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3,16

sur 120 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cet ouvrage appartenait a ma mère et trainait dans ma bibliothèque depuis 2013. Je l'ai pêché il y a quelques jours. Autant, j'ai eu du mal a me mettre "dedans" autant, je suis devenue accro avec la fin qui approchait. En effet ce roman est relatif a l'art. Dès lors, si l'on est pas amateur ou un minimum intéressé par la peinture, le lecteur est tenté de décrocher durant les premiers chapitres, j'ai insisté et je ne regrette pas. L'auteur excelle dans le suspens et surprend son lecteur sur le sort qu'il réserve à ses personnages. Belle lecture, merci.
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La couverture du livre est magnifique.
Dès les premières pages du roman, le lecteur est plongé dans ce Paris du XIXème siècle où la médecine doit faire face aux maladies, accouchements, manque d'hygiène, en prenant des risques , et bien entendu sans remèdes efficaces, avec souvent la mort inévitable.
Le jeune Docteur Corbel affronte avec courage une population syphilitique. Les descriptions des effets de la maladie est impitoyable, de même que la mise en scène de crimes , dont les victimes serviront de figurants à de célèbres tableaux ...
Alors le lecteur entre malgré lui dans les balbutiements de la psychiatrie.
Le sujet est intéressant , mais j'ai trouvé cette lecture interminable.
C'est dommage, l'intrigue policière aurait pu rebondir davantage.

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J'ai mis du temps à exprimer mon avis sur ce roman. Car seule la phrase: oui mais non... résume mon sentiment.
Oui, parce que le sujet m'a plu, l'ambiance y est bien décrite.
Mais non, parce que pas complètement satisfaite. Il manque un je-ne-sais-quoi de palpitation, de tension.
Bref, je suis mitigée.
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Une histoire peu banale qui mêle des nouveautés de la fin du XIXème siècle : électricité, photographie, essai de traitement sur la folie des gens riches, à des techniques plus anciennes, la peinture (notamment Manet) et la médecine qui n'arrive pas à progresser assez vite. A cela s'ajoutent les filles de joie, que l'on retrouve dans les tableaux des impressionnistes, et la syphilis, terrible maladie de l'amour avant le virus du Sida.
L'intrigue qui se joue est celle de femmes qui disparaissent et servent, mortes, de modèles, à un photographe qui fixe la décomposition des corps comme autant de touches que le peintre semble poser sur sa toile avant que le tableau ne se dévoile.....
Si l'idée me semblait intéressante, le final me semble encore un peu maladroit, mais j'ai pris plaisir à suivre les déambulations de ce jeune médecin, à la recherche de sa femme enlevée!
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Étonnant ce Paris du début du siècle
On est toujours entre réalité et monde onirique
Troublant!!!
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Obscura(t)

Par quel mystère peut-on passer de ce sulfureux Obscura à l'inénarrable « année du rat » ?

Un excès de médicaments peut-être, toujours est-il que ce roman de Régis Descott, situé à la fin du XIXème siècle à Paris est bien construit, très bien informé au point que certaines précisions médicales sont même un peu dures à avaler, L'auteur "frise" la complaisance, notamment dans les examens cliniques qu'opère le jeune médecin sur les vulves plus ou moins saines des jeunes demoiselles qui viennent dans son cabinet.

Mais ce jeune homme un peu incohérent dans ses sentiments est malgré tout très attachant, bien vu par son créateur, tout comme les autres personnages médecins, patients et filles de joie qui jalonnent cette aventure macabre , aux confins de la folie.

La progression un peu lente permet de reconnaître les liens qui relient fatalement les protagonistes un peu à la manière d'une pièce de théâtre dont tous les personnages figurent sur le programme et dont on sait qu'ils vont nécessairement se confronter à un moment ou à un autre.

Cette préexistence de la vérité est une clef de ce roman qui nous plonge dans un Paris décadent et carié comme une dent. Riches et pauvres se côtoient sans se voir, s'ignorent au point de se perdre dans les abîmes de l'horreur .Mais trop peut devenir excessif et la toute fin glaviotante soulève le coeur.

Edouard Manet est un personnage à part entière et son côté provocateur en son temps transparait bien en filigranne de cette aventure ou peinture rime avec torture.

Alors, "l'année du rat" apparait d'autant plus comme une aberration fantasmagorique que rien ne permet de relier à Obscura qui traverse l'intrigue en souriant entre les flaques de sang et les flaques de merde

Où se situe Régis Descott exactement entre trois siècles?
Un cas d'école.
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Une impression de déjà lu n'a cessé de me suivre,

Pourtant l'écriture est bonne, les personnages intéressants mais manquant de crédibilité à mon avis, peut-être parce que j'avais lu LIEVATHAN de CHATTAM , il y a quelque temps et que j'y ai retrouvé beaucoup de choses.

J'ai quand même passé un bon moment.
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L'intrigue ne sert que d'habillage à la description de la vie d'un médecin au 19ème siècle.
Cette intrigue quoi que classique et tirée par les cheveux se découvre avec un certain intérêt
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A la fin du 19ème siècle un tueur reconstitue les différents chefs d'oeuvre de Manet avec ses victimes…. et un jeune médecin se bat pour soigner les laissés-pour-compte.

J'ai été déçue… après un premier chapitre qui m'a transporté : on voit et sent la scène racontée.

L'idée, les personnages et l'ambiance générale sortent pourtant de l'ordinaire et sont réellement atypiques : la médecine psychiatrique dans ses premiers balbutiements, les maisons closes, les Folies Bergères, les bas fonds de Paris, la peinture.

Mais il y a en fait peu de rebondissement pour être emporté par ce récit… et n'est-ce pas en partie ce que le lecteur cherche en lisant un roman policier ?

De plus, le style nous ballade entre convenance et platitude.
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L'idée de départ de ce roman est très originale : un criminel tente de reconstituer à l'aide de cadavres l'oeuvre de Manet.
Assez déçue dans l'ensemble par ce "policier" qui pour moi n'est pas vraiment un roman policier mais plutôt un roman noir historique. Il y a très peu de rebondissements, les coïncidences lors de l'enquête sont peu crédibles. Bref, pour les fans de policier c'est raté !
Par contre, j'ai beaucoup apprécié lors de la lecture d'Obscura le décor fin du 19ème siècle très bien décrit par Régis Descott. Les ravages de la syphilis, de l'absinthe, de la tuberculose, etc. On découvre également les balbutiements de la psychiatrie.

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