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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ah, on peut dire que Monsieur Spitzweg, Arnold de son prénom et employé des postes, est un drôle de personnage et pourtant extrêmement attachant. Célibataire et sans enfant, Arnold ou Monsieur Spitzweg selon comment l'auteur se plait à l'appeler, jouant même sur ces deux appellations qu'il emploiera parfois même au cours d'une même phrase, est sans attache. Mais cela est sans compter sur Paris, cette ville qu'il affectionne plus que tout et qu'il ne quitterait pour rien au monde, même pour retourner dans son village natal, non Arnold aime Paris. Il n'aime pas le métro, préférant le bus ou encore se rendre à pied à son travail mais il aime voir les gens sortir du métro aux heures d'affluence, et plus particulièrement aux alentours de 20 heures. Monsieur Spitzweg regarde rarement la télévision ; cependant, il enregistre...pour plus tard, pour garder une partie de lui-même car Spitzweg n'efface jamais rien, empilant les cassettes vidéo dans son modeste appartement. Oui, je sais tout de suite ce que vous allez répliquer : quel intérêt de lire un pareil ouvrage maintenant, ouvrage qui peut certes paraître obsolète quand Philippe Delerm nous parle encore de cassettes VHS à l'heure du numérique et des clés USB ? Eh bien, justement, tout l'intérêt est là : le ^protagoniste n'est pas quelque héros passionnant qui aurait accompli quelque exploit pour sauver la planète, guérir des gens ou autre chose que ce soit. Non, Arnold est un homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, banal, sans grand intérêt pourraient dire certains mais pour moi, il représente la simplicité de la vie. Il aime la vie, s'émerveillant d'un rien, ne s'ennuyant jamais car si il est seul, les personnes et le paysage parisien qui l'entourent sont là pour lui rappeler qu'il est tout simplement bon d'être vivant.

Un ouvrage qui se lit très vite, avec un style de légèreté propre à Philippe Delerm et qui fait du bien en ces temps troubles et on ne peut plus mouvementés.
A (re) découvrir et à faire découvrir !
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‘'Philippe Delerm et le minimalisme positif'' : dans son livre sur cet auteur Rémi Bertrand a explicité cette « manière spécifique d'être au monde, consacrant le présent comme temps unique et le quotidien comme seul espace d'accomplissement possible ».
‘'Il avait plu tout le dimanche'' ne déroge pas à la règle : Arnold Spitzweg est un homme banal, avec un métier banal et une vie banale. « Un Français moyen, dans un quartier populaire de Paris : voilà ce qu'il faut pour goûter le monde à la Spitzweg ». Ce petit livre est une suite de scènes quotidiennes de la vie du personnage principal. Contrairement à certains lecteurs, j'aime bien cette banalité faite de petits évènements et/ou non-évènements… c'est la vie au jour le jour. Et puis, ces promenades et trajets dans un Paris et une banlieue que je connais bien et où je me sens dans mon élément me sont très familiers : un quotidien que j'ai apprécié de retrouver sous la plume de Philippe Delerm. Certes, ce n'est pas un écrivain dont je ferais mon ordinaire de lectrice, mais j'aime bien retrouver son univers de loin en loin.
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Le conté a choisi Paris, il déroule les petits riens de sa vie narrés par le conteur.
Du Delerm qu'i faut lire à petite dose...
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Je n'oublierai pas Monsieur Spitzweg , il va rejoindre le petit peuple de mes anti héros qui essaient de jouer à être.
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Un petit bouquin qui se lit en deux heures, un petit bonheur.... La vie au quotidien de Monsieur Spitzweig qui arpente Paris de long en large. Ses petits travers, ses habitudes, son petit côté hors du temps et du monde. Beaucoup d'humour, de la tendresse. Une fois de plus, DELERM nous offre son style léger et efficace, un regard tendre sur le monde qui nous entoure derrière lequel se cache un portrait acéré de.notre société et de ses travers.
Le style particulier peut déranger, c'est au lecteur de reconstituer l'histoire... deux heures agréables et douces.
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''Il avait plu tout le dimanche'' une nouvelle échappée belle signée Philippe Delerm

Philippe Delerm est, sans aucun doute, un maître dans l'art de mettre le quotidien en poésie. Sans jamais un mot de trop, avec une justesse saisissante et en jouant à merveille avec la mémoire sensorielle du lecteur, il nous renvoie à ces plaisirs fugaces du quotidien, ces sensations à peine conscientes qui ne se vivent que dans l'instant présent. Pour celles et ceux qui auraient lu ''Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules'' de ce même auteur, vous aurez peut être une idée plus claire de ce que j'essaye d'avancer.

Arnold Spitzweg, le sujet du portait qui est dressé ici, n'est pas courageux, il n'a pas de passion, il n'a pas un je-ne-sais-quoi d'originalité extravagante qui le distingue plus que n'importe quelle autre personne que l'on croise tous les jours dans la rue, dans le métro, en allant au travail ou dans le super marché du coin.
Honnêtement si vous cherchez à vous plonger dans un récit palpitant, plein d'intrigues et de rebondissements, remettez peut-être cette lecture à plus tard. Car ici il n'y a pas réellement d'histoire, ni rien de très factuel à ce mettre sous la dent. Et pourtant...

A coup de petits chapitres de deux a trois pages, Philippe Delerm nous partage, non pas le quotidien du personnage, mais ses sensations fugaces, ses pensées, ses questions, ses plaisirs ou voir son indifférence, face à des détails, des évènements ou des situations anodines qui ponctuent la vie de tous les jours. Se dresse alors un portrait des plus intimes, où Arnold Spitzweg, ce Monsieur tout le monde solitaire, et quelque peu affable, devient réellement attachant, tant, d'une façon un peu étrange, il nous renvoie à nous même.
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Belle petite promenade littéraire, assez courte mais tout ce qu'il faut pour
bien respirer à travers les mots.
Lecture sympathique..
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Tranche de vie, personnage de tous les jours, on se coule dans cette écriture sans problème
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