Le Scorpion, tome 12 : Le mauvais augure

Dans ce tome, l'arc du tome précédent se poursuis et le tueur sevis toujours mais semble vouloir quelque chose de précis qui appartient aux Trebaldi. de nouveaux personnages font leurs apparitions dont un qui est pour le moins surprenant et inattendu.
Ce tome sorti 5 après le précédent et toujours aussi beau visuellement même si on peut noter une évolution dans le style de Marini.

fin d'une incroyable série. le scorpion a une belle fin. je ne regrette pas de mettre lance dans cette aventure lecture. les dessins sont beaux. l'histoire est dense et dotée de nombreux personnages. y a tout me ingrédients d'une grande saga. à lire si vous ne l'avait pas déjà fait.

Aujourd'hui, j'ai haruspicine

L'attente fut longue et il a fallu replonger dans le volume précédent avant d'aborder ce nouvel opus qui ne manque pas de chien. le Scorpion a désormais un nom, dont il se passerait bien : Armando Trebaldi, l'un des héritiers de la plus puissante des "9 familles" dont il voulait la perte.

Cette découverte de ses origines a précédé de peu la disparition de tous ses ascendants, quelqu'un ayant décidé de supprimer la lignée. Or, le Scorpion s'étant dans le même temps, découvert un fils caché, ce dernier devient lui aussi, de ce fait, une cible.

Pour le protéger et découvrir le fameux secret des Trebaldi, le Scorpion fait route "dard-dard" vers la région d'origine de la famille, en pays étrusque. Là, il va découvrir que la puissance ne repose pas forcément sur l'art divinatoire et la lecture de tripes à ciel ouvert.

Desberg fait son boulot au scénario qui, sans être génial est cohérent et bien agencé. Les personnages prennent un peu d'épaisseur, visible notamment dans les relations entre le Scorpion et son fidèle Hussard. le second degré est même un peu plus présent que d'habitude, ce qui est plutôt une bonne chose.

Le dessin et la mise en couleurs de Marini sont comme d'habitude, de très haut niveau.

La fin a un côté définitif, mais elle annonce peut-être un nouveau départ. L'avenir le dira, sans qu'il soit besoin d'aller éventrer des oiseaux.

C'est une fin de cycle pour le scorpion. Nous arrivons enfin au secret des Trebaldi, en pays Etrusque. Alors, ce mystère est-il celui de l'haruspicine historiquement rattachée aux étrusques ou y a-t-il quelque chose de plus prosaïque ?
tout semble séparer les personnages au terme de cet album : le scorpion d'Anséa et de son fils, mais aussi du hussard...
La fin laisse cependant une ouverture.
Encore une fois très beau graphisme qui permet de bien rendre le mouvement.

C'est avec plaisir que je retrouve une fois de plus le Scorpion après une pause assez longue. L'histoire des tomes précédents revient assez vite au fil de la lecture. Armando recherche le trésor des Trebaldi au côté du fils de Marie-Ange. Tandis que Nelio le poursuit, intéressé par la reconquête du pouvoir que lui permettrait le fameux secret de sa famille. Toujours beaucoup d'actions et de trahisons, recette qui a fait le succès de la série.

Pour moi Enrico Marini est l'un (voir le meilleur) des meilleurs dessinateurs de sa génération. Son coup de crayon m'a envoûtée, dès le début et j'ai toutes ses BD à la maison. Il fait parti de ses artistes dont j'achète la BD sans même lire le résumé...


J'avoue que j'achète de moins en moins de BD cependant. La raison est que des séries comme le Scorpion sont excellentes mais entre le 1er et le 12 ème tome, il y a facilement une décennie. C'est trop...Alors certes, il leur faut du temps aux dessinateurs pour faire du bon travail...
OK ...mais cette attente infinie vide la série de sa consistance. Je me demande s'il ne vaudra pas mieux sortir un format plus long que la cinquantaine de pages imposés par le genre pour proposer une format plus copieux et fini - en adéquation avec l'attente qui va suivre et qui frustrera moins le lecteur (et l'éloignera petit à petit du genre).
Je vais peut-être me faire hurler dessus mais si on compare avec la méthode de travail dans les mangas...certes on parle de choses différentes mais ce sont « des comics » dans une vison très général. Ils proposent des titres de manière plus régulière et rapprochée. Vous me direz que c'est souvent le travail de tout une équipe ce qui accélère les choses...Oui mais les fans de mangas sont là aussi parce que le format et la périodicité des titres est accrocheur. Tandis que même si le travail en BD est excellent, il reste rédhibitoire par ce que j'évoquais plus haut...


Je finis ma longue parenthèse pour vous dire que ce 12ème tome est géniale. C'est un tome sans temps morts mais je n'en peux plus de me dire que je n'aurais la suite que dans de nombreux mois au mieux !!!!




Bref, j'adore mais j'adhère de moins en moins à ces BD sous formats de tomes qui s'écoulent sur des années. Je suis fidèle à Marini mais je cherche plus à démarrer de nouvelles séries.


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Pour la première fois, 64 pages au lieu de 48, et 5 ans d'écoulés depuis le tome précédent, là où les auteurs nous avaient habitués à un volume tous les deux ans maximum.
Ça sent donc la conclusion dans la douleur.
Mais tant pis si c'est dans la douleur, de toute façon il est grand temps.
Le jeu du chat et de la souris continue donc avec le mystérieux chevalier de trèfle qui poursuit toujours le Scorpion de ses assiduités, pendant que ce dernier veut connaître le fameux secret de sa famille, secondé du hussard et du fils qu'il aurait eu avec Marie-Ange.
De nouveau, quelques traits d'humour assez bienvenus agrémentent ce volume, et le dessin de Marini est toujours somptueux, mais tout cela ne va pas suffire à empêcher le naufrage qui a commencé depuis bien des tomes maintenant.
Tandis qu'au sommet des familles, c'est un règlement de compte digne du Parrain, Scorpion parvient donc au château de Tarquinio qui abrite le secret gardé par la famille Trebaldi depuis ses origines étrusques. Et donc, ce secret si précieux, ce n'est pas de voir dans l'avenir, c'est d'être le créancier de tous les autres.
Sans déconner ? Tout ça pour ça ? Déjà, on cherchera en vain le rapport entre la lecture de l'avenir et les dettes. Et puis, depuis quand les dettes permettent de tenir un débiteur enchaîné pendant des siècles ? Régler le problème n'est pas compliqué : supprimer le créancier et vous n'avez plus de dettes. Demandez aux nazis s'ils ont remboursé les juifs qu'ils avaient pillés, tiens.
Bref, ça ne tient pas debout. Les "rapaces", vus en couverture, sont grotesques et font penser à un mauvais film de super-héros.
Et le chevalier de trèfle, dans tout ça, quelle était sa motivation ? Retrouver la mémoire. Et il ne la retrouvera pas. Donc on ne saura jamais qui il était vraiment. Voilà voilà.
Le clap de fin rehausse un tout petit le niveau avec un Scorpion abandonné de tous, y compris de son plus vieil ami, sans aucun doute à juste titre, et une dernière trahison bien méritée elle aussi, pour une conclusion amère comme il convient à ma propre amertume d'avoir vu s'effilocher au fil des tomes le scénario d'une série qui était si bien partie.

5 ans d'attente pour ce tome 12. J'avais peur d'être déçue mais pas du tout. On retrouve l'univers et les personnages bien connus du Scorpion. Ce tome se consacre au secret des Trébaldi et aux rapports de force entre les familles. le prochain devrait nous ramener en Orient. Pourvu que l'attente ne dure pas 5 ans...

La fin d'un cycle pour une excellente série, mais surtout le début d'une autre à découvrir prochainement

C'est toujours aussi bien fait, mais ça commence à faire pas mal de livres. On se croirait dans un roman feuilleton style Dallas!
Sauf que là, nous n'aurons pas la suite semaine prochaine. Aïe aïe aîe, il va falloir attendre combien de temps??