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Les avis sur ce roman me laissaient perplexe. J'étais tombée sous le charme de l'écriture de Grazia Deledda dans Elias Portolu et Dans l'ombre, la mère. Je ne pouvais pas concevoir que son style dans le pays sous le vent puisse être si différent. Et pourtant, ce fut une déception.

L'histoire en elle-même m'a semblé un peu superficielle tout comme le traitement des personnages. le pays sous le vent commence par un voyage de noces. Nina ne semble pas particulièrement ravie. Elle se remémore sa vie de jeune fille dans la maison familiale. Il y a quelques années, ses parents ont logé le fils d'un notaire de leur connaissance. Cette furtive rencontre avec cet étudiant en médecine a laissé à Nina une forte impression. Elle se souvient d'un Gabriele charmant et extravagant. Désormais mariée, alors qu'elle passe son voyage de noces dans une maison de campagne, la jeune femme aperçoit un homme chétif et malade. Celui-ci n'est autre que Gabriele.

La coïncidence m'a semblé énorme. Quant aux personnages, je les ai trouvés plutôt insipides. J'ai eu la sensation que leurs tempéraments étaient juste survolés. Je n'ai pas réussi à cerner Nina, trouvant souvent ses réactions excessives voire agaçantes. Concernant l'écriture, je rejoins l'avis d'autres lecteurs qui se sont exprimés avant moi : un ton un peu mièvre et des descriptions redondantes. le roman est assez court.

Malgré cette déception, j'espère retrouver dans d'autres romans de Grazia Deledda ce qui m'avait tant plu lors de mes précédentes lectures.
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Le style de l'écriture est soigné. La narratrice est passionnée et tourmentée. Et l'histoire est belle. Mais le formalisme m'a encouragée à continuer jusqu'au bout malgré une intrigue amoureuse un peu classique. Car Grazzia Deleda a une écriture à laquelle Jules suis personnellement sensible.
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Je découvre Grazia Deledda avec ce roman, et bien qu'un peu mitigé au départ, c'est finalement une lecture positive. On suit dans ce court récit les souvenirs d'une jeune italienne qui lors de son voyage de noces retrouve par hasard l'homme dont elle s'était follement éprise des années auparavant. Ce pitch rapide peut donner l'impression d'avoir affaire à une banal romance à l'eau de rose, mais il n'en est rien. Après donc un début (disons environ le premier quart) qui m'a beaucoup fait penser à la plume d'Alice Munro (autrice que j'ai lu il y a environ un an et qui n'avait pas réussi à m'accrocher en dépit d'une écriture et d'une psychologie parfaitement maitrisées), le roman gagne en profondeur et en complexité. le déroulement n'est pas forcément celui auquel on peut s'attendre, les personnages sont en fait très réalistes dans leur perplexité et dans leur âpreté. J'ai particulièrement aimé le personnage de Gabriele, l'amour de jeunesse, qui m'a beaucoup plus de par sa déchéance et par le fait à la fois absurde et pourtant très réaliste de rester bloqué sur un évènement du passé. Donc en dépit d'un début long et dans lequel il m'a semblé que Deledda devait prendre plaisir à se relire, l'histoire gagne en intérêt de par un rythme plus soutenu et un récit de plus en plus abrupte et tranchant.
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Grazia Deledda à eu le prix Nobel de Littérature en 1926. Elle est la deuxième femme à l'obtenir, où plutôt à l'arracher à cette caste masculine d'auteurs.
Dans ce roman, Deledda parle de femmes, d'amours, de contraintes de classe et de genre. Un vent de fantastique plane sur ce court récit. Il reste impalpable mais distille un goût aigre-doux à la semi-independance qu'accorde le mariage à notre héroïne. Disons que son sort s'améliore, contrairement à sa vie dans sa famille, alors elle fait ce qu'on exige des femmes depuis la nuit des temps : elle se résigne. Nous assistons, presque distant, aux relations qui se tissent entre les différents personnages. La Nature est l'une d'eux, tant l'autrice la décrit avec soin et brio. Il ne se passe pas grand-chose en terme d'action et cette pointe de fantastique apporte un relief qui réhausse le récit.
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Nina, notre personnage principale, a ce fantasme de l'amour et du mariage qu'ont les héroïnes brontéiennes, avec leurs robes prises par le vent qui bat les landes anglaises (d'ailleurs, ce bout de Sardaigne est une terre de vent). Donc si vous aimez ce style d'ambiance, cette contemplation lointaine et les écritures travaillées, foncez !
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Je découvre avec ce petit roman Grazia Deledda, l'écrivaine la plus connue de Sardaigne. J'ai beaucoup aimé cette lecture au charme romantique. La narratrice part en voyage de noce dans un petit village isolé. Elle y croise son prétendant de jeunesse dont elle n'avait pas eu signes de vie pendant huit ans. Une aura mystérieuse baigne ce roman, avec de très belle description de la nature mais aussi l'évocation d'une certaine violence sous-jacente notamment concernant la condition féminine.
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Pour une fois, je ne partage pas l'avis dominant de Babelio de "Un pays sous le vent". J'ai acheté ce livre par hasard, car l'on présente Grazia Deledda comme la réaliste sarde. J'ai choisi ce livre plutôt qu'un autre sans rien savoir ce qu'il racontait.
Au début, le livre ne m'a pas du tout accroché. Je me retrouvais dans les critiques sur la mièvrerie voire lourdeur du style, et j'ai même envisagé ne pas aller au bout.
Mais rapidement, le livre prend une tournure très intéressante. Loin de l'histoire mièvre et attendue, j'ai vraiment apprécié le parti pris osé de l'autrice. Loin du cliché d'une jeune fille torturée par son amour passé, la narratrice se rend compte que sa passion n'était basée sur rien d'autre que les aléas de son âme d'adolescente qui s'ennuyait et n'avait absolument rien d'autre à faire, son ignorance de toute chose.
Et le tournant final est d'une fraîcheur digne des tempêtes sardes mises à l'honneur dans ce livre : rien d'attendu, une satisfaction bien loin des traditionnels romans d'amour. Ce n'est pas l'amour factice adolescent qui domine mais la vie, la vie bourgeoise dans ce cas, et on en ressort avec une franche satisfaction.

Je rejoins l'ensemble des critiques sur le style dont je ne sais si la traduction ne fait pas honneur, mais qui ne m'a pas plus emballée que ça. Mais l'histoire est d'une grande modernité pour son époque.
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Ce roman a été publié en 1931. Je n'en savais rien. de même que je ne connaissais rien de son auteur. J'ai emprunté ce roman, j'ai oublié pourquoi, il a attendu sagement son tour, et voilà...Je l'ai repris sans relire la 4e de couverture.
J'ai été proche de l'abandonner, pour finalement le finir en diagonale.

J'ai honte, honte de ne mettre que deux étoiles à ce roman d'une femme qui a reçu le prix Nobel de Littérature en 1926. C'est dire si elle a été reconnue pour son oeuvre.

Mais, ce n'est pas mon style d'histoire. Ce n'est pas du tout un problème de style d'écriture. Non. C'est l'histoire en elle-même qui ne m'a pas convenue.
Je n'ai pas aimé la personnalité de l'héroïne, ni celle de son mari. Bref...l'ensemble m'a agacé. Les réactions des uns, les réactions des autres. Et je n'aime pas ressentir ce sentiment pendant ma lecture.
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En cette période particulière que nous connaissons depuis mars 2020, l'université inter-age à laquelle j'appartiens cherche, par des conférences sur zoom, à nous divertir et à enrichir notre culture. En plus de deux conférences par semaine a été proposé une série de six conférences sur des écrivains ayant obtenu le prix Nobel de littérature. La première conférence a été consacrée à Grazia Deledda, autrice sarde, prix Nobel 1926.

Pour compléter la conférence j'ai décidé de lire un de ses ouvrages. Parmi ceux traduits en français j'ai choisi au hasard "Le pays sous le vent".

Nina, une toute jeune fille, rencontre Gabriele, jeune homme très beau et lumineux. Fascinée elle en tombe amoureuse. Malheureusement leur rencontre n'aura duré que quelques heures. Malgré ses promesse Gabriele ne lui enverra ni cartes postales ni livres. Quelques années plus tard elle épouse Attilio, un jeune fonctionnaire. Au cours d'une promenade - ils sont en voyage de noce - elle croise un homme vêtu de noir, visiblement malade, au teint jaunâtre et aux yeux caverneux. Pas de doute c'est Gabriele...rassurons-nous l'histoire reste très morale !

Ce petit roman (154 pages), écrit en 1931, n'est pas vraiment un chef d'oeuvre. L'histoire est simple. L'écriture désuète. le style de roman un peu vieilli.






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Nina est une jeune fille, amoureuse de la lecture, qui grandit dans une famille modeste de la Sardaigne. Ses parents louent régulièrement une chambre à l'étage. Parmi les loueurs, un notaire, ami de la famille, dont le fils Gabriele suit des études de médecine en Allemagne.

Un jour, le fameux Gabriele séjourne dans cette chambre. Nina s'éprend de lui, mais celui-ci disparaît et ne donne plus jamais signe de vie.

Les années passent, Nina épouse Attilio. Lors du voyage de noces sur la côte sarde, elle retrouve le fameux Gabriele mais celui-ci est gravement malade...

"Le pays sous le vent" est un court roman, une histoire d'amour, dans un style classique. Grazia Deledda s'attache énormément à décrire les paysages avec délicatesse et poésie. L'auteure analyse aussi la condition de la femme dans la société italienne à travers l'exploration de l'âme amoureuse et de sa vacuité.

Un style de l'époque, un peu "désuet" mais une écriture tellement belle. Un mélange de nostalgie, d'innocence, de pudeur et de romantisme. Un beau roman authentique !

Un roman idéal pour partir à la découverte de Grazia Deledda et sa plume lumineuse.
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un très court roman sur le désir brulant de s'échapper du destin tracé de jeune épouse de la petite bourgeoisie sarde à travers un rêve de brulante passion qui tôt laissera se refermer le couvercle de la vie ordinaire. Je trouve l'écriture dépourvue de mievrerie mais plutôt désabusée comme son héroine qui se rendra compte de l'impossibiiité même de rêver à autre chose que son maigre et revêche quotidien.
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