Le Scorpion, tome 12 : Le mauvais augure

Comment les Trebaldi ont-ils pu garder la main mise sur toutes les autres familles de Rome pendant des siècles ?

D'où vient leur fortune ? Cette famille qui possède le pouvoir, le savoir et l'argent cache-t-elle un trésor fabuleux ? Un secret bien gardé ?

Il n'y a pas que vous qui souhaitez le savoir… Prenez un ticket et faites la file. N'oubliez pas des armes, aussi car les nobles sont jamais que des bandits en col amidonné.

Ah, mon Scorpion ! 5 ans que j'attendais la suite ! Bon sang que c'est long, 5 ans, sans avoir de nouvelles de mon Italien sexy, de mon sombre héros, de mon bâtard préféré.

L'attente en valait-elle la peine ? Oui, trois fois oui, même si la final de cet album induit que nous en aurons encore au minimum un… Ou plus, si affinités. Tant que l'attente n'est pas aussi longue.

Pour se faire pardonner, les auteurs nous offrent un album de 64 pages aux couleurs chatoyantes et aux dessins sublimes, comme toujours. Les personnages sont bien esquissés, dans tous les sens du terme, les chevaux sont magnifiques, surtout celui du Scorpion et les images ont tout d'aquarelles.

Lorsqu'il s'agit de donner vie à des combats, le tout est dynamique et une attention est portée sur les expressions des différents personnages. le dessin n'est pas statique mais tout dans le mouvement.

Niveau scénario, les multiples rebondissements m'ont fait passer un excellent moment, mais on fait monter ma tension d'un cran.

Une tension qui monte aussi (et pas dans le pantalon du Scorpion), c'est celle entre lui et son ami de longue date, le Hussard, qui lui reproche son égoïsme, son manque de coeur, d'empathie, envers son fils. Mais l'est-il vraiment, son fils ?

Le Scorpion a aimé bien des femmes, en a couchées dans son lit, les a prises dans toutes les positions et 3 d'entre toutes celles-là ont toujours été les plus amoureuses, même si de toutes, je préférerai toujours Mejaï, plus franche que les deux autres.

Dans la continuité des autres albums, les auteurs résolvent ici un vieux mystère sur la fortune des Trebaldi, le tout sur fond de guerre des familles pour le pouvoir absolu envers les autres familles puissantes de Rome.

De l'action, des magouilles, des secrets de famille, des assassinats, de la divination, des règlements de comptes, bref, rien de neuf sous le soleil, mais c'est tellement bien raconté qu'on a l'impression de découvrir les bassesses de l'âme humaine pour la première fois.

Mon Scorpion, ne met pas trop de temps à venir me voir. Sinon, pour patienter, je vais me refaire l'intégrale de tes aventures car elles m'ont toujours passionnées, diverties et en plus, j'apprenais des choses avec toi…

Sans compter que tu as une paire de fesses des plus tentantes !

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Vous qui entamez cette lecture, devez savoir qu'il s'agit du dernier album piloté par ce célèbre duo a qui nous devons le Scorpion, série qui nous tient en haleine depuis une bonne quinzaine d'année. Vous voilà prévenus.

Comme il fallait s'y attendre, le mauvais augure met un terme au dytique qui a été entamé avec La neuvième famille. Et dire qu'il aura fallu patienter près d'une demi-décennie pour enfin en savoir davantage sur le mystérieux tueur, ses motivations et le fameux secret des Trebaldi.

Le scénario ne sera pas aussi abouti que dans les cycles précédents. Une certaine précipitation est ici de mise, tout comme des références un peu faciles avec le passé, notamment une nouvelle version de moines-guerriers qui peine à convaincre. Sur la fin de nombreux personnages seront amenés à disparaitre et bien entendu des portes seront laissées ouvertes pour une suite sous d'autres horizons…

Si le scénario n'est ici pas le point fort, les dessins en revanche retiennent toute l'attention. Si de nombreuses séquences restent sans dialogue, elles permettent à Enrico Marini de se faire plaisir et de nous régaler de planches de toute beauté. Quelques déceptions doivent être notées (les scènes d'actions notamment ou le passage obligé par l'embrassement final).

L'attente aura été longue et il n'est pas certain que le résultat plaise à tout le monde. le mauvais augure a toutefois le mérite de mettre un terme à une série qui nous manque déjà, du moins sous sa forme actuelle…

Le scorpion part à la recherche du secret de sa famille honnie. Les trebaldi auraient caché au fil des siècles ce qui fait leur fortune et leur puissance.

Comme à son habitude, c'est un tome très plaisant à lire. Un savoureux et léger épisode de cape et d'épée avec des personnages charismatiques.
Ce tome 12 clôture surtout une époque, et laisse le scorpion bien affaibli. Mais je n'ai pas l'impression que ça soit une fin et j'attendrais le retour de ce héros maudit.
Les dessins sont toujours aussi solaires et collent à ce genre de récit avec une belle osmose.

Pour la première fois, 64 pages au lieu de 48, et 5 ans d'écoulés depuis le tome précédent, là où les auteurs nous avaient habitués à un volume tous les deux ans maximum.
Ça sent donc la conclusion dans la douleur.
Mais tant pis si c'est dans la douleur, de toute façon il est grand temps.
Le jeu du chat et de la souris continue donc avec le mystérieux chevalier de trèfle qui poursuit toujours le Scorpion de ses assiduités, pendant que ce dernier veut connaître le fameux secret de sa famille, secondé du hussard et du fils qu'il aurait eu avec Marie-Ange.
De nouveau, quelques traits d'humour assez bienvenus agrémentent ce volume, et le dessin de Marini est toujours somptueux, mais tout cela ne va pas suffire à empêcher le naufrage qui a commencé depuis bien des tomes maintenant.
Tandis qu'au sommet des familles, c'est un règlement de compte digne du Parrain, Scorpion parvient donc au château de Tarquinio qui abrite le secret gardé par la famille Trebaldi depuis ses origines étrusques. Et donc, ce secret si précieux, ce n'est pas de voir dans l'avenir, c'est d'être le créancier de tous les autres.
Sans déconner ? Tout ça pour ça ? Déjà, on cherchera en vain le rapport entre la lecture de l'avenir et les dettes. Et puis, depuis quand les dettes permettent de tenir un débiteur enchaîné pendant des siècles ? Régler le problème n'est pas compliqué : supprimer le créancier et vous n'avez plus de dettes. Demandez aux nazis s'ils ont remboursé les juifs qu'ils avaient pillés, tiens.
Bref, ça ne tient pas debout. Les "rapaces", vus en couverture, sont grotesques et font penser à un mauvais film de super-héros.
Et le chevalier de trèfle, dans tout ça, quelle était sa motivation ? Retrouver la mémoire. Et il ne la retrouvera pas. Donc on ne saura jamais qui il était vraiment. Voilà voilà.
Le clap de fin rehausse un tout petit le niveau avec un Scorpion abandonné de tous, y compris de son plus vieil ami, sans aucun doute à juste titre, et une dernière trahison bien méritée elle aussi, pour une conclusion amère comme il convient à ma propre amertume d'avoir vu s'effilocher au fil des tomes le scénario d'une série qui était si bien partie.

La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N16 sur "Scorpion T.12" d'Enrico Marini et Stephen Desberg aux @EditionsDargaud

Retrouvons enfin les nouvelles aventures de Scorpion, de ses amis, mais également de tous les ennemies qui lui courent après depuis de nombreuses années. Partie à la recherche du secret de la fortune des Trebaldi, notre héros va, accompagner de son fidèle ami le Hussard et de son probable fils Charles-Henri, se retrouver, de nouveau, dans une situation périlleuse, dont le dénouement risque d'être explosif. Prenez votre rapière la plus affûtée, votre meilleur cheval et votre plus beau chapeau et partez pour sur les traces des Trebaldi.

Enfin, le tome 12 des aventures du Scorpion est sortie, enfin, car cela fait 5 ans que j'attends la suite et le temps commencé à devenir long. C'est une série que j'affectionne tout particulièrement depuis de nombreuses années et j'avais peur que la suite n'arrive jamais. C'est chose faite et j'ai beaucoup aimé, de nouveau, la prose de Desberg et le trait de Marini. L'association des deux talents fonctionne à merveille et permet de nous offrir un scénario en ligne droite des autres tomes, mais qui offre enfin une révélation explosive : quel est le secret de la richesse des Trebaldi. Ce duo, nous offre également un univers graphique riche, beau et qui n'a jamais fait défaut depuis le premier tome, on y retrouve parfaitement le trait, très personnel, d'Enrico Marini. Ce tome 12 est donc une réussite et donne envie de découvrir au plus vite la suite des aventures épiques de notre ami Scorpion.

Note Tome 12 : 4/5.

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