La vie d'Andrés Mora

Connue pour ses livres young adult, l'autrice s'adresse aux adultes.De manière assez burlesque elle raconte comment un écrivain réagit au refus de son manuscrit par son éditeur et ami Il essaie d'autres éditeurs et reçoit la lettre type expliquant que le texte a des qualités mais n'entre pas dans la ligne éditoriale.. Il se souvient de Romain Gary et Emile Ajar: il va se créer un double: Andrès Mora, incarné par un certain Antoine avec lequel il découvre l'homosexualité, lui qui est marié et a une fille qui passe le bac .
Les thèmes: invention d'un double à succès, découverte de l'homosexualité, la recherche d'un Ehpad pour le père récalcitrant...et la lutte contre les punaises;
Deux écrivains: l'auteur en perte de vitesse, qui sort Dernier chapitre avec un contrat surprenant et le même sous le pseudo d'Andrès Mora, primo-romancier qui obtient un gros succès avec Lui, mon autre.
J'ai aimé le ton même si le nombre de romans d'écrivains en manque d'inspiration ou à la recherche vaine d'éditeur me semble se multiplier.
L'humour est présent dans la chasse aux punaises de nuit même si ce n'est qu'une digression, dans la recherche d'un établissement pour le père, dans la quête d'éditeurs avec arnaques.
Divertissant.

Un livre caustique et savoureux, oscillant entre comédie et noirceur. Une lecture étonnante qui m'a fait sortir de ma zone de confort et c'est tant mieux !

Benoit, un écrivain boudé par le milieu littéraire semble avoir trouvé LA SOLUTION pour montrer à son éditeur qu'il est encore capable d'écrire un best-seller. Il met alors en place, un drôle et mystérieux stratagème pour duper son entourage. Seulement, quand celui-ci s'emballe et qu'il n'est plus maitre du jeu, la situation va complètement lui échapper…

Ne vous y trompez pas car sous le ton de l'humour et du sarcasme, Claudine Desmarteau aborde des sujets sensibles. A travers ce récit burlesque et léger, c'est aussi une réflexion sur le monde d'aujourd'hui notamment sur la vieillesse, la dépression, l'homosexualité…

Un texte tout en finesse, autant réjouissant que touchant. Un roman mordant à découvrir de cette rentrée littéraire.

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Lecture dans le cadre du Prix du roman FNAC
Quel livre réjouissant et divertissant !
Le personnage principal Benoit Cardan de ce roman burlesque et tragique est un écrivain de métier mais il peine de plus en plus à séduire un lectorat, au point que son éditeur, et néanmoins ami, refuse de publier son dernier roman. Benoit cherche alors à se réinventer et le voilà en proie à la folie et part en quête d'une renaissance littéraire et personnelle. Un roman délicieusement drôle et touchant à la fois.

Benoît Cardan est un écrivain sur le déclin, les ventes de son dernier livre sont mauvaises et son éditeur de toujours n'accepte pas son nouveau projet. Il rêve alors de se réinventer, et comme son écrivain favori, Romain Gary, il va s'inventer un pseudo, une personnalité d'écrivain totalement nouvelle et un véritable happening littéraire qui marquera les esprits.
Si la première partie du roman, sobrement intitulée « La guerre » (contre les punaises de lit ? contre un ennemi plus insidieux et prolongement de soi-même ?), nous déstabilise quelque peu, notamment par cette construction plutôt déstructurée qui nous poursuivra dans tout le roman, l'écriture de Claudine Desmarteau nous happe et nous tient jusqu'au bout. Avec son style survolté, son sens de l'humour et cette histoire entre absurdité et surréalisme, la vie de cet Andrés Mora est tout simplement passionnante ! Mais au-delà de la situation burlesque, presque kafkaïenne, dans laquelle se retrouve notre héros, Claudine Desmarteau interroge aussi notre rapport à la réussite, à la reconnaissance, à la peur de vieillir ou encore à nos désirs refoulés. le roman de Claudine Desmarteau en est ainsi aussi drôle que tragique. A découvrir !

Benoît Cardan marié et père d'une fille de dix-huit ans, vient de finir d'écrire son dernier roman. Il le propose à son éditeur et ami de longue date mais celui-ci après l'avoir lu le convoque et lui annonce qu'il ne le publiera pas car ses dernières livres ne se sont pas bien vendus. Tel un néo Romain Gary, Benoît Cardan décide alors d'écrire un livre sous pseudonyme et trouve son Emile Ajar en la personne d'Antoine, une fêtard homosexuel avec qui il se découvre des penchants qu'il ne soupçonnait pas. Mais alors que Benoit vend son livre refusé à un petit éditeur contre la promesse de se suicider en public dans un happy ending (pour l'éditeur) qui doperait les ventes, la créature de l'écrivain échappe à son créateur et prend toute la lumière…
La vie d'Andrés Mora est un roman souvent drôle, quelquefois tragique, au style direct voire un peu lâche. Les chapitres sont courts, on le lit vite et le sourire aux lèvres mais on l'oublie aussitôt. C'était comment ? C'était bien.
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