Des vraies essences à l'apparition des senteurs de synthèse au XIXème, l'autrice retrace le rôle du parfum.
D'abord consacré à l'élite pour masquer la puanteur du manque d'hygiène, puis adopté par les demies mondaines afin d'envouter leurs amants, accaparé par la bourgeoisie jusqu'à devenir un geste quotidien aujourd'hui.
C'est le premier accessoire typiquement féminin qui reçoit avant tous les autres (maquillage, mode...) un traitement marketing, publicitaire, com digne d'une saison de Mad Men : le choix du nom, de l'égérie, du magazine pour la pub, du packaging...
Voilà une lecture qui plaira aux amateurs.trices d'histoire de la beauté et/ou des collections.
Les mots de l'autrice en définition :
Le parfum a peut-être ceci de commun avec nos amours que découvert par hasard [...] il est toujours ce que l'on cherchait mais sans le savoir.
J'alterne entre parfum d'hiver et d'été. Mais je cherche encore ma signature.
Il est en revanche très associé aux souvenirs. Presque deux décennies après son départ, "c'est le parfum de mamie !" sur une dame. Et au détour d'une rue, me rappeler W., Londres et notre histoire.
Et l'odeur de la Nivea, c'est le pot bleu en métal de ma mère et des vacances.
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Angelika Blendstrup, PhD interviews Marylene Delbourg Delphis @Stanford