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sur 698 notes
Il n'y a pas à dire , Grégoire Delacourt arrive toujours à nous surprendre. le sujet est lourd, on ressent un certain malaise à la lecture du roman. Un sujet tabou ... la pédophilie dans l'église.
Les non-dits, ce silence pesant ... ce pardon incompréhensible.
La douleur d'un père face à son fils qui souffre. L'incompréhension, le déni puis le choc de la réalité. Une réalité innommable.
Je ne sais pas si j'ai aimé ... mais je n'en suis pas ressortie indemne.
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Grégoire Delacourt nous transporte dans un monde terrifiant, celui de la pédophilie au sein de l'Eglise, celui de la vengeance d'un père pour son fils, celui de la cruauté aussi.
Un roman qui dérange, qui perturbe et qui laisse des traces mais un roman tellement bouleversant qui se lit en une seule fois.
Un livre extrêmement dur sur un sujet très délicat, mais un roman que je conseille absolument.
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Un homme entame un terrible huis clos au sein d'une église entre lui et le prêtre qui a violé son fils. Il suffira de trois jours pour que les choses soient dîtes. Ce père veut savoir tout ce que le prêtre a fait endurer à son fils, qu'il n'y ait plus aucunes zones d'ombre. Alors le prêtre raconte commence par parler de tendresse et d'amitié pour finir par assumer la douloureuse réalité de son geste. Ce livre fait écho à de nombreuses affaires de pédophilie au sein de l'Eglise, une fiction qui prend sa source dans une réalité sordide qui reste à ce jour impunie. Je ne ressens que de l’écœurement et une colère qui monte en flèche devant le silence de l'Eglise mais aussi devant la légèreté des peines encourues.
« Aujourd'hui, il y a une vraie distorsion avec notre justice. Casser un radar routier est passible de 5 ans de prison. Tripoter un enfant, idem »
Il y est question aussi du silence, avec des propos vrais qui montrent comme il est difficile de s'ouvrir, de partager un secret et de parler, surtout lorsqu'on se sent coupable. le fait que le père vienne d'une famille pratiquante, se marie avec une femme elle-même élevée dans la religion, rend les nombreuses analogies à Abraham et son fils Isaac offert en holocauste d'un grand intérêt. La plume de l'auteur sait être tranchante et cruelle à hauteur du crime. On touche du doigt notre humanité lorsque l'on se rend compte qu'il n'est pas si facile de faire justice soi-même. La justice est là pour ça. Encore faudrait-il que l'enfant reprenne toute sa place dans nos préoccupations. Les questions posées par le père sont justes et touchent au coeur. Ne pas se rendre compte des appels au secours, ne voir que trop tard les symptômes c'est affligeant et tellement culpabilisant pour un parent. Il y a de quoi réfléchir avec les thèmes abordés dans ce livre. C'est plus un coup au coeur qu'un coup de coeur mais l'effet est le même cela fait mal et reste profondément bouleversant. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Un roman choc dont le sujet est hélas d'actualité, dévoré pratiquement d'une traite, totalement crispée sur les pages, les tournant fébrilement.
L'histoire d'un père, Edouard, qui saccage une église et séquestre le prêtre qui a violé son fils. Il s'en suit un huis clos oppressant entre le père habité par un désir absolu de vengeance et le prêtre terrorisé, acculé. Edouard veut tout connaître dans les moindres détails, le lecteur doit alors s'accrocher car le récit va jusqu'au bout de l'horreur et des abominations commises.
J'ai aimé les références bibliques qui ponctuent le récit et notamment le premier chapitre, le rappel du sacrifice d'Abraham ou comment un père peut aller jusqu'à sacrifier son fils au nom de la foi, au nom du Père ?
Et cette question lancinante, les pères sont-ils capables de protéger les fils ?
Edouard, dans sa douleur, fait sienne l'histoire d'Isaac jusqu'à l'identifier comme le frère de son fils Benjamin.
Seul bémol : le final (je n'en dis pas plus) pas nécessaire selon moi et qui jette le trouble.
Certains passages sont insoutenables, nécessaire ou abject ? Les avis divergent.
En tout cas un livre marquant sur un sujet douloureux et révoltant abondamment relayé dans les médias, à prolonger par le film de François OZON dont le traitement est radicalement opposé.
Merci à #NetGalleyfrance# et aux EditionsJCLattes# pour cette lecture
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Ayant pour sujet les abus sexuels sur des enfants par des prêtres, ce roman provoque le malaise et rend sa lecture souvent très difficile, voire insoutenable. Je n'ai pas vraiment été convaincue par ce texte mais j'ai trouvé la réflexion importante, pour que ces crimes soient enfin mis en lumière et condamnés.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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J'ai acheté ce livre sans savoir du tout de quoi il parlait. Je suis passée à travers du matraquage publicitaire visiblement.
Dommage car je ne l'aurai certainement pas acheté. J'ai trouvé le début intéressant et puis j'ai été assez vite accrochée. Ensuite j'ai trouvé ce livre immonde à un moment. Immonde et obscène. Quel intérêt ces descriptions?
Trop dérangeant. J'ai laissé passé - impossible à lire - quelques pages et j'ai découvert la fin de ce roman.
Voilà je ne sais que faire de cette histoire....
L'oublier en tout cas, très vite.
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A travers un monologue, celui d'un père exprimant toute sa souffrance face à celle de son enfant, nous assistons à la violence d'une confession, avec pour origine, la tentative d'un père à essayer de comprendre l'ignominie.
Si le résumé était prometteur de bouleversement, il n'en a rien été pour moi...
A la minute où le père Préaumont lit la lettre concernant le père Delaunoy, la messe est dite.
Je finis ce livre avec un sentiment d'incompréhension, tant sur le "coupable" que sur la nécessité à décrire les actes, qui selon moi étaient de trop, surtout compte tenu de la situation du père Préaumont...
Quant à sa fin, à quoi bon, si tout cela ne mène qu'à ça?
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"je veux te(mon enfant)demander pardon de n'avoir pas pu te protéger", du viol par un autre Père/prêtre.
L'histoire d'un papa qui se venge mais ne peut pas tuer!
Un livre nécessaire au sujet de l'agression sexuelle : Dire/(Se)Protéger/Voir

Un livre que j'ai lu quasiment d'une traite avec effroi, avec un haut le coeur.
Un style direct : un cri, une urgence.

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"Mon père" est un roman tout en nuance, qui déjà par son titre donne à réfléchir sur la posture du père et du prêtre, sur la notion de soumission d'un enfant, de l'abus de confiance et plus largement de pédophilie au sein de l'Eglise.

Je n'avais pas imaginé Grégoire Delacourt dans ce registre sombre, triste, révoltant. Cette histoire est inspirée de sa vie personnelle et je suis restée bluffée par la retenue du récit.
C'est très bien écrit, les choses sont racontées sans fausse pudeur et sans pathos, c'est très fort du coup. Certains passages sont un coup de poing dans le ventre, c'est important que cela soit raconté car cela a existé et existe encore: la victime et les conséquences sur sa vie d'enfant puis d'adulte, l'agresseur, la famille de la victime, la position de l'Eglise.
C'est un roman qui bouscule.
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Un père.
Un Père.
Un enfant.

Qu'il a été difficile à lire ce roman ! le sujet est tellement dur et pourtant il est nécessaire d'aborder ces questions. le silence. La soif de faire justice soi même. le pardon.

Un père.
Un Père.
Un enfant.

Il s'agit donc de Benjamin, enfant de parents divorcés. Benjamin souffre et ses parents l'envoient en camp de vacances encadré par des prêtres. Au retour Benjamin n'est plus le même et son père apprend qu'il s'est passé l'inimaginable. Il mène son enquête et décide de faire justice lui-même. S'ensuit un huis clos entre le père et le Père où tout va être dit.
Il faut lire ce livre jusqu'au bout, malgré les tripes qui se tordent, malgré les mains qui voudraient frapper, malgré les yeux qui pleurent.

Un père.
Un Père.
Un enfant.

J'adore Grégoire Delacourt, je ne manque aucune sortie et ses romans ne m'ont jamais laissée indifférente. J'ai aimé certains livres (« La liste de mes envies » ), j'ai adoré d'autres livres (« On ne voyait que le bonheur », « Les Quatre Saisons de l'été »), j'ai franchement moins aimé d'autres (« La Première Chose qu'on regarde »).
« Mon père » restera gravé longtemps dans mes lectures.

(Critique écrite en mai 2019)
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