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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Enroulé dans cette poésie,
je survole cette fin de vie.
La douceur des mots,
la tendresse des regards,
d'une infinie sensibilité.
L'émotion de l'autre
font de cette oeuvre,
une oeuvre à part.
Une oeuvre ou l'humain
se régale du quotidien,
de la simplicité de la vie.
Peu importe la grandeur ou la petitesse
Deux âmes s'unissent pleine de sagesse.
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Lui, l'artiste, quitte un beau jour l'Italie pour ne plus y revenir. Il sait qu'il mourra en France, dans ce château près d'Orléans, entouré de ses travaux pour le Roi et de sa solitude d'exilé. Elle, la servante dévouée et discrète, est auréolée de la lumière des jours banals et des travaux érintants du quotidien. On ne sait rien d'elle ; même sa parole est rare. Ils passent des mois côte à côte, s'effleurant, se parlant à peine, ne se connaissant pas et se comprenant pourtant, au-delà des mots. En filigrane de cette relation étrange, indicible et sensible, la mort tisse son nid et prépare la demande au terme de quelques saisons.

Couronné par le Prix France Télévision, entre autres, cet ouvrage - deuxième de l'auteur - a été encensé sans exception par la critique. Pour ma part, je suis dans l'impossibilité d'émettre un avis aussi enthousiaste pour la raison suivante : J'ai découvert Michèle Desbordes il y a quelques années, peu de temps après la publication de son dernier ouvrage, Les petites terres, et suis littéralement tombée amoureuse de ce style au plus près de l'âme, ruisselant dans la demi-teinte de l'attente et du ressassement. Aussitôt, j'ai décidé qu'elle serait l'une des trois auteurs dont j'étudierai l'oeuvre pour mon mémoire de Littérature comparée. de ce fait, j'ai lu beaucoup de ces travaux et au final, je m'en suis lassée - le présent livre, d'ailleurs, avait été acheté à cette époque et laissé en jachère pour cette raison. le style et le propos de Michèle Desbordes sont captivants, envoûtants lorsqu'on lit un livre ou deux de la sorte. Trois peut-être. Mais au-delà, c'est perpétuellement la répétition du même livre. Alors bien sûr, tous les auteurs ont leur sujet de prédilection et leur manière de le dire mais à ce point là ?! Chez Desbordes, j'en viens à retrouver les mêmes phrases qui n'en finissent pas d'attendre on ne sait quoi, les mêmes paysages, le même déroulement du propos et c'est bien au-delà du simple tic d'écriture. Je ne sais pas... Trop de ressassement tue le ressassement.

C'est quand même étrange comme on peut être passionnément touchée par un auteur et le trouver profondément ennuyeux par la suite...

Cela étant dit, si vous n'avez jamais lu Michèle Desbordes, découvrez-là ! Son écriture est délicate et perçante et d'une grande beauté au premier abord !
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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Il s'agit d'un court récit dont un des protagonistes n'est autre que Léonard de Vinci et qui a pour cadre principal le château du Clos Lucé à Amboise où le peintre passa les deux dernières années de sa vie entouré de quelques élèves et, ici, d'une servante dont Michèle Desbordes fait le personnage principal. La peinture de l'époque, notamment des petites gens, se veut minutieuse ainsi que celle des faits et gestes de la servante. On est un comme devant certains tableaux de Bruegel l'Ancien, peignant la vie d'un village et les occupations variées de ses habitants. Puis il y a les non-dits entre Léonard et sa servante, le jeu des regards rendant leur silence plus oppressant. L'écriture est très ciselée mais j'avoue que pour ma part, j'ai trouvé ce silence parfois un peu trop pesant.
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Un livre poétique où tout est dit sans être dit. Où les silences et les 'non-regards' donnent un sens à des vies qui suivent le rythme de la nature, des saisons, des années avec une langueur et un renoncement qui font toute la beauté des personnages. C'est un livre qui ressource, qui rappelle que les petites choses, les gestes quotidiens sont souvent a l'origine des grands bonheurs de la vie.
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J'ai trouvé ce roman par hasard chez un bouquiniste, pensant avec nostalgie à ma visite du Clos Lucé. Dans ce court récit, où le maître, Léonard de Vinci, n'est jamais nommé, nous suivons l'arrivé d'un artiste âgé et de ses élèves dans une demeure du pays Angevin. Leur arrivée provoque des changements dans la maisonnée, une domestique est chargée de s'occuper des besoins des invités. L'intérêt de ce roman se trouve dans la façon très poétique de décrire la relation entre le maitre et la domestique. Tout les oppose mais ceux ci développent une sorte de fascination l'un pour l'autre. de Vinci se délecte d'observer les faits et gestes de la servante, dont la vie est loin d'être facile; la servante est curieuse du maître et de son travail. le récit nous conte cette fascination mutuelle et cette relation qui se tisse. Nous découvrons également certains détails liés au travail et à la fin de vie de Leonard de Vinci, ainsi que la dure réalité de la vie des domestiques à cette époque. C'est avec un autre regard et une grande délicatesse que l'auteur nous conte la rencontre de deux mondes qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Un petit roman surprenant qui ravivera es souvenirs des visiteurs du clos Lucé.
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Un maître italien (on imagine qu'il s'agit de Léonard de Vinci) arrive sur les bords de Loire, invité par un roi de France. Accompagné de ses élèves, il s'installe dans une maison où se trouve une servante chargée d'accomplir les tâches ménagères.


Le temps s'écoule lentement, au rythme des saisons. le maître est fatigué. Il consacre un peu de temps à son art et observe longuement la servante. Elle n'est plus toute jeune elle non plus mais accomplit sa tâche avec application, sans jamais se relâcher. Sa vie, c'est servir les autres, elle ne semble pas malheureuse de son sort.


Entre-eux deux une relation particulière, indéfinissable. Ce n'est pas de l'amour, ils sont peut-être trop âgés pour cela, plutôt une sorte de fascination réciproque. A la fin du livre, après de nombreuses hésitations, la servante formule sa demande. Une demande émouvante et assez étrange…


C'est un livre d'atmosphère, bien écrit, avec de belles descriptions des bords de Loire. Il ne se passe pas grand chose en dehors de la vie quotidienne du maître et de sa servante. Rien de ce qui est important n'est dit explicitement, mais on peut lire entre les lignes. J'ai plutôt bien aimé cette lecture même si je suis un peu perplexe face à cette demande.


Une demande assez étrange…


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Joli livre, plein de finesse. L'écriture, sobre et subtile à la fois, ne cherche pas à produire des effets. On sent la modestie littéraire de l'auteur (noblesse de la femme), ce qui est rare de nos jours. Toutefois, on reste un peu sur sa faim, comme si la pâte, par manque de levure, ne levait pas. Ça manque du sel. On aimerait plus d'allant, de sève, de tonicité pour être emporté. Un peu comme des préliminaires qui ne déboucheraient sur rien de concret. C'est dommage car c'est très bien écrit.
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