Nessie a été -- et est encore -- ballottée entre croyances et moqueries, suscitant autant de méfiance et d'hypothèses que de certitudes et de convictions.
Je n’ai qu’une faible idée du paysage qui m’entoure, mais je sens, aux contours de ces géants silencieux tapis dans l’obscurité, que je manque quelque chose. Que ce qu’il y a autour, là, tout proche, est grandiose.
Derrière moi, l'île aux brumes, comme le Loch Ness, a jalousement gardé ses mystères et sa magie.
Le doute peut être une certitude à lui seul.
Toucher le Loch Ness, c'est comme toucher un rêve.
La bête serait donc là, dans cette obscurité liquide, dans l'onde opaque d'un gris vert tirant parfois sur le noir.
Le Loch Ness. Un monde perdu où tout peut vite disparaître ou changer de visage...
Car le monstre, c'est aussi cette part d'enfance qu'on garde ou qu'on perd en cours de route.
Pace qu’un monde privé de monstres est un monde privé de poésie...Un monde sans rêves et sans évasion. Un monde sans possibles et sans avenir.
Le monstre, quant à lui, n’est pas absent, car pour être absent, il faut avoir été présent. Il faut exister. Or le monstre est, en même temps qu’il n’est pas. Un monstre quantique