Le bal des frelons

- Pour sûr...Et avec elle, ça fait deux morts violentes dans mon secteur en moins de quarante-huit heures...Ce foutoir...
- Deux?
- Il y a eu la vache de Jacques...Je reconnais, ça n'est pas comparable...
Ma femme était pourtant une vieille carne, j'ai pensé en moi-même

Plus tu essaies de comprendre les femmes et moins tu les comprends !

Les gens finissent Immanquablement par se révéler sous leur plus vilain jour !

La reine vierge ne s’embarrassait pas de manières. Aussitôt fécondée, afin de laisser dare-dare la place au suivant, elle donnait un grand coup de patte et le mâle se retrouvait expulsé, sans son… organe reproducteur purement et simplement arraché, et il tombait raide mort.

On ne brûlera pas la forêt déjà en flammes ! On ne tuera pas l’homme déjà mort !

 Un mal en remplace toujours un autre, qui est toujours pire que le précédent ! 

On se croit au-dessus de tout ça et pourtant on tombe très bas.

Des tracasseries sans queue ni tête pour les mêmes raisons, pour pas de raisons ! On cherche à se rappeler la première fois et on n’y parvient pas. Mais on se souvient de la dernière, qui ressemblait déjà à la précédente.

Survivre, pour un ours, n’est pas une partie de plaisir. Redoutable prédateur, il connaît la vulnérabilité de la proie. Il pourrait en devenir une. Il y a plus féroce que lui. Son instinct ne l’a pas trompé. Le silence relatif ne dure pas. Un coup de fusil déchire la nuit, puis un autre, et encore un autre. Les hommes sont dangereux. L’ours détale dans les fourrés.

 La vengeance, c’est comme ton poulet. Froid, je préfère.