AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 136 notes
5
6 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au nom du Fils n'est pas couronné par le Saint-Esprit, c'est le moins que nous puissions dire. le dixième tome de la série du Scorpion met un point final à un grand pan des intrigues en s'affichant comme une conclusion d'un premier cycle.

Ce simple état de fait est déjà symptomatique de la déception générale laissée par ce dixième tome, et ce pour de nombreuses raisons. Après le règlement de plusieurs intrigues secondaires dans le tome précédent, l'heure est venue de s'intéresser vraiment à ce qui a soutenu le suspense depuis le début de la série, l'ascendance mâle du Scorpion. Et de ce côté-là, reconnaissons que Stephen Desberg tente de résoudre la question. de là à dire que nous sommes surpris par les révélations, ce serait y aller un peu fort, mais au moins nous avons des réponses. Mais ce qui gêne, ce sont les conclusions de ce tome, puisque le scénariste se permet avant tout de préparer d'autres voies vers une éventuelle suite et avouons que cela devient très vite énervant quand nous attendons autre chose de plus centré sur les intrigues déjà ouvertes.
Du point de vue du dessin, heureusement, nous ne sommes pas déçus par la prestation d'Enrico Marini, tellement il connaît désormais ses personnages par coeur. Vigueur, éclat et mouvement sont parfaitement mis en lumière et en action dans ces ultimes soubresauts dans la Cité vaticane. C'est l'avantage d'une série de cape et d'épée, le mouvement et l'aventure sont primordiaux, deux aspects visiblement très inspirants pour le dessinateur italien, qui en profite toujours pour y mêler quelques scènes érotiques et un peu violentes, sans faire passer la série dans une catégorie trop adulte.
Pour les aspects positifs comme négatifs, nous pourrons toujours dire qu'un avis négatif sur ce dixième tome est forcément celui d'un fan aigri ou blasé, mais en même temps un tel avis se fait forcément après avoir consommé les neuf premiers avec suffisamment de plaisir et d'avidité pour persister.

Fumeux, tel est donc le final de la fameuse série du Scorpion, qui aurait pu s'organiser en six tomes quasi parfaits, mais qui pêche quelque peu par un excès de zèle dans l'étalage des intrigues principales et secondaires.

Commenter  J’apprécie          426
Voilà,enfin, la grande révélation tant attendue depuis lé début de la série, a enfin eu lieu. Ce n'est pas vraiment une surprise. Et j'ai donc envie de dire : Tout ça pour ça !
A priori, cela pourrait conclure la série... et donc j'en arrive a me demander ce que sera le 11ème tome... est surtout est ce que celui ci sera la vraie fin. Parce que je trouve que le scénario devient un peu poussif.... Ce n'est pas que je m'ennuie, il y a bien trop de rebondissement en tous genres dans les tomes 9 et 10, pour ne pas dire cela, mais j'ai plutôt l'impression que c'est pour combler le vide que laisse l'histoire principale.
Commenter  J’apprécie          70
Pour la première fois de la série, je vais devoir descendre en dessous de trois étoiles.
Parce que le dessin de Marini a beau être vraiment extraordinaire, trop c'est trop. Trop d'invraisemblances, trop de confusion, trop de passages du coq à l'âne en milieu de ligne ou de page, trop de dialogues foireux ou de textes off affligeants... Trop de dilution d'intrigue aussi, comme beaucoup l'ont déjà dit.
Par qui et pourquoi le Hussard se fait-il torturer ? Alors que je venais juste de lire l'album précédent, j'ai été infoutu de le reconnaître ou de m'en souvenir, c'est dire si c'est prégnant.
Pourquoi Scorpion se fait-il enlever par un type qui prétend l'emmener à son vrai père et qui va en fait l'amener chez les Latal, dont l'intention est d'armer son bras pour tuer Cosimo Trebaldi ? Comme s'il n'avait pas déjà l'intention de le tuer, et surtout, comme s'il ne l'avait pas juste au bout de son épée à la fin de l'épisode précédent ! Hein, si c'est pas débile, ça !? "Non, ne le tue pas maintenant ! Je vais t'emmener voir ton soi-disant vrai père qui va t'ordonner de le tuer juste après !"
La révélation sur le vrai père du Scorpion ? Secret de polichinelle, bien entendu.
Trois personnages essentiels tombent dans un piège et se font braquer par je ne sais combien d'arbalètes chargées ? Pas de problème, hop hop en trois passes d'armes, ils s'en sortent tous sans une égratignure, y compris le septuagénaire, bon pied bon oeil. Même les méchants refusent obstinément de mourir, à l'image de ce pitoyable Cosimo Trebaldi finalement épargné par son pire ennemi.
Et puis, les secrets éventés à cause des gens qui écoutent aux portes entrouvertes, ça commence à faire rengaine aussi... Depuis le début de la série, on doit être à quinze scènes du genre. Une fois, record, y en avait même un à la porte et un à la fenêtre. Hey les gars les filles, fermez vos portes quand vous voulez vous dire des trucs confidentiels, ou faites-les garder !
Bref, ça part dans tous les sens.
Il est là, il est bien là désormais, aussi suintant qu'un lépreux (c'est de circonstance), le syndrome de la série qui ne se termine pas parce qu'elle marche un peu trop bien.
Commenter  J’apprécie          41
Bon, encore une série que je suis clairement pour son dessin, éventuellement son ambiance, mais plus pour son scénar (qui a dit "Thorgal"?). Parce que si clairement bien construite, rythmée et au suspense soutenu, la quête incessante du scorpion sur l'identité de son géniteur, les rebondissements de dernière minute à répétition ou encore les embrouilles mafieuses entre famille, m'ont un peu lassé. Obligé de relire au moins un album précédent à chaque fois pour s'y retrouver, l'esprit Jean Marais du XXI°s ne suffit plus à me passionner. Cela étant, dans la catégorie capes et épées, ça se défend ps mal.
Lien : http://bobd.over-blog.com/
Commenter  J’apprécie          30
Suite de la série, qui commence un peu à s'essouffler.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (364) Voir plus



Quiz Voir plus

6 questions pour voir si vous avez lu le Scorpion, tome 6:Le trésor du temple, moyen

comment s'appelle l'égyptienne, amoureuse de scorpion?

Réjaï
Méjaï
Thaï

6 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Le Scorpion, tome 6 : Le Trésor du Temple de Stephen DesbergCréer un quiz sur ce livre

{* *}