Le Cercle des mensonges

Céline Denjean est elle naïve? Ou faussement naïve? je penche évidemment pour la deuxième option .
Un homme rencontre une femme et c'est tout de suite le coup de foudre et le grand amour!!! Deux femmes que tout oppose et qui se sont étripées dans les premiers romans de l'auteur sont maintenant les deux meilleures amies du monde . Mais surtout, chez Denjean, il y a les bons et les méchants, point barre!! Pour un amateur de romans noirs où les âmes sont le plus souvent grises, cela aurait pu fortement m'agacer, mais non, c'est le contraire, j'ai redécouvert avec elle ma passion du Western , un manichéisme assumé qui fait beaucoup de bien dans ce P...... de monde du " en même temps".
Un neveu de ministre retrouvé "suicidé en bas d'une tour. Dans l'immeuble d'en face , une femme de ménage a disparu et une autre est assassinée à proximité : la PJ de Toulouse est en charge de l'enquête.

Une femme morte est retrouvée dans une forêt à 20 Kilomètres de Toulouse: la brigade criminelle de la gendarmerie, sous la houlette de l'héroïne récurrente de l'auteur, Héloïse, se charge de l'affaire . Parallèlement notre gendarmette essaye toujours de retrouver la trace de la tueuse du "cheptel" , avant dernier opus de l'auteur
Ces différentes enquêtes vont naturellement se rejoindre

Pur hasard, ce livre a été publié début 2019 et aborde un sujet qui, en avril 2021, ne peut nous laisser indifférent

En résumé, il est facile de trouver beaucoup de défauts à ce thriller mais pas celui de nous faire passer un très agréable moment de lecture .

Mais ce n'est que mon humble avis

Efia qui faisait le ménage dans une société assiste à l'assassinat d'un homme. Elle a été repérée. Elle n'a pas d'autre choix que de prendre la fuite
Un autre corps, celui de Nadia Sissoko est retrouvé.
Et à moins d'un kilomètre du lieu du crime de Nadia, on retrouve le corps du neveu du ministre des finances qui semble être en première apparence un suicide car il a envoyé un dernier texto indiquant « Je suis désolé. Pardonnez-moi. Je vous aime »
Le lieutenant Urbain Malot dit « le zèbre » et Margaux Dutilleux vont devoir gérer ses affaires.
De son coté la gendarme Eloïse Bouquet va notamment être à la recherche d'Anne Poey, une criminelle qui lui a déjà échappé une première fois. Elle souhaite mettre fin à sa fuite et pour cela elle va se faire aider d'Amanda une journaliste. Mais Eloise va avoir des morts a gérer aussi.

Ce livre fait quelques références à d'autres livres de l'auteur « le cheptel » ou l'auteur nous avait laissé un peu frustrée et on retrouve aussi Eloïse de « Double Amnésie » Il se passe beaucoup de chose car on suit 2 enquêtes en parallèles qui ne semblent pas initialement avoir de lien mais on finit toujours par tout démêler et y voir plus clair à la fin. Cette construction a pour moi été déstabilisant au début (il faut arriver à suivre avec tous ces morts, ces personnages) mais c'est ce qui permet aussi de donner un bon rythme. Un roman passionnant, palpitant, où on ne s'ennui pas. Avec Celine Denjean tout est net et précis dans ses enquêtes. Pour l'instant c'était mon 3ème livre de l'auteure (le cheptel et double amnésie) et je vais surveiller la sortie du prochain…

La nouvelle enquête d'Héloïse Bouquet, entre quête personnelle et série de meurtres sans lien apparent...

Un meurtrier aux abois, pris dans une spirale infernale. Une agente d'entretien, obligée de prendre la fuite après avoir été témoin d'un meurtre. Un étudiant sans histoire tombé du toit d'un immeuble en construction. Une femme bien sous tous rapports retrouvée assassinée dans une forêt près de Toulouse. Ravis de retrouver la plume de Céline Denjean et le personnage d'Héloïse Bouquet dans ce polar haletant avec des enquêtes à tiroirs menées avec brio, qui à la fin n'en font plus qu'une. Les thématiques de ce livre sont intéressantes, l'une d'entre elles fait écho à l'actualité.

L'écriture de l'auteure est toujours aussi fluide, son intrigue est construite de façon rigoureuse. Un très bon page-turner.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Par petites touches Céline Denjean nous présente des faits qui semble-t-il n'ont rien en commun. C'est sans compter sur son diabolique sens de l'intrigue bien sordide et bien huilée qui nous emporte dans un suspense sanglant, sur plusieurs enquêtes simultanément, à la narration très visuelle.
Ici le lecteur est observateur, il ne s'immisce pas dans la tête des méchants et ne risque pas l'empathie : il voit les policiers se débattre avec les faibles indices dont ils disposent, emprunter de fausses pistes, suivre de faux espoirs. Leur hiérarchie est trop sure du verdict et la proximité d'une victime avec les hautes sphères politiques trouble sa vision et en réduit le prisme. Ce qui donne un roman où les briefings peuvent paraître parfois redondants, mais sont néanmoins nécessaires à la compréhension en raison du choix narratif de l'auteure, pour servir une intrigue complexe aux multiples ramifications.
Lecteurs, vous avez entre les mains la suite de Cheptel. Certes il est dit que cet opus est indépendant et qu'il peut se lire sans avoir préalablement fait connaissance d'Eloïse. Pendant un long moment j'en ai douté, j'ai compris cependant l'intrigue. Néanmoins, je pense, pour comprendre tous les rouages de l'enquête en toile de fond, qu'il faut avoir lu Cheptel.
Notons que l'auteure toulousaine fait « d'adorables clins d'oeil » à ses potes d'écriture, les fait souffrir, et que cet artifice est bienvenu, tant les sujets abordés sont pesants.

Lien : https://collectifpolar.wordp..

Après avoir adoré le Cheptel, je me suis régalée avec le Cercle des mensonges, d'autant plus que les deux livres ont un lien entre eux, ce que j'ignorais au départ. Ce fut une sacrée belle surprise !

Mais ce n'est pas tout. C'est tout simplement un bon polar, avec plusieurs enquêtes en parallèle, qui maintiennent un rythme addictif (même si la narration, en elle-même, ne l'est pas vraiment), sans nous embrouiller. Au contraire, Céline Denjean nous donne l'impression d'être au coeur de l'action et aux côtés des gendarmes ou policiers, notamment de notre chère Eloïse Bouquet.

Est-ce que ce roman a des faiblesses ? Quelques unes. Je les ai à peine notées, tant j'ai pris de plaisir à cette lecture.

J'ai été ravie de lire récemment Matrices de Céline Denjean et j'ai donc enchaîné naturellement vers ce roman sorti en 2021 et écrit avant la pandémie d'après la postface.
J'ai aimé retrouver des personnages bien campés, deux enquêtes (et même trois) qui finissent par se rejoindre.
Le personnage d'Urbain Malot, dit le zèbre, m'a beaucoup plu d'un côté, celui d'Eloise de retour au boulot après le drame « du cheptel » m'a également convaincue.
Je précise que je n'ai pas lu « le cheptel » et que du coup je me suis autospoilée, j'en connais maintenant la fin. …..
Sur l'intrigue en elle-même je l'ai trouvée moins convaincante que celle de Matrices (j'ai un peu de mal je l'avoue avec les théories complotistes) et les pandémies en général :-) )

Avec Céline Denjean, c'est un peu comme avec Karine Giebel, on connaît son style, on sait plus ou moins à quoi s'attendre et cela fonctionne ! Si on aime une fois, on n'est jamais déçu ! Une valeur sûre du polar Français.

Une construction classique mais qui reste efficace : on suit deux enquêtes parallèles, menées par deux groupes de police distincts, qui finiront par se rejoindre.
Le lecteur sait avant les enquêteurs que les deux affaires sont liées grâce à certains chapitres qui font parler le ou les truands.
Il n'empêche que le suspens est bien présent et le livre addictif !

L'écriture est toujours détaillée, jamais bâclée, le style Céline Denjean.

Bien sûr, à l'instar d'autres grands noms du best seller, on retrouve le héros ou l'héroïne récurente (ici Éloïse Bouquet) qui font le succès de la série. Point positif ou négatif ? Je dirais que c'est vendeur, je m'y laisse prendre d'ailleurs mais l'auteure surfe sur son succès, c'est un peu facile.

L'intrigue reste cependant suffisamment différente (même si "Le cercle des mensonges" clos "Le cheptel" dans une troisième histoire parallèle) pour donner envie de continuer avec cette même équipe dans une autre histoire.

Céline Denjean avait fait fort avec le cheptel. Je l'avais trouvé un peu moins inspirée avec Double amnesie. Ce cercle des mensonges est, selon moi, d'un niveau équivalent au Cheptel.
Bons personnages, très bonne intrigue, écriture fluide, aucun temps morts, ... tous les ingrédients d'un très bon polar sont réunies.
De plus, Céline Denjean conclue (à moins d'une surprise) parfaitement l'histoire du Cheptel (qu'il est plus que préférable d'avoir lu avant ce Cercle des mensonges).
Céline Denjean, avec finalement encore peu de romans au compteur, fait partie des auteurs sur qui on peut compter.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre..
- J'ai bien aimé la présentation: en tête de chaque chapitre, un petit extrait de phrase, ou une expression, que l'on va retrouver en coures de lecture ; le procédé n'est pas nouveau, mais j'ai apprécié.
- Un procédé qui n'est pas nouveau non plus, mais que j'apprécie nettement moins: rappeler des livres déjà parus (spécialité de Minier !) Que vient donc faire ici cette Anne Poey ? "Le cercle des mensonges" est le premier livre de cette autrice que je lis. A chaque apparition, j'ai trouvé que cela faisait plaqué, et ça m'a gêné ! L'histoire était pourtant fort bien engagée, et prenante !

Si l'on passe outre cette remarque négative, l'intrigue principale est prenante, et le livre est captivant. Donc je le recommande !

C'est mon premier roman de Céline Denjean. Lire d'abord « le cheptel » aurait sûrement facilité ma compréhension. Car ici plusieurs enquêtes cohabitent. 2 enquêtes parallèles dont on comprend bien qu'elles vont finir par se rejoindre…Et une 3ème donc en lien avec le tome précédent.
On comprend vite que Céline Denjean écrit bien et prend le temps de tisser les fils de ces différentes intrigues. On suit presque exhaustivement le travail minutieux des enquêteurs au milieu des mensonges et autres faux-semblants, J'y ai trouvé quelques longueurs et l'impression vive que l'intrigue aurait gagnée à être élaguée. Mais il faut bien reconnaître que ça fonctionne … les pions se mettent en place, les personnages sont campés et l'intérêt du lecteur est maintenu en haleine par l'attente. Comment tout cela va-t-il se relier ? L'auteur maîtrise sans aucun doute son art et une fois tout mis en place, on se dit que le chemin a été long mais que ça en valait la peine.
L'empathie pour les 2 héros ne vient que tardivement dans une dernière partie plus enlevée, haletante et emplie d'affect. Ça laisse augurer une suite intéressante pour Urbain et Eloïse.
On dirait bien que j'ai trouvé une autre guide pour le polar toulousain…. Elle aussi est ancrée dans la réalité, elle aussi dénonce, mais avec finesse, ça fait du bien.