Relire cet ouvrage à 36 ans, avec mon regard et mon expérience, et ressentir la même douceur.
Comment remercier
Martine Delerm et
Philippe Delerm de leur travail, propre puis conjoint à deux reprises? Ce souffle qu'il permet, cette respiration entre poésie et philosophie, m'est sans doute bien plus précieuse aujourd'hui dans une vie au rythme effréné que lorsqu'adolescente libre, passionnée, et qui prenait le temps de l'être, je decouvrais "
Fragiles" pour la première fois.
Pourtant, la même sensation.
J'ai égaré le livre, probablement lors d'un de mes déménagements, et la parution récente de "
Ici" l'a remis sur ma route.
Comment dire autant en si peu d'images et de mots? Comment être si juste dans le ton et le propos? C'est un peu la magie de cet ouvrage aux regards croisés ❤
《La phrase à retenir》
Être seul sans solitude. Devenir à la fois l'île e tle bateau qui rêve d'îlr. Tenir l'espace sans bouger, arrêter le temps sans cesser d'avancer. Heureux, désespéré, heureux, brûler, geler. Garder l'enfance. Lire.
Et parce que je n'y résiste pas:
Cette sérénité, c'est parce qu'on est au bord de la quitter; cette immobilité, c'est parce qu'on va se lever, s'élancer.
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