Quand les faibles se font la guerre, les forts s'allient pour gagner en puissance...
Mes larmes pour ton sang, fils.
Elle a beau rire à gorge déployée, moi je perçois les sanglots qui l'étranglent.
Peut-être que celui qui n'a plus rien à perdre peut paradoxalement se permettre de tout vivre.
Lorsqu'on perd ceux qui nous sont le plus proches, qu'on réalise le caractère éphémère des choses, la fragilité des liens qui nous unissent et nous retiennent à la vie, on reconsidère ce qui est important, on finit par comprendre que le regard des autres n'a aucune valeur, pas plus que les normes sociales ou même les rancunes mesquines qui nous tirent vers le bas.
Que ce soit à cause d'un décès ou d'une rupture, on sait rarement qu'on voit une personne pour la dernière fois, que ce sera notre dernier échange, et qu'après plus rien ne sera jamais comme avant. C'est là tout le drame et la magie de notre condition humaine, de ce nécessaire déni de l'impermanence des choses sans lequel la vie serait juste insupportable.
Le charme s'éteint autant que la jeunesse se fane.
L'orgueil est un fléau, un carcan qu'on porte volontairement et qui avorte chez les autres n'importe quelle tentative de vous approcher, de toucher du cœur l'essentiel de votre être. Il endigue les larmes, muselle les mots d'amour ou les cris de désespoir et vous drape d'une solitude glacée qu'on prend pour la liberté.
Il n'y a rien que l'argent n'achète pas, c'est à désespérer de l'humanité !
"La culpabilité est une sprinteuse infatigable qui finit toujours par rattraper sa cible... La meilleure chose â faire est encore de l'ignorer, d'espérer la tuer à force d'indifférence."