Une si longue haine

Lorsqu'on commence la lecture d'un roman de Martine Delomme, on sait que l'on va passer un bon moment et ce roman ne fait pas exception. L'intrigue se situe entre Arles et Sarlat. L'héroïne principale est très attachante. Elle est libraire, bon point pour les amoureux des livres et sa région natale, le Pėrigord Noir, ravira les gourmands !
Secrets de famille, non dits... lorsqu'enfin la vérité est révélée, Charlotte connaît une renaissance et s'autorise enfin à croire au bonheur familial. Les relations avec son père et sa tante sont douces, empreintes de pudeur et belles.

Alors oui c'est vrai les romans de Martine Delomme sont tous taillés sur le même modèle. Une héroïne à la fois forte et fragile en butte aux adversités de la vie et qui combat de méchants personnages dans divers corps de métiers. Il y a les bons et les méchants et les bons gagnent toujours à la fin. Mais n'empêche, je me plonge toujours avec plaisir dans ces histoires sans prise de tête. L'auteur décrit toujours avec justesse divers milieux professionnels. Là en l'occurrence nous suivons l'héroïne dans le milieu des librairies et dans le secteur des noyeraies. Charlotte est propriétaire d'une librairie à Arles, et vingt- huit ans après son départ de Sarlat, berceau de son enfance et adolescence, elle reçoit une lettre de Léonie qu'elle considère comme sa tante et qui lui a servi de mère, la sienne étant morte très jeune. Elle est à l'article de la mort et elle désirerait la revoir une dernière fois. de là, l'auteur nous entraîne dans une histoire pleine de secrets de famille, de haines recuites, de rebondissements en veux-tu en voilà et ma fois on se laisse entraîner avec plaisir. J'ai passé un excellent moment avec ce roman sans prétention et je piocherai sans aucun doute, encore dans la longue liste des romans de Martine Delomme. Dans ces temps très perturbés on est heureux que les bons à la fin gagnent sur les méchants.

Charlotte habite à Arles et possède une librairie. Divorcée, cette quarantenaire a une fille de douze ans. Les relations avec son ex-mari sont apaisées et ils partagent la garde d'Annaëlle. Cependant, la petite supporte de moins en moins les tensions avec sa belle-mère. Elle a la sensation que celle-ci tente de l'évincer de la vie de son père. Charlotte reste vigilante. Elle-même, quand elle était petite, a connu l'arrivée d'une femme dans la vie de son papa. C'était après le décès de sa maman. A la suite d'un drame, il y a vingt-huit ans, elle a quitté la demeure familiale, située à Sarlat, pour ne jamais y revenir.


Une lettre l'oblige à revenir sur sa décision. Sa tante Louise, qui a joué le rôle de mère, avec dévouement, l'informe qu'elle est gravement malade. Elle lui écrit qu'elle mesure l'étendue du sacrifice qu'elle lui demande en la priant de venir. « Reviens juste quelques jours, je ne veux pas mourir sans t'embrasser une dernière fois. » (p. 27) Charlotte ne peut pas refuser cet adieu. Aussi, elle retourne dans sa vie natale, mais refuse de loger aux Marronniers. Son père est fébrile à l'idée de la revoir, son demi-frère l'attend avec impatience, Louise est soulagée et heureuse. Seule Nicole, sa belle-mère exprime son hostilité. Charlotte prend sur elle.


Le secret, qui entoure les raisons de la rupture de Charlotte avec les siens, n'est révélé qu'à la fin. Nous comprenons qu'un fait grave s'est produit, mais nous n'en connaissons pas la nature, même si nous percevons les rôles de plusieurs protagonistes. Charlotte semble en vouloir à Nicole de ce qu'elle a fait et à son père de s'être effacé. Seule Louise a conservé son estime entière et affectueuse. Cette dernière est très touchante. Elle a sacrifié sa vie, pour soutenir sa cousine, Nicole, et lui apporter son aide dans l'intendance de sa maison. Aussi, j'ai été choquée par le manque de reconnaissance de sa parente.


Ce retour aux sources oblige Charlotte à affronter le passé[…]


La suite sur mon blog…


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

Parce qu'elle sent ses dernières forces laminées par le cancer, Louise, soixante-quinze ans, veut revoir une dernière fois Charlotte qu'elle a élevée comme si c'était sa fille mais n'a pas su la protéger de sa propre famille.
Charlotte, libraire et divorcée, à complètement coupé les ponts avec son père et sa belle-mère mais ne peut pas supporter l'idée de la mort de Louise. Elle revient donc à Sarlat, dans la maison familiale, mais devra affronter tous les terribles traumatismes d'un passé qu'elle voulait oublier.
Le style fluide et chaleureux de Martine Delomme rehausse cette belle et émouvante histoire familiale.

A la lecture du 4eme de couverture, je me suis dit « pourquoi pas ? »

Et puis je l'ai lu parce que je l'avais commencé mais franchement, rien de bien transcendant… Encore une fois une famille qui se déchire, de l'amour, de la tendresse, peut-être trop… je ne sais pas mais je n'ai pas accroché. Je l'ai posé et vite rendu !

Au livre suivant….

Le récit passe de Louise à Charlotte et l'auteure décortique les sentiments et émotions des protagonistes avec beaucoup de finesse.

A Sarlat, on découvre une famille éclatée, en conflit ouvert pour l'entreprise familiale, les questions d'argent révélant le véritable visage de certains personnages. Secrets, animosités, règlements de comptes et sous-entendus se bousculent…

Pourtant, l'attachement familial ou de coeur prend le pas sur la rancoeur et, petit à petit, malgré l'éloignement, Charlotte renoue avec son père.

Les personnages sont attachants et, comme Charlotte, on se retrouve écartelés entre sa vie à Arles, avec sa librairie et sa petite fille Annaëlle, et Sarlat où sa famille a besoin d'elle, pour sauver le patrimoine qu'elle a construit au fil des générations.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..

Dès la réception de la lettre de Louise, Louise qui a remplacé la maman de Charlotte partie bien trop tôt dans l'autre monde, c'est toute l'enfance et l'adolescence de Charlotte qui remonte à la surface...
Nous allons effectuer la connaissance de Bernard, le papa de Charlotte. Bien qu'il n'est jamais oublié sa première épouse, il s'est remarié avec Nicole. Nicole au caractère exécrable mais qui au début a bien jouer la comédie de la gentillesse, fait croire à Bernard qu'elle appréciait sa fille et serait une excellente maman de remplacement. Tout le contraire s'est produit. Nicole a engagé Louise a son service pour subvenir aux besoins des enfants (Nicole a de son côté, un garçon Cédric, un peu plus âgé que Charlotte et Bernard et Nicole auront ensemble un garçon Grégoire).
Nicole n'a pas épousé Bernard par amour mais pour son entreprise florissante. C'est une véritable manipulatrice et elle a écarté Bernard des rennes de l'entreprise. Pourquoi ce dernier s'est-il laissé faire ? Bonne question que vous allez découvrir en lisant ce formidable ouvrage qui m'est allé droit au coeur. Un livre poignant, bouleversant mais rempli d'espoir. J'aime beaucoup la plume de Martine Delomme. Je vous conseille fortement ce livre, vous ne serez pas déçu. Vous allez découvrir où la haine, la manipulation, l'appat du gain peut conduire l'être humain...
Lien : http://binchy.canalblog.com/..

Charlotte est une femme d'aujourd'hui, la quarantaine attachante. Elle jongle entre sa fille de douze ans, dont elle assure la garde partagée depuis son divorce, et sa librairie à Arles.

Une lettre bouleversante de sa tante Louise, malade, fait tout vaciller. Comment refuser une dernière visite à celle qui fut comme une seconde mère ? Mais Charlotte n'a pas revu sa famille depuis ses quinze ans, en 1993. À l'idée de retrouver "les siens", elle a l'impression de se précipiter dans un traquenard. Car en plus de ses proches, c'est son passé, la tragédie étouffée de son adolescence, qu'elle doit aussi affronter. Seule, ou presque, contre tous.
1er roman de cette auteur que j'ai découvert au détour d'une allée de la bibliothèque. Belle découverte. C'est un roman plein de haine, d'amour sur fond de jalousie. J'ai passé un très bon moment. Je vais en lire d'autres...

Découverte d'un nouvel auteur, que je trouve plutôt pas mal. Bon les belles-mères sont un peu caricaturales, méchantes, jalouses, de vrais dragons. L'écriture est fluide, et l'histoire se passe dans un de mes coins préférés de France. Que demander de plus ? Pas grand chose, si ce n'est que le roman continue encore un peu parce qu'on a pas envie de quitter des personnages aussi plaisants.

Un livre émouvant qui aborde le déchirement, l'incompréhension et la coupure entre parents et enfants, un état de fait qui m'a particulièrement touchée ; effet de mode actuel, on dirait !
Comme tous les ouvrages de Martine Delomme, sûre de ne pas être déçue, malgré la haine décrite dans cet ouvrage, la tendresse et la pudeur sont au programme. Voilà une romance qui met en exergue la famille, les discordes, les secrets, les rancunes et les rancoeurs qui peuvent mener à la haine par méconnaissance et manque de dialogue. L'absence de courage parfois, pour pouvoir s'expliquer de vive voix, yeux dans les yeux, mène des êtres liés à jamais par le sang et par l'amour à rompre leurs liens et à s'en faire subir de graves contrecoups.
Des traumatismes subis pendant l'enfance, des blessures morales qui vont forger le caractère rancunier de l'adulte de demain et le buter.
Les divorces, les veuvages, les mariages recomposés, les jalousies, l'appât du gain, les problèmes d'héritage, les complots. Bref, voila de quoi nous embarquer dans une histoire qui nous tient en haleine tout du long et concoctée toujours dans une belle écriture pleine de compassion.
Lorsque la vie bascule, suite à une séparation ou un veuvage et qu'un des parents prend une nouvelle partenaire, les enfants sont marqués par ce brutal changement de vie et les retombées peuvent en être lourdes de conséquences.
A partir du moment où l'enfant se croit mal aimée, trahie ou rejetée, jalouse et rompt avec sa famille sans chercher à discuter, persuadée d'avoir raison et n'en démord pas, la rupture est inévitable.
Et quand 28 ans plus tard elle revient au bercail, à la suite d'un appel désespéré de "sa nounou" très malade ; elle prend sur elle et essaie de renouer avec son père sans pour autant essayer de parler avec lui et de crever l'abcès. Par pudeur ? Par sa rancune tenace ? Qui sait ? Toujours est-il qu'elle reste butée !
Mais quand soudain, à la suite d'un incendie criminel, c'est son père qui décède brusquement, elle est "bouffée" par les remords et comprend enfin mais trop tard qu'il l'a toujours aimée, il a voulu la protéger et a accepté ses décisions malgré tout le chagrin qu'elle lui procurait. Elle découvre alors, que l'amour des parents pour leurs enfants est éternel, que toute leur vie tourne autour d'eux, quoiqu'ils en pensent. Elle va le comprendre aussi à travers sa fille, car la peine est encore plus avérée lorsqu'il s'agit d'une mère qui a porté et donné vie à la chair de sa chair.
Elle éprouve alors un sentiment de frustration, une sensation d'inachevé et s'aperçoit que le temps perdu ne se rattrape jamais.
Très beau livre, merci à l'auteure qui sait nous toucher chaque fois, merci aux Editions Presses de la Cité-Terres de France et à M. Jeanne en particulier pour son envoi en SP.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...