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sur 7598 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce roman, que j'ai lu d'une traite, une fois terminé, a eu au moins le mérite de me faire poser une question : pourquoi suis-je restée totalement hermétique à ce récit, cette prose, alors que j'entends parler de ce livre depuis des mois dans un concert de louanges quasiment unanime de la majorité de mes amies, mes collègues, oui, mes amies… femmes ? Me disant, « toi qui aimes tant lire, lis ce livre, on pourra en discuter… ». Eh bien oui, on va pouvoir en discuter. Je sais que je vais entendre une fois de plus que j'ai l'esprit de contradiction, que je suis un peu marginale, mais non, avec mes amis comme sur Babelio, ce n'est pas une posture que de ne pas apprécier un best-seller, ça peut arriver, en toute bonne foi, et sans aucun mépris ou condescendance, et je serais ravie, et ça m'est sûrement déjà arrivé d'être en adéquation avec un succès littéraire.
J'ai su très vite que je n'accrocherais pas. Au bout de dix pages, j'ai eu le sentiment que je lisais l'enfant naturel de « L'élégance du hérisson » et de n'importe quel roman au choix d'Anna Gavalda.
Un style passe-partout, soigné, une intrigue bien dans l'air du temps, une philosophie « New Age » dans laquelle on peut se laisser couler sans être dérangé. Ah ? L'argent ne fait pas le bonheur ? Tout le monde ment ? Les enfants nous échappent ? Les histoires d'amour finissent mal en général ?
Mais je ne voudrais pas être ironique outre mesure. J'ai senti l'effort louable de l'auteur à se glisser dans la peau d'une femme. Mais tout de même, il y a un sacré hiatus dans son entreprise. Ce qui ne va pas, c'est que le personnage principal, Jocelyne, évolue de nos jours en ayant une mentalité et un quotidien qui rappelle les années cinquante, semble être peu cultivée, timide, renfermée, naïve. Or, elle est la narratrice, et parle un français choisi, usant souvent de l'imparfait du subjonctif par exemple, évoquant parfois des références culturelles et intellectuelles non crédibles par rapport à ce que l'on sait de son passé, son éducation. Ce gouffre entre la forme et le fond m'est apparu comme très dérangeant. Par ailleurs, je n'ai rien trouvé d'original dans l'histoire, que ce soient les péripéties, l'histoire conjugale, et la fin est franchement banale, à la limite du ridicule et du convenu. Certes, on peut trouver çà et là quelques tournures originales, mais ce ne sont que quelques éclats dans un tableau terne et sans relief.
Pensant à mes amies, je me suis efforcée de trouver des arguments positifs pour nos prochaines discussions, mais je crois qu'ils sont pires que les négatifs. Je me suis dit que j'aurais pu aimer ce livre à douze ans, en n'ayant rien vécu, et je l'aurais sans doute trouvé sortant un peu des sentiers battus. Oui, je l'imagine bien en film, avec Audrey Tautou, tiens !
Je n'ai aucune prétention à dire que je n'ai pas aimé ce livre, c'est juste un fait. Peut-être parce que je n'ai pas la « fraîcheur » des personnes qui lisent peu, peut-être que mon vécu est trop à mille lieux de ce que je considère comme un catalogue de clichés à peine supérieur à ceux que je retrouve chaque matin dans la rubrique « pour elles » du moteur de recherche de mon ordinateur allumé, qui, sous un vernis vaguement provocateur nous renvoient à une image de la femme et du couple conformiste et rétrograde. Mais peut-être quelque chose m'a échappé ?

Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Je suis révoltée de voir autant de louanges sur ce livre. Je rigole doucement quand je vois des collèges libraires emballés par cette histoire, alors qu'ils crachent allègrement sur Musso et Levy. Pour moi, c'est du pareil au même.
"La liste de mes envies" est un énorme cliché, dégoulinant de phrases mièvres et de jérémiades.
Vous en tant que femme, vous ne vous définissez que par vos kilos en trop, vos problèmes avec votre mari? D'ailleurs, l'héroïne ne cesse de dire qu'il est dégoûtant, pour se répéter quand même à longueur de temps "Mais je suis heureuse quand même, je suis heureuse quand même". Ouais, à d'autres!
Et j'ai adoré lorsqu'elle rencontre un bellâtre sur la plage, qu'elle se rend compte que c'est juste un tombeur... et puis quelques mois après, elle finit avec! Ahlalala, si seulement ça arrivait dans la vraie vie, qu'est ce qu'on serait heureuses nous les filles, hein?
Mon petit plaisir, une petite citation pour vous donner une idée du pathos ambiant :
" Quand j'étais petite, je tenais un journal. Je l'ai arrêté le jour de la mort de maman. En tombant, elle a aussi fait tomber mon stylo et se fracasser plein de choses."
C'est fin, c'est léger!
Une véritable imposture que je ne conseillerai qu'à mes pires ennemies!

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Je n'avais pas envie de lire ce livre.
Je ne sais pas vraiment pourquoi il m'est tombé dans les mains l'autre jour à la médiathèque. Sans doute parce qu'il est court et écrit gros. Ma curiosité l'a emporté sur une envie réelle...

Je n'ai pas aimé ce livre.
Je l'ai lu très rapidement, parfois même en sautant des passages...

J'ai trouvé l'histoire tristement banale, même pas banale à pleurer...
Une histoire pathétique et balourde.


J'aime lire pour m'évader, pour m'échapper du quotidien, pour rêver au prince charmant-pas-toujours-charmant, pour me transposer dans un ailleurs, pour ressentir des émotions fortes à travers la vie des personnages, pour rire, pour chialer, pour croire à des histoires invraisemblables...
Eh bien là, avec La liste de mes envies, je suis restée à quai. A regarder passer un train de banlieue qui ramène les gens chez eux après une journée de boulot bien harassante...Et le pire dans tout ça, c'est que je ne suis même pas montée dans le train pour rentrer chez moi !
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Première fois que ça m'arrive. D'oublier à ce point un livre déjà lu. de l'oublier au point de l'acheter sur les conseils d'une libraire en me disant : « oui, il me semble que j'en ai entendu parler, ça a l'air sympa ».

Donc j'ai relu « La liste de mes envies ».

Et vous savez quoi ?
Je vais m'empresser de l'oublier à nouveau. (Mais pas au point de risquer de le racheter j'espère).

Pourtant, c'est bien écrit, très bien même, accrocheur, dans un style doux-amer. J'ai même adoré certains passages…
Alors pourquoi ?
Parce que Jocelyn.
Jocelyn : le personnage masculin, le mari de Jocelyne.
J'ai eu un énorme problème avec ce personnage, avec ce qu'il véhicule.
Je m'explique ( attention Spoil) :


Moi je l'aurais quitté pour 18 millions le Jocelyn.
Je l'aurais même quitté sans les 18 millions.
Non, en fait, je ne me serais jamais mariée avec lui…

Aux oubliettes Jocelyn !
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Pas mon genre de livre, je l'ai lu en une soirée, heureusement. le récit est fluide mais aucune profondeur, aucune poésie, je suis contente de l'avoir achevé. Tant mieux pour les lecteurs qui ont apprécié, c'est le droit de chacun d'aimer ou pas. Je pressentais que La liste de mes envies ne serait pas à mon goût, mais il fait partie des livres reçus à Noël, je me devais donc de le lire. Voilà c'est fait, je peux l'oublier !
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Alors on dirait qu'on va écrire un truc (un truc court de feignant incapable de développer une intrigue), genre pseudo-conte philosophique sur l'idée que l'argent ne fait pas le bonheur. Voilà une idée qu'elle est bonne! C'est sûr qu'il y a plus de lecteurs potentiellement capables de s'identifier que si l'histoire vantait le pied qu'il y a à dépenser les millions. Donc, l'argent abîme les rapports humains (le vilain) mais heureusement bien mal acquis ne profite jamais (ouf). Bref, à l'exception de quelques rares lignes, c'est poncifs, clichés et invraisemblances à toutes les pages.
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La mercière d’Arras Jocelyne est une femme réfléchie. Le jour où la chance lui sourit sous la forme du gros lot du loto, elle ne se précipite pas pour récupérer son dû, mais prend le temps d’imaginer tout ce qu’elle va pouvoir faire avec cette masse d’argent. Elle fait en quelque sorte une « liste de ses envies ». Puis, comme ce n’est vraiment pas une tête de linotte, elle pousse la réflexion plus loin et pense aux conséquences négatives de cette manne sur sa vie. La suite de cette histoire peut se résumer en deux phrases : l’argent ne fait pas le bonheur, la vraie richesse est celle du cœur. Bravo monsieur Grégoire Delacourt pour cette pensée originale, souhaitons que le succès de ce livre qui vous a probablement rendu riche ne vous a pas endurci le cœur.
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Je poursuis ma découverte des auteurs de best-seller récents. Eh bien là on peut dire que c'est un gros flop pour M. DELACOURT.
Par où commencer ? Les personnages sont tristes à pleurer, bourrés de stéréotypes et pourtant leurs réactions sont très loin de l'"humanité" qu'a voulu leur donner leur créateur.

Niveau intrigue on se situe entre le téléfilm de l'après-midi type soap opera et l'épisode de télé-réalité, le tout avec les intermèdes publicitaires.

Rien de plus à dire, en bref, ce n'est clairement pas pour moi.
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A peine commencé, déjà oublié,
Un livre court , sans ambition ni prétention, qui ne m'a pas plus que ça "emballé" ni par sa forme et encore moins par son fond; il m 'à paru fade il aurait fallu d'autres ingrédients pour que la mayonnaise monte, désolée si par mes propos j'en choque certains
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Petit roman attrape-nigaude. Ils sont trop fort ces éditeurs : un salmigondis de clichés qui s'est si bien vendu, quel en est le secret, la fascination du fric? L'étiquette " Prix des lecteurs sélection 2013" judicieusement collée sur la couverture? CKWASA? Signé La Nigaude en personne.
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