Mon Père

Livre difficile à lire car effroyablement criant de vérité.
L'histoire se déroule entre le prêtre qui a commis les viols et le père de l'enfant violé. le roman est assez court et s'étale sur 3 jours avec des flash back dans le passé du papa.
J'ai craint que ce livre révèle des scènes de viol trop détaillées, mais ce n'est pas le cas. Certaines choses sont expliquées avec minutie, mais restent, pour moi, à la limite du supportable.
Que dire, à part que cette histoire est ignoble. Elle est incroyablement bien écrite et chargée d'émotion. le père qui réclame vengeance semble si réel… Même si ce récit est fictif, il est certains que de nombreux petits garçons ont vécu les mêmes sévices que Benjamin et c'est ce que l'auteur a voulu mettre en avant.
La couverture du livre m'a également marquée. le visage de ce petit garçon attendrissant donne clairement des envies de meurtre…
J'ai beaucoup apprécié le parallèle que fait l'auteur entre ce qu'il vit et ce qu'a vécu Isaac, fils d'Abraham, que le père a voulu immoler selon la volonté de Dieu.
Personnellement, je vomis la religion catholique et ce roman me conforte dans mon idée. Plusieurs fois, j'ai eu envie de hurler à la lecture de certains passages aberrants.
Pour conclure, je dirais qu'il s'agit d'un livre marquant qui pousse vraiment à la réflexion, mais qui n'est pas simple à lire.

"Mon père" c'est l'histoire d'un huit clos entre un père et un prêtre. le père décide de séquestrer le prêtre car ce dernier aurait violé son fils. Maintenant que sonne l'heure de la vengeance, le père a besoin de comprendre pourquoi...

L'histoire fait froid dans le dos. L'écriture de Grégoire Delacourt est magistrale, sublime. Il fait un parallèle avec l'histoire d'Isaac, le fils d'Abraham qui donne de l'intensité au récit et un parallèle avec le propre père du narrateur.

"Mon père" c'est aussi une réflexion sur le pardon et la vengeance : comment faire face à une telle ignominie ? Peut-on se faire justice soit-même quand on touche à la chair de sa chair ? Comment répare-t-on son enfant abusé ?

Lisez-le, mais ayez le coeur bien accroché...
Lien : http://mademoisellechristell..

Je viens de refermer ce roman que j'ai lu en une journée. C'est un texte dur. Delacourt nous décrit avec une telle violence et une telle intensité, ce qui fait l'actualité d'une dérive connue mais que l'on ne veut pas entendre.
Grégoire Delacourt dénonce les actes ignobles qui peut se passer entre les prêtres et les enfants.
C'est un livre très touchant, très bien écrit. L'auteur utilise beaucoup de référence bibliques pour donner de la résonance à son histoire.
Un livre coup de poing pour ma part et ou n'en ressort pas indemne.
Je vous le conseille.
Attention aux âmes sensibles.

Ce livre mériterait sans doute plus si l'on prenait en compte sa puissance. Mais je l'ai trop détesté pour lui mettre une meilleure note. Détesté d'être aussi violent et de nous mettre face à cette réalité sans nous prévenir. Détesté de plonger des gens ordinaires dans le quotidien d'une victime. Détesté de nous faire être victime à notre tour.
Admirable et détestable. (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/04/07/le-pere-et-le-pere-mon-pere-gregoire-delacourt/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..

Comment réagir quand on apprend que son enfant a été violé ? Doit-on croire en la justice communautaire ou la faire soi-même ?

Ce roman est court mais il dégage une vraie force. le débat de la pédophilie dans l'Église catholique, et dans la chrétienté en générale, n'en finit plus de me scandaliser. D'autant qu'il dure depuis des années... Grégoire Delacourt attrape le sujet en vol pour nous interroger sur la place de la hiérarchie ecclésiastique dans ce drame, sur le rôle de la justice en général et sur nos difficultés à réagir devant ces actes, d'autant plus quand l'un de nos proches en est la victime.

L'auteur joue avec le mot père. Il confronte ce père parent et ce père religieux. Tous deux éduquent mais ils ne protègent pas forcément comme ils le devraient ou comme ils l'auraient aimé.

Son roman est bien construit. Il se lit vite et touche la où ça fait mal. Je n'ai pas forcément trouvé judicieux de décrire avec précision les actes atroces qu'a subi l'enfant. Je pense que chacun peut déjà très bien se les imaginer sans avoir à les rendre plus concrets par une lecture révoltante qui nous soulève le coeur et l'estomac. C'est la seule chose que j'ai à reprocher à ce roman. D'autant plus que la fin, glaçante, est magistrale.

Quelle " Claque " 😱
C'est difficile, c'est terrible, mais malheureusement une réalité.
Tellement bien écrit, décrire l'horreur avec des mots choisis, ce tête à tête avec le prêtre, ces non dits, ces détails, ces mots qui dérangent mais que le Papa a besoin d'entendre et que le Prêtre doit confesser...
Une Merveille ce livre, il m'a bouleversée et continuera à me poursuivre...
Merci Monsieur DELACOURT 🙏

Sans doute un des textes les plus forts de Grégoire Delacourt.
Un huis-clos terrible entre un homme en colère (il y a de quoi) et un curé.
Habile roman qui promène le lecteur et lui réserve bien des surprises, sans un doute un des mieux construits de cet auteur dont j'ai maintenant lu les oeuvres complètes, et, croyez-moi, je me sens soudain seule.

Un coup de coeur !!

Saisissant , vrai,..que dire a propos de cette oeuvre qui m'a marqué !
Alors oui, ce n'est pas le genre de livre vers lequel on se tourne tous les jours, car il s'agit d'un sujet très difficile .
Mais il est traité avec génie !
La plume de l'auteur arrive à vous embarquer avec lui .
Je conseille le yeux fermé !

Lien : https://youtu.be/60WcqYAX6q0

"Mon père" est assurément un roman surprenant dans l'oeuvre de Grégoire Delacourt. Ici, pas de place pour les bons sentiments et la légèreté. Non, dans un excès de rage et de colère, nous entrons au coeur d'un face à face qui oppose un père et le violeur de son fils. Ce violeur, c'est un autre Père, celui de l'église.
Dans ce terrible huis-clos, rien ne nous sera épargné. La concupiscence est étalée au grand jour , les affres de l'âme humaine décortiquées. La culpabilité règne également et elle n'est pas toujours du côté auquel on s'attend.
Malgré tout l'intérêt du sujet, j'ai eu bien du mal à m'accrocher à ma lecture. Les nombreuses références bibliques ont empesé, pour ma part, le récit. Si la colère entraîne la confusion par nature, il est difficile de la lire dans son état brut. Je n'ai pas réussi à éprouver de la compassion pour ce père qui vient demander à régler ses comptes avec la justice divine et ses représentants.
Heureusement, les livres de Grégoire Delacourt ne sont jamais trop longs. Sans cela, je ne sais pas si je serais allée au bout. Je comprends que l'on puisse aimer voire encenser ce roman mais visiblement il n'était pas pour moi. Trop abrupt peut-être ou simplement trop différent. Si j'aime la différence, pour une fois cette dernière m'a laissé au bord du quai et j'ai regardé le train passer. Une prochaine fois peut-être...

Je suis très heureuse de passer la moitié de la semaine à la bibliothèque, mais ma Pile à Lire ronchonne. Je vois passer des livres toute la journée et je finis par craquer sur certains d'entre eux, de bouquins que je n'aurais pas forcément achetés, mais qui attisent ma curiosité. Heureusement que je ne travaille pas dans une biscuiterie…

J'ai lu de très bons avis sur Mon Père, le nouveau roman de Grégoire Delacourt. du coup, hop, j'ai vérifié si on l'avait à la bibliothèque (oui), s'il était disponible (non), du coup je l'ai réservé et il est arrivé comme par magie sur mon bureau à son retour.

Benjamin, le petit garçon d'Édouard, a été violé par un prêtre. Fou de douleur et de fureur, Édouard décide d'aller voir l'homme d'Église. Pour comprendre ? Pour le tuer ? Pour pardonner ? le lecteur entre dans la tête d'un père brisé qui se sent coupable de ne pas avoir protégé son fils, qui veut comprendre pourquoi c'est sur son fils que le prêtre a jeté son dévolu.

On parle beaucoup des viols et des violences perpétrés au sein de l'Église. Au sein d'une Église qui étouffe, cache ou tente de minimiser. Ici, dans Mon Père, on en trouve un exemple flagrant, à travers une lettre qui dit en substance : « on va vous envoyer ailleurs, dans une autre paroisse, où on ne vous connaît pas, alors ce serait bien de ne pas vous montrer avec de jeunes garçons pour éviter les rumeurs. Faites profil bas. » En substance, hein, la lettre ne dit pas ça comme ça.

Arrivée à la « presque fin » du roman, je me suis demandée ce qui avait pu emballer à ce point les lecteurs de Mon Père. Grégoire Delacourt, auteur de la liste de mes envies écrit bien, rien à redire. Mais je n'étais pas séduite plus que ça. Pourquoi le père de Benjamin a-t-il eu envie de connaître les détails ? J'ai trouvé cette histoire profondément sordide. Je n'ai pas non plus été convaincue par la grande scène finale. Je ne l'ai pas trouvée crédible.

Et puis, il y a eu le twist final que je n'ai pas vu venir. Et qui a changé un peu la donne. Là, je me suis dit que finalement, il y avait un truc. Un truc fou.

Je ne pense pas que j'aurais acheté Mon Père, alors je ne sais pas si je dois vous le conseiller. C'est un roman court, bien écrit, mais pas inoubliable, même si le twist de fin est plutôt bien vu. A vous de voir si vous êtes séduits par le sujet et si j'ai piqué votre curiosité…
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..