'installe une passion qui va remettre complètement en cause la vie de la jeune femme. C'est ce moment que Tomas, vieux homme atypique, choisit pour lui faire parvenir une lettre dans laquelle il lui propose de lui prêter sa maison des landes, le temps d'un voyage au Brésil. C'est l'évocation de ce pays, dans lequel est née et cette passion dévastatrice, qui vont pousser Lysange à accepter cette proposition. Dans la bibliothèque de Tomas, la jeune femme va faire une drôle de découverte : le journal d'une nonne en mission au Brésil. Dès lors, l'histoire de cette nonne va se mêler à celle de Lysange.

Une fois encore, après la Grand-Mère de Jade et la Vie d'une autre, Frédérique Deghelt m'a embarqué avec elle. Cette fois cap pour le Brésil. Pourtant, je dois bien reconnaître qu'au départ j'ai eu beaucoup de mal avec l'histoire de Lysange et de Pierre. J'ai même été tenté d'arrêter ma lecture mais les passages du journal ou les moments passés entre Lysange et Tomas.D'ailleurs, l'histoire de cette nonne embarquée dans une traversée de l'Amazonie avec un homme peu recommandable mais beaucoup fait penser au film « African Queen » avec Humphrey Bogart dans le rôle du brigand.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur, n'hésitez surtout plus.


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Si j'ai bien aimé le journal de soeur Madeleine racontant sa passion amoureuse pour Angel, j'ai moins apprécié l'histoire d'amour de Lysange.

J'ai trouvé que sa relation avec son mari sonnait faux, même si le personnage de son amant, Pierre, est fort plausible.

Et puis cette histoire de secret de famille est un peu trop fantasque à mon goût pour que j'y adhère.

Si je m'était laissée emporter par la narration de son précédent roman "La grand-mère de Jade", j'ai été moins emportée par ce roman-ci.

Toutefois, j'ai bien aimé le dilemne de soeur Madeleine entre son amour pour Dieu et son amour pour Angel.

L'image que je retiendrai :

Celle de la forêt amazonienne, création divine pleine de moustiques.
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Lysange, la quarantaine, mène une vie de couple paisible avec son époux John. Mais sa chair exulte dans d'autres bras. Un accord plus ou moins tacite avec son mari, dans lequel elle trouve son équilibre. Mais sa rencontre avec Pierre, reporter de guerre, va emporter Lysange dans les tourments d'une passion qu'elle a du mal à contrôler. Lorqu'un mystérieux Tomas lui propose de lui léguer sa maison/ cabane au bord de l'océan avant son départ pour le Brésil, Lysange accepte, à la fois curieuse et animée d'un désir de prendre de la distance avec l'absence de Pierre qui la ronge.

Dans la maison du sud battue par les éléments, Lysange découvre un journal de bord. Il a appartenu à une nonne partie en mission en Amérique du Sud. La jeune femme a voué son âme à Dieu mais lors de la difficile traversée de l'Amazonie, c'est un autre amour qu'elle va découvrir: celui d'Angel, son guide pourtant si peu avenant. En découvrant l'amour naissant de soeur Madeleine, Lysange s'idendifie à la nonne, leurs histoires et la violence des sentiments semblant se faire écho. Et le récit de soeur Madeleine l'amènera bien plus loin qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

Le nouveau roman de Frédérique Deghelt fait alterner les chapitres et les époques : les monologues de Lysange s'interrogeant sur ce nouvel amour avec Pierre et ce manque qu'elle maîtrise mal, les rencontres de Tomas et Lysange et leur découverte à tatons l'un de l'autre et enfin le journal de soeur Madeleine et son regard naïf sur un monde qu'elle découvre (l'Amérique du Sud) et sur l'amour et le désir. Un roman agréable car on se laisse, nous aussi, prendre au jeu de la lecture de ce journal. Comme Lysange, on a hâte d'y retourner, de connaître la conclusion d'un amour que l'on pressent avant même que soeur Madeleine n'ose y penser. Mais voilà, cela n'a pas suffi à m'emporter complètement car les monologues de Lysange, eux, m'ont paru répétitifs et parfois ennuyeux et stériles – et ils occupent une grande place dans le roman. Pourtant j'ai également aimé sa rencontre avec Tomas, le mystère qui plane autour de cet homme et de sa singulière proposition. Mais j'ai trouvé le tout parfois un peu pesant… Serais-je donc insensible à l'amour ? Ça m'inquiète… moi qui suis pourtant habituellement très bon public dès qu'il s'agit des tourments de la passion en littérature comme au cinéma !
Lien : http://lencreuse.over-blog.com

Un roman qui tient à la fois du journal intime, du récit historique et de la réflexion philosophique sur les notions de bien et de mal, de devoir et d'éternité. J'y ai trouvé beaucoup de sensibilité, de pudeur ; Frédérique Deghelt nous fait vivre toutes les nuances du sentiment amoureux, les tourments de l'âme, le tout dans un bain de sensualité. L'histoire de deux femmes bien différentes qui se débattent dans leur passion pour renaître.

Deux histoires qui impliquent deux femmes passionnées par un amour dévorant le tout à des périodes peu éloignées. du Cap Ferret au Brésil, on suit le parcours de ces deux femmes. Lysange démographe vit de nos jours à Paris, mariée mère de deux enfants, c'est une libertine des temps modernes. Soeur Madeleine partie en mission en Amazonie n'est plus, mais elle a consigné son histoire des années auparavant dans un cahier que Lysange va découvrir par l'intermédiaire de Tomas celui qui fait que les deux histoires se rejoignent ! L'écriture est toujours aussi sensuelle et envoûtante, parfois j'ai trouvé les troubles de la passion de Lysange lassant, à la limite de l'overdose. A côté de cela l'auteur décrit subtilement combien les affres de l'amour peuvent nous emprisonner que l'on soit homme ou femme !

Un roman très agréable à lire : on y suit trois personnages dont les vies semblent intimement liés. Malheureusement, seule l'histoire de la nonne m'a paru d'un quelconque intérêt. le roman aurait très bien pu se passer des éternels gémissements de la (seconde) narratrice sur son amant. En revanche le récit de soeur Madeleine reste assez émouvant et traduit bien le dilemme qui la tourmente : choisir entre l'amour de Dieu et l'amour d'un homme. Pas indispensable dans une bibliothèque mais je le conseille tout de même.

J'ai un peu moins accrochée avec ce roman que les autres du même auteur. Deux histoires sont imbriquées l'une dans l'autre, mais les deux renferment à la fois des moments trop improbables, et d'autres trop prévisibles. Ce qui en soit est déjà un challenge!