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EAN : 9782310009546
357 pages
Editions Amalthée (01/08/2011)
2/5   1 notes
Résumé :
Dans la Bretagne du XVème siècle, le duc François II a fort à faire pour contrer les appétits du roi de France, qui se verrait bien maître du petit duché breton. De complots en rébellions, le duc et ses conseillers tentent tout leur possible pour s’en sortir sans que cela ne débouche sur une guerre ouverte. Car alors, les forces en présence seraient dramatiquement inégales…

Au milieu de ses déboires, le duc peut cependant compter sur certains de s... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Bonjour,un très beau titre qui m'a donné envie de lire ce livre ainsi que son résumé.
Dommage que l'histoire ne suive pas.
Il y a du potentiel mais l'auteur a voulu mettre trop de choses : typique d'un premier roman.
Il n'y a pas de fil conducteur : François II,Anne,la dague?
Ce roman est trop condensé.Certains chapitres sont inutiles.
Voici pour les points faibles mais il y aussi le style de l'auteure que j'ai beaucoup aimé,elle arrive a faire passer beaucoup de choses en très peu de mots.J'aimerais beaucoup lire une de ces nouvelles ou d'autres livres car je suis certaine qu'elle peut faire beaucoup mieux.
Son sujet :la révolte en Bretagne à l'air de la passionner. Passion qu'elle sait nous transmettre...
Bref un roman à conseiller aux passionnés d'histoire et aux bretons.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Sire, vous êtes parti avec tant d’empressement après souper que cela nous a donné de l’inquiétude…

- Voilà une alarme bien futile, répond le roi sans aménité.

- Pardonnez-moi, Sire, mais vous êtes si sombre depuis votre arrivée… Je sais toutes les traverses et embûches que vos ennemis vous réservent, mais, si je puis me permettre, se joindre à notre compagnie serait le meilleur moyen de se changer un peu les idées…

- Messire d’Armagnac, je n’ai guère de goût à ces soirées. En outre, mon travail est considérable, je n’ai pas de temps à perdre en ces vaines futilités.

- Cependant…

- Ce royaume est dans un état lamentable. Ma tâche risque de prendre tout mon temps et tout mon esprit dans les jours, les mois à venir. Et sachez, messire, que l’une des premières tâches à laquelle je vais m’atteler n’est pas des moindres. Je compte ramener mes grands vassaux à leur rang. Je ne parle pas de votre cas, bien entendu, je vous sais m’être dévoué. Mais les seigneurs ayant votre loyauté sont rares. Mon père m’a donné un piteux exemple de ce qu’était un souverain continuellement manipulé et dominé par eux, par ces princes orgueilleux et vaniteux. J’entends que cela cesse. Ils devront apprendre à me respecter et à m’obéir."

Nous sommes en l’an 1461, et le roi de France Louis XI venait tout juste d’accéder au trône. Il prenait la tête d’un royaume épuisé par un siècle d’invasions, de luttes internes, de soulèvements populaires, de peste… Oui, la tâche était grande, et il avait beaucoup à faire.
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Rien n'étant jamais simple en ce monde,les ennuis s'accumulaient à des lieues de là.La tension dans les relations britto-françaises contaminaient la cour bretonne,où s'affrontaient les convictions anti et pro-françaises.Parmi les premiers se trouvait Pierre Landais,trésorier du duc.Ancien drapier de Vitré,il était entré en relation avec François II en lui prêtant de l'argent et en lui vendant des étoffes de luxe.De fils en aiguille,il avait acquis la totale confiance du souverain,jusqu'à devenir trésorier général du duché.François II,qui se désintéressait de la politique,lui faisait entièrement confiance au point de le laisser souvent diriger les affaires courantes à sa place...Au moins;l'homme se préoccupait sincèrement des intérêts du duché,même si,bien entendu,il en profitait largement pour se remplir les poches au passage et favoriser les siens.
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Au Louvre, la soirée ne fait que commencer. Les invités privilégiés se répartissent entre salons et grandes salles, et s’apprêtent à passer gaîment cette première partie de la nuit. Une agitation fébrile se devine à travers les conversations animées, les commentaires que l’on fait mine de chuchoter à voix basse, mais assez distinctement pour que tout le monde entende. Une foule de nouveaux arrivants s’est empressée de se joindre à la cour habituelle, tandis que d’autres au contraire l’ont quittée précipitamment. Beaucoup espèrent en effet que ce nouveau règne leur apportera la fortune, les autres battent en retraite pour se faire oublier…

Seul, un homme reste à l’écart des plaisirs et des badinages de cette soirée, indifférent à l’animation qui bouillonne à l’étage inférieur. Isolé, au calme, il reste enfermé dans son cabinet de travail. Une grande fenêtre donne sur l’extérieur, où seuls les masses sombres des toits de la capitale sont visibles. Une grande table trône au milieu de la pièce, cachée sous des liasses de papiers, dossiers en cours ou multitudes de lettres. Une grande cheminée, éteinte, occupe presque tout un mur. La pièce est éclairée par deux chandeliers, l’un sur la cheminée, l’autre sur la table. La décoration est des plus sommaires, aucune dorure, aucun éclat tapageur, elle reflète parfaitement la simplicité habituelle de son occupant.

L’homme est assis sur une chaise, près de la table. Renversé en arrière, les bras croisés, les yeux dans le vague, il réfléchit. Il semble accaparé par de nombreux soucis, au vu de ses sourcils froncés et de son air grave. Il est loin d’être beau, lui qui approche de la quarantaine, mais ses traits sont de ceux que l’on n’oublie pas. Avec des yeux au regard dominateur, enfoncés, un nez arqué, une bouche à la fois lourde et mobile, il a le visage mouvant d’un acteur, un visage fait pour charmer ou dompter les hommes. Cependant, la cour ne comprend pas ses goûts aussi simples, sa répugnance pour le faste et le tape à l’œil. Cela met mal à l’aise, cela dérange.
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La nuit tombe doucement ce soir-là sur le royaume de France et sur Paris. Les artisans ont fermé leurs échoppes, les paysans ont rentré leurs outils, les taverniers servent leurs derniers clients. Pendant ce temps, bandits et filles de joie font leur apparition dans les petites ruelles sombres ou les grandes artères de la ville. Les lumières s’allument derrière les fenêtres tandis que le soleil disparaît pour laisser la place à sa cousine la lune, éclairant à la fois drames et romances.

Doucement, la capitale s’endort…
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Ces hommes avaient l'air bien mis,leurs manteaux ne les couvrant pas assez pour cacher complètement les broderies et les dentelles qui garnissaient pourpoints et chausses.En revanche,ces mêmes habits étaient largement défraîchis et recouverts de poussière.L'homme qui lui avait parlé devait avoir à peine quarante ans.ses traits étaient agréables,bien qu'une certaine hauteur se mêlât à son regard sombre.Des mèches de ses cheveux,sombres également, étaient collées à son front par la sueur.
Mari eut soudain honte de la trop grande attention qu'elle accordait à ses détails.Que dirait son époux,Per Fariou? Elle lui raconterait la rencontre,mais brièvement,comme si cela n'avait aucune importance.Il ne devait surtout pas se rendre compte de combien le sourire et l'oeillade de cet homme l'avaient troublée.
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