Qu'on me présente celui qui a inventé le temps qui passe (...) et je me l'étrangle avec un plaisir, un plaisir ! Ouais, parce que les bons moments passent trop vite.
Certaines douleurs te séparent des gens plus sûrement que les océans.
Ça va trop vite, la vie! (…) Chacun finit par s'en apercevoir à ses dépens et ça n'empêche pas qu'on est toujours impatient...
Ce que je pense, c’est qu’on se retrouve pris au piège sans même s’en rendre compte parfois, et quand soudain on prend conscience de tout le bazar, il est trop tard, cela devient presque impossible de s’en extraire
Qui sait à quoi pense une taupe quand elle creuse?
Prends ça ! Profite ! Tant qu’il y a du cul, il y a de l’espoir.
Et elles me tombent dessus comme le mépris sur les gens de peu ! (p. 57)
Les hommes n’imaginent pas à quel point ils compliquent le travail des taupes.
- Je suis sur un nuage, j’ai grogné tandis qu’il me limait avec entrain.
- Ouais, et sur ce nuage, tu es le petit ange que j’encule…
Parfois, Loïk avait les mots pour le dire. Si c’était pas de la poésie, du pur rock’n’roll, (...) ça !
L’animal est un redoutable prédateur. De taille humaine, et si sa biologie l’y obligeait, il serait capable de décapiter une vache ou un mouton en une fraction de seconde. Le sang giclerait à des mètres à la ronde. Aucune autre espèce terrestre ne pourrait échapper à sa férocité. Aucune. Heureusement, la nature l’a doté d’une morphologie modeste. Les vaches et les moutons n’imaginent pas leur chance. La plupart des insectes, eux, sont des proies toutes désignées, d’autant qu’ils ignorent encore l’existence de cette menace au creux de ce vallon en apparence calme et harmonieux. De quelque façon que ce soit, ils ne sont pas préparés. Autrement, peut-être, ils auraient développé une parade.